10 films indispensables pour Halloween

6- Prince des Ténèbres

Un prêtre, des étudiants et quelques scientifiques entreprennent de mettre à jour le secret contenu dans un mystèrieux coffret gardé depuis des siècles par une secte religieuse. A l'intérieur un troublant liquide vert va vite mettre toute l'humanité en péril.

Disons le sans détour: Prince of Darkness est probablement le plus grand film réalisé par John Carpenter, qui en 1987 n'en est pas à son premier coup de maître (Halloween, New York 1997, The Thing...). Mais avec Prince des Ténèbres, c'est l'un de ses seuls films à s'aventurer dansl'horreur pure, avec une absence totale de second degré. C'est une véritable perle noire dans la gigantesque œuvre du réalisateurmais aussi un chef-d’œuvre du genre, un classique oppressant qui est directement inspiré par les récits de Lovecraft et qui comprend une progressive montée vers un final inexorable et terrifiant.

L'ambiance "fin du monde" du métrage instille une ambiance sombre et pesante qu'il vous sera difficile d'oublier. Le tout ponctué par une toujours aussimagnifique bande son de Carpenter et par une interprétation toujours juste, avec notamment Donald Pleasance (inoubliable Docteur Loomis, pour sa dernière collaboration avec Carpenter) et le chanteur Alice Cooper, dans un rôle à contre-emploi ! Ce qu'il y a "derrière le mirroir" risque de vous hanter pendant longtemps...

7- Evil Dead 2

Ash décide de passer le week-end avec sa petite amie Linda dans une petite maison, perdue au fin fond d'une forêt. Dans la cave de la maison, Ash découvre le "livre des morts" qui, si l'on évoque à voix haute les incantations contenues dans le livre, permet de donner vie aux démons qui hantent les forêts...

Après le succès du premier Evil Dead, Sam Raimi (futur réalisateur de Spider-Man) est de retour, doté d'un budget beaucoup plus confortable et il a décidé de mettre les bouchées doubles! On prend les mêmes et on recommence dans un film qui s'apparente davantage à une version "améliorée" du premier film qu'à une suite directe. Dans un rythme soutenu, ne laissant aucun répit au spectateur, la mise en scène ingénieuse de Raimi nous entraîne dans un déluge d'idées visuelles toutes plus farfelues les unes que les autres. Les effets visuels font partis des plus réussis de l'époque: main tranchée prenant vie, déluge de sang, tête de cerf devenant fou... Le côté humoristique des situations tranche avec le sérieux du premier opus mais lui donne un cachet particulier, laissant de côté l'épouvante pure pour s'intéresser à des situations grand guignolesques qui ravissent les fans à chaque visionnage ! Alors, qu'attendez-vous ?

8- Jeepers Creepers: Le Chant du Diable

Un frère et sa soeur roulent sur une petite départementale. Sur la route, le frère est témoin d'un étrange spectacle : il est persuadé que quelqu'un a jetté un corps dans un gros tuyau, devant une vieille maison. Contre l'avis de sa soeur, il fait demi-tour et s'introduit dans le vieux conduit. Il débarque sans le savoir dans l'antre d'une créature, le "Creeper", qui va très vite les prendre en chasse...

L'année 2001, avec Jeepers Creepers, voit l'apparition d'un nouveau boogeyman qui rejoint la longue liste des Freddy, Michael Myers et Jason Vorhees : le Creeper ! Le film fut d'ailleurs une véritable bouffée d'air frais dans la production de films d'horreur de l'époque, dominée par les slashers post-Scream et ses jeunes victimes bourgeoises. Ici, l'action se déroule en pleine campagne américaine, avec des acteurs inconnus, et surtout un véritable monstre (et non pas un acteur se révélant derrière un masque à la fin du film) !

Et le Creeper fout véritablement les jetons, grâce au soin minitieux apporté à la créature, qui se métamorphose au fil du métrage et surtout en fonction des personnes qu'il ingère ! Son look est également soigné: grand manteau, bottes et chapeau vissé sur la tête. Le tout créant un aspect malsain et inquiétant. L'ambiance générale du film est très intéressante et certaines scènes vous feront très certainement sursauter ou frémir, notamment la scène d'introduction, référence au Duel de Spielberg, ou encore l'attaque du Creeper sur les voitures. Une suite a vu le jour en 2003, réalisée également par Victor Salva. Un suite intéressante qui permet d'en savoir plus sur le Creeper. Un troisième volet Jeepers Creepers 3, en demi-teinte, est finalement sorti très discrètement en 2017, en raison du passé sulfureux de son réalisateur.

9- Hellraiser : Le Pacte

Julia et son mari Larry emménage dans une nouvelle maison avec la fille de Larry, Kirsty. Mais Julia a eu autrefois une liaison avec le frère de Larry, Frank. Ce dernier est entré en possession d'un cube diabolique qui lui a fait découvrir les enfers. Grâce à une goutte de sang, il revient à la vie mais à besoin de davantage de sang pour renaître. Avec l'aide de Julia, il va tenter de redevenir "humain". Mais Kirsty a des doutes sur Julia...

Adapté d'une de ses propres nouvelles, Clive Barker nous livre ici avec Hellraiser son meilleur film, un monument malsain de gore et de macabre. La violence et l'horreur qui se dégagent du film est extrêmement graphique et certaines scènes ne lésinent pas sur le sang, notamment la résurrection de Frank ou encore son écartelement. C'est aussi l'occasion de rencontrer pour la première fois ces fameux cénobites, créatures de l'enfer, dédiant leur existence à une jouissance infinie où la douleur la plus atroce se mêle au plaisir le plus intense. Le groupe étant dirigé par le désormais mythique Pinhead (littéralement "tête d'épingle"), symbole d'une horreur moderne, parfois même considéré comme un sex-symbol !

Hellraiser, succès oblige, aura droit à de nombreuses suites, la meilleure étant sans conteste Hellraiser 2 : Les Ecorchés (1988), qui se hisse au même niveau que le premier opus, capturant au mieux son ambiance particulière et nous fait même visiter les enfers ! Les autres épisodes sont par contre dans l'ensemble assez mauvais.

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10- Les Griffes de La Nuit

Nancy est une jeune adolescente qui fait régulièrement des cauchemars sur un homme au visage brûlé, avec un vieux pull déchiré et cinq lames tranchantes à la place des doigts. Elle constate d'ailleurs que parmi ses amis, elle n'est pas la seule à faire ces mauvais rêves. Mais bientôt, l'un d'entre eux est sauvagement assassiné pendant son sommeil...

Incontournable du genre, Les Griffes de la nuit doit beaucoup à sa réussite au personnage de Freddy Krueger qui constitue un croquemitaine inquiétant et souvent terrifiant. Toujours dans la pénombre et accompagné d’effets sonores très efficaces (le bruit des lames, la musique de Charles Bernstein et les différents sons dans la chaufferie), Freddy dans sa conception originale fait encore peur, ce qui sera moins le cas dans les nombreuses suites.

Presque vingt-cinq ans plus tard, le film n'a rien perdu de son intensité. Les effets-spéciaux tiennent encore la route et les meurtres ont un impact aussi fort qu’à sa sortie. Le tout servi par un scénario solide et des personnages intéressants, notamment les parents des adolescents, à travers la culpabilité à l'égard de la justice qu'ils ont eux-mêmes rendu en brulant le tueur d'enfants. Malédiction qui sera fatale pour leurs progénitures... Un film qu'il faut regarder toutes lumières éteintes....

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