Dernières critiques spectateurs

Prey

Prey

par Fab-4

Ah quand même ! Un "Predator" qui redore enfin le blason de la franchise ! Et en mode préquel en plus, sympathique. Il y a eu les excellents Predator et Predator 2 (avec l'apparition du pistolet vers la fin...). Ensuite tout le reste on oubli (Alien VS Predator et autres Predators...). Et voilà Prey, où l'on retrouve le flingue ; nous sommes en 1719 chez les amérindiens...

Une belle intro déjà avec notre héroïne aspirante chasseuse et son toutou + un invité surprise tout fraichement débarqué qui aime bien la chasse aussi. L'actrice fait bien le taf et le récit, l'ambiance, la réa rendent le tout bien envoutant. Très bonne idée ce croisement de culture indiens/predator et de plus on a le droit à de belles images et beaux paysages. L'histoire avançant, l'action s'intensifie (avec l'arrivée des blancs). Franchement ça nous donne un bien bon film au final.

Bonne surprise !

Publié le 3 Avril 2024

Aliens : Le Retour

Aliens : Le Retour

par Hades

Une suite à Alien par un autre réalisateur, James Cameron, voilà qui augurer une nouvelle vision à la saga. Je peux dire que les promesses ont été au rdv car ce film est une vraie pépite du cinéma SF. Tout en s'éloignant en partie de l'approche Horrifique initié par Ridley Scott, Cameron offre ici un récit tragique et rythmé.

Agréable de revoir le personnage de Ripley qui est ici beaucoup plus étoffé. Sa relation avec la très jeune Newt est un des grands points forts du film et fait écho à sa situation personnelle, renforçant l'aspect dramatique du film. De Plus, Ripley a prit beaucoup d'assurance et assume complètement son rôle de femme forte, son combat contre la reine alien est à cet égard très jouissif.

Oui, le système de vie du xenomorphe est beaucoup plus mit en avant et on a droit à l'apparition d'une reine visuellement impressionnante. A remarquer que symboliquement le combat de la reine et Ripley est une lutte entre deux mère, manifestation donc du pouvoir fort de la mère dans son instinct de protection et de vengeance.

Un très bon casting qui fait plaisir à voir, le charismatique Lance Henriksen a ici un rôle à sa mesure. Bill Paxton n'est pas en reste, il est très drôle dans ses répliques.

La fameuse compagnie est enfin montré et on voit au travers du personnage de Burke toute la fourberie de ce système.

Un excellent film SF en continuité avec le premier film tout en arrivant a trouver ses propres codes.

Publié le 2 Avril 2024

Mad Max 2 : Le Défi

Mad Max 2 : Le Défi

par Hades

Une suite qui va plus loin dans l'approche du chaos puisque on se retrouve ici dans un monde post-apocalyptique.

On a un bon rappel en intro des événements du premier film ce qui est plutôt pertinent pour rappeler l'état d'esprit du protagoniste.

On est bien mieux servi niveau action dans le film et il y a des scènes de violence assez crues. De plus, les enjeux montent ici d'un cran car Max est confronté à une menace plus grande et se retrouve dans une position de sauveur, la ou dans le premier film il était avant tout un justicier vengeur.

Ce qui est intéressant c'est le grand antagoniste qui, outre son look qui le démarque naturellement de ses subalternes, dispose d'un vaste groupe et d'un certain machiavélisme. Je trouve sa fin encore une fois un peu expédié mais ça reste un très bon méchant, notamment illustré dans sa dualité avec son second qui lui est beaucoup plus dans l'émotion.

Par contre, le coup du gamin sauvage que personne n'arrive à gérer et fait ce qui lui plait je trouve ça assez abusé même si le personnage n'est pas sans intérêt dans sa relation avec le protagoniste.

Plus d'actions et de sensationnel, au détriment un peu d'un impact psychologique fort qu'incarnait le premier film. Il rattrape des défauts de son prédécesseurs tout en étant moins profond, ce qui me fait placer les deux films au même niveau.

Publié le 2 Avril 2024

Mad Max

Mad Max

par Hades

Une image prenante de la violence et l'anarchie, ainsi qu'une dénonciation d'un système injuste où finalement la loi du plus fort prédomine.

L'intro du film est assez annonciatrice de ce que sera le film, un condensé de folie et de violence via la route et les véhicules.

La bande de motard n'ont pas de personnalité vraiment creusé, ils sont un ensemble de personne mue par un besoin de violence et de chaos. Leurs actes sont ainsi motivé non par la raison, ce qui rend leurs actions imprévisibles. Seul le chef, son second et une autre recrue sont un minimum développé sans plus mais le chef lui a une sacré présence, même si l'acteur le surjoue parfois et que je suis globalement déçu par sa confrontation finale avec le héros qui se résume à une course poursuite.

On est dans une logique du pire qui inclue la chute du héros à la Punisher. L'évolution brutale du protagoniste qui devient un justicier de la route aurait mérité à être beaucoup plus mit en avant car ça se fait sur un temps très court qui ne permet pas une confrontation assez intense avec ses ennemis, bien que ça reste correcte.

Intéressant aussi de voir qu'il y a quelques nuances des deux côtés, la jeune recrue se refusant à tuer et un policier disjonctant sur la route. Dans l'approche, c'est le système lui-même qui est critiqué dans ce qu'il façonne chez les hommes, dans son incapacité à punir les criminels et protéger les innocents.

Bon film qui aurait mérité d'être rallongé mais dans l'absolu ça reste un bon récit à la fois amère et tragique, parsemé d'une violence graphique et d'une ambiance malsaine qui ne laissera pas indifférent un public averti. Bonne performance de Mel Gibson dans la peau d'un personnage ambigu mais déchirant dans sa tragédie.

Publié le 1 Avril 2024

Hell House LLC - Maison de l'Enfer LLC

Hell House LLC - Maison de l'Enfer LLC

par Geoffrey

Vu ce found footage il y a peu pour la première fois... et j'ai adoré ! Un très bon film si vous aimez le genre. Pour ma part, je le mets à égalité avec Grave Encounters.

Donc, HELL HOUSE LLC et son attraction de maison hantée sont très recommandables ! J'ai hâte de voir les suites.

Publié le 25 Mars 2024

Imaginary

Imaginary

par Hades

Une revisite du concept de l'ami imaginaire au travers du prisme de l'horreur. Il s'agit aussi d'une relecture de la famille recomposée et de l'image de la belle-mère.

J'apprécie justement qu'on donne enfin une image positive de la figure de la maratre si négativement représenté dans les contes. Le parallèle de son passé avec les évènements actuels rendent d'autant plus intéressant le rapprochement avec ses filles adoptives. Je regrette juste que le père soit si peu présent.

J'aime bien cette idée que l'art peut être à la fois une faiblesse et une force, et que bien utilisé on peut s'en servir comme thérapie à nos traumas.

L'univers du démon présenté ici est à la fois onirique et malaisant, donnant au film un côté Alice au pays des merveilles version horrifique. Malheureusement, malgré quelques bons jumpscares il n'y a pas de vrais scènes chocs.

On peut saluer la performance de l'actrice principale qui livre ici une très bonne performance. A saluer également le jeu de ses deux jeunes collaboratrices, surtout la plus petite. Ce trio offre des personnages réussis et complémentaires.

Un film captivant et surréaliste, qui offre des séquences visuelles forts intéressantes et un trio mémorable. A regretter par contre un manque d'épouvante qui nuit au côté horrifique du film.

Publié le 24 Mars 2024

La Proie du Diable

La Proie du Diable

par Hades

J'aborde des le début un point qui me paraît central dans cette histoire, le féminisme dans l'église catholique. Un sujet intéressant à traiter mais qui est maladroit dans sa démarche.

Le récit se focalise sur Sœur Ann, jeune nonne ayant vécu un traumatisme passé et qui cherche à faire entendre sa voix dans le milieu des exorcistes, exclusivement réservé aux hommes. Il y avait de quoi abordé la un sujet intéressant et progressiste. Le problème c'est que c'est maladroit dans la mise en pratique. Cette nonne apparaît très vite antipathique et beaucoup trop sur d'elle, au point de prendre des décisions à risque et de contourner les règles. La remise en cause d'un système et la rébellion peuvent être des points intéressants si ils sont bien mis en avant et ici c'est un peu mal géré, on veut tout faire trop vite au point de tomber sur des incohérences ou scénarios forcés, le jeune prêtre qui accompagne Sœur Ann m'apparaît pour le coup, et vu les circonstances, un peu trop stoïque après la mort de sa sœur au point de perdre toute crédibilité.

Malgré tout, j'apprécie l'évolution de Sœur Ann qui arrive à prendre du recul et gagner en maturité dans la seconde partie. Je trouve aussi réussi la relation maître/élève qu'elle a avec son professeur.

Il y a des effets spéciaux plutôt crédibles qui donne un vrai impact visuel à certaines scènes.

Un film intéressant mais globalement un peu maladroit dans son message féministe. Reste que le récit est captivant et que le parcours initiatique de Sœur Ann est un des points forts du film.

Publié le 24 Mars 2024

Prince des Ténèbres

Prince des Ténèbres

par Hades

Sans doute le film le plus confus de Carpenter dans une volonté d'associer Science et religion à un très haut niveau.
Ce n'est pas sans intérêt et ça apporte de la nouveauté à la filmographie Carpenter mais ça peut s'avérer par moment assez confus.

Reste que l'émergence d'un mal au travers d'un liquide verdâtre à de quoi attirer l'attention, surtout quand à sa propagation.

Donald Pleasence tient ici un de ses meilleurs rôles en tant que prêtre animé par une conviction inébranlable très bien retranscrite par l'acteur.

Si le film souffre d'une certaine lenteur, il offre quand même quelques moments de frissons. Mais il n'est clairement pas à la hauteur d'autres grands films du réalisateur comme "The Thing" qui avait placé la barre très haute.

Film de bonne qualité mais qui souffre de son rythme, de dialogues pseudo-scientifiques/ religieux pas toujours convaincants et de certains personnages stéréotypés.

Publié le 23 Mars 2024

EXistenZ

EXistenZ

par Blockhead

Comment jouer à ce jeu en X et Z ? Il suffit de relier la console en forme de sein flasque à votre colonne vertébrale avec un cordon très ombilical… Comme toujours chez Cronenberg, les règles sont organiques, psychiques et fantastiques : eXtra perverSion du ludiQue !

Publié le 22 Mars 2024

Glass

Glass

par Hades

Enfin le crossovers des films "Incassable " et "Split" qui allait mettre en avant le duel épique entre David et Kevin alias la bête. De plus, la réapparition de Elijah promettait tout une complexité machiavélique qui apporterait un plus à l'histoire. Qu'en retenir de ce film ? Et bien, les promesses vendues sont loin du résultat final pour autant ce n'est pas un mal en soi car le récit prend vite une tournure conspirationniste qui interroge notre moral, ainsi qu'un rationalisme incarné par une psychiatre manipulatrice au possible, magistralement interprétée par Sarah Paulson.

Loin de se détourner des codes du comics qui avaient été le sujet central de "Incassable ", Shyamalan exploite beaucoup plus loin cette aspect en jouant sur une approche sociologique et conspirationniste. Ici, l'ennemie n'est pas celui qu'on croit, ce n'est ni la bête ni Elijah qui sont les grands ennemis mais un groupe dont les origines et motivations restent en partie floues. L'arme de cette organisation est l'approche psychologique via un rationalisme au limite de l'absurde mais qui reste crédible. Encore une fois Shyamalan interroge le public mais cette fois par la présentation d'un rationalisme comme arme de dissuasion.

Et le fameux duel? Oui il a bien lieu en trois actes. C'est une confrontation assez intense et les rebondissements sont assez fameux. On y ressent la violence et la tension, finement orchestré. Par contre, ce n'est pas l'enjeu principal du film même si ça reste plaisant à voir.

Elijah reste un fin manipulateur qui dans l'ombre orchestre un vaste plan dont on ne comprend l'intensité des enjeux qu'à la fin mais c'est vraiment efficace. Samuel Jackson livre ici une performance d'une grande qualité et devient littéralement la grande star du film, un peu au détriment de James Mc Avoy et Bruce Willis qui pourtant ne demeritent pas non plus.

La fin a un côté un peu amère et tragique mais rend hommage à ses trois personnages iconiques que sont David, Elijah et Kevin, sublimée par une musique au combien touchante. Un plaisir de revoir les autres protagonistes de cette trilogie qui finalement sont la pour apporter la vraie conclusion à l'histoire.

Un film beau et tragique qui valorise la croyance et montre la nocivité d'un rationalisme contrôlé.

Publié le 20 Mars 2024

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