Crazy as Hell

CRAZY AS HELL fait partie de ces petites perles injustement ignorées dés leurs sorties vidéos. Et c’est d’autant plus dommage qu’Eriq La Salle démontre bien qu’il sait faire autre chose que de la chirurgie ! Dans le film, tout est relativement bien fait. Le scénario sort des sentiers battus et nous propose l’histoire d’un psychiatre prétentieux ayant perdu sa femme et sa fille qui se retrouve bombarder responsable de tout un secteur d’un hôpital psychiatrique de renom qui ne croit pas en ses méthodes. S’en suit alors ce que vous pouvez lire dans l’aperçu de l’histoire. Mais toute cette originalité scénaristique aurait été bien veine si elle n’avait pas été suivie d’une très bonne interprétation. Michel Beach est très convaincant en psychiatre qui devient comme ses patients, Eriq La Salles campe un parfait « Satan » et c’est toujours un plaisir de retrouver le trop rare Ronny « survivance » Cox. Les séquences se suivent et ne se ressemble pas. En effet, plusieurs passages dignes d’être remémorer dans nos mémoires. Une partie de jambe en l’air plus chaude que l’été 83 et une salle de jeu démentielle. Telles sont mes passages favoris même si celui pour lequel j’ai une préférence aurais largement pût être meilleur (le pic nique dans le parc). Mais de là à prétendre que le film oscille entre nanar prétentieux et chef d’œuvre, il faut arrêter d’aller trop loin. Je pense qu’à force d’analyser de la sorte, plus rien ne sera bon pour tout ceux te celles qui continueront à voir en ses petites productions que de simples bandes brouillonnes aux scénarios squelettiques. Bien que la paresse de certains dialogues soit évidente, il ne faut pas oublier que la version originale est aussi présente sur la plupart des dvd ! CRAZY AS HELL est une bonne production à découvrir. Ne soyez pas trop dure, acceptez en vous-même d’être clément et vous vous apercevrez bien vite que le monde de la vidéo recel de petits trésors dont CRAZY AS HELL en fait partie.