Suicide Club 0

8.0/10
Suicide Club 0

Critiques spectateurs

Réalisateur: Sion Sono Avec Kazue Fukiishi, Tsugumi, Ken Mitsuishi, Yuriko Yoshitaka, Shirô Namiki

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Portrait de Alol7 Alol7
America's Most Wanted - 505 critiques
publié le 02/09/2015 - 14:59

Rien a voir avec le suicide !

Avec ce film, soit on se concentre qu’à ses promesses et on le casse, soit on le regarde autrement et on apprécie le résultat. Parce que ce qui est sûr c’est que cette production ne devrait pas s’intituler Suicide Club car au cours du film, outre que ça ne montre rien à ce sujet, ça se contredis en mentionnant que dans leur groupe les suicidés sont minoritaires et sont des volontaires. C’est comme le classer film d’horreur…

Ici il s’agit plus d’un drame familial où le personnage féminin principal (Noriko) cherche sa place au sein de la société. Par la suite, la famille se décompose et se cherche. Mais absolument rien à voir avec le thème du suicide ou encore d’un film d’horreur.
Si on s’adapte au film, c’est assez intéressant. L’œuvre traite d’un fait actuel au Japon : la «vente » des adolescentes aux hommes. On pourra regretter que le film ne soit pas allé au bout de toutes les idées de ce thème au lieu de mettre certaines longueurs ennuyeuses. Certaines scènes auraient pu être largement enlevées ou raccourcies. A part ça, le scénario est assez solide avec une fin étonnante (qui rappellera l’explication de l’amie de Noriko de la vision du « cercle »). On appréciera la scène où l’adolescente joue la femme du mari qui subit la réaction de celui-ci après une tromperie.

Suicide Club 0 est donc un film qui ne traite en aucun cas de suicide et c’est bien dommage de tromper à ce point le spectateur. En tant que drame familial, le film est intéressant en abordant un sujet d’actualité au Japon, et ça même avec quelques longueurs.

Portrait de Victoryanne Victoryanne
Graine de psychopathe - 149 critiques
publié le 11/09/2010 - 13:00
8
 

Drame nippon

Premiere chose avant de vous lancer dans le visionnage de ce film: considerez le comme "Noriko's Dinner table" et non "Suicide Club 0", bref un film a part entiere ou vous risquez d'etre decu. Noriko's Dinner table ne table pas du tout sur le meme registre que Suicide Club, la thematique du suicide ici n'est quen arriere plan laissant place a un recit ou l'on se penche sur des personnages, des vies, les roles joues par chacun. Le film est long (2h30) et par moment ca se fait sentir, car certains passages sont surtout au debut, parfois inutiles ou tout simplement dispensable. Noriko est cependant un film d'eune grande sensibilite, ici pas d'horreur a proprement parler meme si vous verrez du sang, du cru, mais ce sent sort plutot d'une dramatique que de l'horrifique. Bienvenue au Japon, bienvenue dans une societe ou les lapins veulent etre des lions...mais il faut pourtant des lapins, tous le monde ne peut etre des lions, chacun a son role.
Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 05/02/2010 - 11:11
10
 

Les lions deviennent des lapins

Noriko, une jeune adolescente, décide de quitter sa famille pour rencontrer les membres d’un site internet dont elle est une fervente fidèle. Entre temps, 54 filles se suicident en se jetant sous le métro de Shinjuku. Sa sœur la rejoint après s’être inscrit sur le site. Préquelle et séquelle de Suicide club, Noriko’s dinner table n’a plus grand-chose à voir avec son prédécesseur. Ce dernier alternait différents genres sous la forme d’une enquête policière. Ainsi, on obtenait une histoire passionnante, intrigante et étonnante. Le nouveau film de Sion Sono s’apparente davantage à un spin-off qu’à une véritable suite. Si ce n’est l’évènement majeur de l’histoire (le suicide collectif des 54 jeunes étudiantes) et la présence suggestive, presque latente du suicide club au sein de la société. De ce fait, le réalisateur laisse libre cours à un nouveau récit implanté distinctement dans un climat sombre et dramatique. La thématique du suicide est moins présente, voire anecdotique. A travers différents points de vue, la famille et les rapports sociaux remplacent le suicide et la dénonciation d’une société de consommation apathique. Le film se divise en cinq chapitres où l’on découvre les états d’âmes de protagonistes sous forme de narration. Un procédé utilisé à outrance, mais qui n’handicape en rien l’avancement de l’histoire. Bien au contraire, les personnages sont l’attrait principal du récit. En refusant leur propre identité, il s’invente un passé et une personnalité imaginaire. Une barrière psychologique les aidant à ne pas souffrir. Paradoxalement, cette nouvelle identité les empêche de parvenir à éprouver le bonheur qu’elles recherchent. Ce même bonheur qui les poussent à quitter le domicile familial et par la même occasion, à torturer leurs parents. Un égoïsme exacerbé qui atteint son paroxysme lors de leur pseudo-séance de famille parfaite. Sion Sono démontre la quête vaine du bien-être en dénonçant le narcissisme et l’individualisme d’une société hypocrite prônant des valeurs louables, mais naïves. Pour conclure, Suicide club 0 est un film émouvant. Il émane une certaine mélancolie à travers un panel de personnages touchant et réaliste. Sion Sono prouve définitivement son statut de metteur en scène original et sincère.
Portrait de Goodmad Goodmad
Serial Killer - 873 critiques
publié le 19/01/2009 - 21:41
6
 

Autre chose...

Ce film n'a (presque) rien à voir avec le 1er, c'est complêtement une autre histoire qui resemble plus à un thriller dramatique, le film est moyen mais intéressant quand même. Si vous n'aimez pas les films de 2h40, fuyez vous détésterez. Moi je reste sans voix de ce long voyage.
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