Deux frères

Une histoire de tigrous, les frangins félins séparés par les hommes puis réunis malgré eux.

C'est tout mignon au début ; la nature est belle, c'est reposant...joli documentaire. Ah bah non c'est pas un docu !? Dommage...

Oui c'est le gros problème de cette oeuvre qui n'est ni un vrai film ni un vrai docu. Les parties avec les humains ne sont pas terribles, c'est pas super bien écrit et joué tout ça. Heureusement que mère nature nous aide à apprécier l'ensemble.

Etrange mix que ce "film-docu" avec des animaux aux sentiments prononcés, enfin c'est ce que l'on a essayer de montrer... Ni mauvais, ni très bon mais pas passionnant pour un rond. Voir ennuyeux au final...

Peut être bien pour certains mais inintéressant pour moi. Je suis pourtant un vrai fans de nature et de documentaires en tout genre, j'adore aussi le vrai cinéma.

A essayer.

Le réalisateur n'est pas à son coup d'essai concernant les films animaliers. On lui doit déja "l'ours" sorti en 1991. N'importe comment il n'a pas son pareil pour réaliser les films orientés nature comme l'atteste l'exellent "la guerre du feu".Quoique içi, le film est moins orienté aspect animalier que "l'ours", ou on voyai quasiment que des animaux tout au long du film. C'est un cadre de jungle, qui décrit un pays, désigné comme le Tonkin qui était à l'époque, c'est à dire les année 20 sous domination Française. D'ailleurs entendre la marseillaise ainsi massacré par les écoliers fait sourir.Le problème c'est que le film fait un peu dans la facilité et dans l'évidence, surtout en ce qui concerne la fin. C'est vrai que le film n'hésite pas à dénoncer l'impacte de l'homme dit civilisé sur la nature, et nous incite à réflechir sur les conséquences de la capture d'un animal sauvage destiné à faire le beau dans un cirque. On ne peut s'empêcher de penser aux inconscient qui ramenent clandestinement au non des animaux exotiques des pays étrangers comme des Nacs, histoire de faire les malins devant les copains. Et je sais de quoi je parle car j'avais moi-même un cousin qui avait ramené un ouistiti du Mozambique dans les années 70, et je vous laisse imaginer 5 minutes les conséquences. Et là le bas blesse, car l'un des tigres est confié à un cirque tenu par des individus sans scrupules qui voit dans le tigre un investissement financier à rentabiliser, et son frère se retrouve comme animal de compagnie. Et voilà qu'ils se rencontrent de manière inatendu dans une sorte d'arène pour un combat à mort. Là on est en droit de se poser la question sur le niveau intellectuel de tous ces imbéciles qui se gargarisent du spectacle, personellement j'aurais expedié tout ce monde là a grand coup de pied dans l'arrière train rejoindre les tigres !.Et là ça vire hélas un peu à la facilité, car les 2 frères se reconnaissent et font ami-ami. Toutefois cette séquence impose le respect en ce qui concerne l'aspect technique, car elle démontre tout l'art du maître qu'est jean-jacques annaud. A mon avis les primes d'assurances ont du bondir, et il a fallu négocier ferme avec les membres des ligues de protection des animaux forcément présent sur les lieux du tournage.Pour résumé ce n'est pas un échec loin de la, mais voila en terme scénaristique, ça aurait pu être mieux traité.