L'Empreinte de la Mort

Excellent film avec JCVD, le retour dans un de ses meilleurs rôles. Bien loin de ses DTV médiocres, il fait un retour en grâce dans cette quête de vengeance.

Moi qui croyais assister a un énième copier-collé de ce que l'acteur a fait de plus nul, voilà que je suis plus que agréablement surpris par ce que je viens de voir. Certes c'est encore l'histoire d'une vengance, mais là le réalisateur, et le jeu de l'acteur arrive à nous impregnier de l'intensité dramatique de la situation. Après avoir voulu jouer les bons samaritains en voulant adopter une gamine chinoise, l'épouse d'un ex membre de la mafia est sauvagement assassiné par les membres d'une triade. Là notre homme , alors que son épouse n'est même pas enterré va se faire justice lui-même. Et de quel façon !, car les séquences de violence sont assez inouïes !, l'une d'entre elle d'ailleurs mériterait largement que le film passe en classification interdit au moins de 16 ans, et non au moins de 12 ans comme c'est le cas, je parle notament de la séquence de l'interrogatoire avec la perceuse, assez gratuite, mais terriblement efficace. Un film plutôt bien mené, qui à la fin me fait penser à un proverbe....Chinois, décidément :" avant toute idée de vengance, prépare toi à creuser deux tombes".

Pour moi qui lorque j'étais encore gamin a grandi avec les films de van damme, dire que je suis un fan c'est beaucoup , mais disons que j'apprécie certains de ses films, notamment ses derniers, REPLICANT , IN HELL et celui ci d'ou cette bonne note que j'ai attribué, un bon film dans l'ensemble, une musique poignante , un scénario qui va droit au but sans fioritures, et un JCVD au meilleur de sa forme, jouant meme sur la sensibilité, non franchement je fus agréablement surpris, comme quoi il n'est pas fini comme certains le voudraient et à le dézinguer de toute part, mais de des débuts à aujourd'hui meme si il a eu des échecs, il a un parcours exemplaire et montre qu'il est toujours présent, meme si ses films ne sont pas des chefs d'oeuvre d'imagination, ça n'empèche...........................

Tu dois te tromper de personne, mon cher Gory Freddy ! Bien que je reconnaisse le fait que notre brave Jean-Claude ait fourni énormément de progrès en terme de jeu d'acteur depuis Replicant, je suis loin d'être fan du monsieur pour autant. Tu ne voulais pas parler de Gripsou plutôt ? Enfin bref... après le duo de choc Replicant - In Hell, j'attendais beaucoup de ce Wake of Death que certains (dont toi) désignent comme le meilleur film de JCVD et, effectivement, j'ai été un peu déçu. C'est limite si le film dans son ensemble est indigne du talent de notre ami belge (lequel, il est vrai, livre une très bonne composition, tout en nuances et en sensibilité). Alors oui, pour autant qu'on soit pas trop exigent, ça se laisse regarder comme un bon petit thriller de série B mais désolé, j'ai sincèrement trouvé cette histoire de vengeance peu palpitante en dehors des scènes où Van Damme crève l'écran (la découverte de sa femme assassinée dans le resto, la crise de larmes une fois rentré chez lui) et de certaines séquences d'action bien troussées. C'est banal, académique, sans éclat, ça manque de rythme et ça traîne parfois même en longueurs (les scènes assez chiantes avec JCVD et ses comparses, notamment). Quant à la mise en scène inspirée, on repassera, ça ressemble plus à de la mélasse de série TV (effets stylistiques à deux sous, montage épileptique, lumière vraiment pas belle) qu'autre chose. Mais bon, les goûts et les couleurs ça se discute pas, on va dire que selon moi, ce film vaut surtout pour la performance de notre bon vieux Jean-Claude et ne possède pas d'autre intérêt en particulier. Je suis tout de même curieux de découvrir le director's cut que tu mentionnes rien que pour voir si les ambitions du réal Philippe Martinez (celles de réaliser une oeuvre proche des thrillers 60's - 70's entre autres) aboutissent à quelque chose de plus concluant dans cette version. A+ l'ami (et sans rancune, j'espère) !

Après Replicant et In Hell, L'Empreinte de la Mort poursuit dans la lignée des films de la « réhabilitation » pour notre bon vieux Jean-Claude. Si les deux réalisations de Ringo Lam avaient fait preuve d'une efficacité euphorisante tout en démontrant – rien n'est jamais trop tard – que l'acteur savait jouer, on ne peut hélas en dire autant de cette fort classique histoire de vengeance dont Van Damme se révèle par conséquent le seul gros atout. Le cinéaste Philippe Martinez souhaitait visiblement obtenir une facture de polar des années 60 et 70 pour son projet. Au final, l'esthétique du produit évoque un téléfilm branchouille d'il y a environ dix ans davantage qu'un Bullit ou un Borsalino (pour citer les propres références du monsieur): douteux effets de ralenti/accéléré, éclairage du calibre d'un hollywood night, montage chaotique et surdécoupage dans les scènes mouvementées, bref, une photographie pas forcément du meilleur goût que ne rattrape guère un scénario relativement bâclé et sans grande surprise. En outre, le film s'alourdit de plages sentimentales et dramatiques plombées par une insupportable musique aux violons lacrymaux. L'Empreinte de la Mort manque donc de rythme, de piment au niveau de l'intrigue et d'une mise en scène plus mature qui aurait mieux pu véhiculer les intentions du réalisateur. Alors qu'est-ce qui fait que le tout demeure correct, voire honorable, après de telles scories ? L'interprétation convaincante, appliquée et par moments même passionnée d'un JCVD de plus en plus crédible dans des rôles d'homme meurtri, adjointe à une bonne poignée de séquences d'action (gunfights, courses-poursuites en voiture et à moto, combats à mains nues) dont les cascades en véhicule furent dirigées et/ou exécutées entre autres par la famille Julienne (le père qu'on ne présente plus, le fils et le petit-fils, rien que ça). Dommage que la photo et le montage très moyens ne rendent pas toujours honneur à la qualité de ce travail qui en remontre à bien des morceaux de bravoure de blockbusters tapant dans les technologies dernier cri. Là réside en tout et pour tout l'intérêt de ce direct-to-video qui ne restera pas dans les annales du genre et dans lequel le grand Simon Yam, ici plus transparent qu'effrayant ou charismatique en bad guy de série, ne semble pas vraiment à sa place. À voir pour un JCVD au sommet de son art et quelques bons moments spectaculaires. C'est tout ? Oui, mais ce n'est déjà pas si mal si on y réfléchit bien...