Court Métrange 2015 : Le compte rendu

Samedi 17 octobre 2015

Séance publique

Juliet de Marc Henri Boulier

Dans un futur proche, la société SEED lance avec succès JULIET, la première génération d’êtres synthétique de compagnie. Mais à mesure que la technologie évolue et que les nouveaux modèles se succèdent, l’Homme peine de plus en plus à trouver sa place...

Un sujet bien traité et bien réalisé. Très amusant et pertinent. Une belle réussite.

Chez moi de Phuong Mai Nguyen

La mère d’Hugo est rentrée à la maison. Le lendemain, lorsque Hugo se réveille, il trouve des plumes noires qui parsèment sa maison...

Métaphore intéressante sur les familles recomposées. J'ai bien aimé.

La Contribution de Chloé Delaume

2084. La crise économique mondiale, les catastrophes écologiques et l’épuisement des ressources naturelles ont contraint les Nations Unies à adopter une Contribution. Chaque fin d’année un pays tiré au sort doit éliminer tous les individus âgés de 30 ans...

Un film bien cynique, original mais un brin maladroit. A voir quand même.

The fish of my life de Julius Siciunas

Une ferme perdue au fin fond de la campagne. Deux vieillards y habitent. Il y a très longtemps de cela, ils s’étaient aimés passionnément. Depuis la routine s’est installée...

Amusant. A voir une fois. Pas sûr que le film résiste à une seconde vision tant il est porté et n’existe que pour son effet de surprise.

20Hz de Chris Keller

L’oreille humaine peut détecter des ondes sonores allant de 20 à 20 000 hertz, ce qui ne représente qu’une infime partie de l’éventail des fréquences. Nous ne captons pas la plupart des sons qui nous entourent...

Pas folichon. Jump scares faciles. N’effrayera que les novices en cinéma fantastique.

Golconda de Manuel Perrone

Le réveil sonne toujours deux fois. La première, il sonne. La seconde: aussi. Mais que se passe-t-il entre temps ?

Meh! What The Fuck total! C'est juste de l'absurde, on accroche ou pas.

Dernière porte au Sud de Sacha Feiner

«Le Monde, ce sont des étages, faits de pièces et reliés par des escaliers». Telle est la vision d’un enfant et de sa seconde tête siamoise, emmurés par leur mère dans le manoir familial depuis leur naissance... jusqu’au jour où, apercevant une étrange lumière, ils jurent de trouver le bout du Monde.

Sublime! Très bien raconté et animé. Une fable dure et cruelle. Vous n’en sortirez pas indemne.

Séance Territoires aux styles

Subotika de Peter Vokart

Subotika : une île peu connue de l’autre hémisphère. Pour stimuler le tourisme dans la république, le ministre des affaires étrangères commissionne un film publicitaire. Une oeuvre filmique sur un pays magique doté de site extraordinaires, de visions grandioses et de quelques problèmes mineurs...

Une fausse publicité pour un pays imaginaire très bien faite, dans un esprit et une esthétique très proches des cinématiques du jeu-vidéo Fallout. Un peu longuet tout de même, la blague est un peu trop étirée.

Splintertime de Rosto

Une bande d’esprits somnole à l’arrière d’une ambulance qui ne retrouve plus sa route...

Euh... mouais. Très imaginatif et symbolique. Visuellement top, mais il faut adhérer. Le principe fait penser aux films Reeker.

Tsunami de William Fullagar

Au lendemain d’un tsunami un Japonais qui s’est réfugié dans le déni fait la rencontre d’un Esprit de la Mer, il réalise alors la nécessité d’accepter la réalité et de faire son deuil...

Pas ma came. Joli mais un peu banal.

Territoires de Vincent Paronnaud

Pyrénées, 1957. Pierre arrive sur l’estive avec son chien et ses brebis. Il craint la menace du loup et ne se doute pas de celle, plus sourde mais plus féroce, que représente le peloton de parachutistes sur lequel l’armée effectue des tests secrets...

Visuellement, c’est splendide. Les images des montagnes sont époustouflantes. Malheureusement, l’histoire met trop de temps à démarrer. Par contre le film est très réussi quand il s’anime.

Symphony No. 42 de Réka Busci

Dans ce film le réalisateur a choisi un mode de narration peu conventionnel. Il nous présente un univers subjectif au travers de quarante-sept scènes. Des événements anodins, reliés entre eux par association d’idées, expriment la cohérence « irrationnelle » de notre environnement. Le caractère surréaliste des situations découle de l’interaction entre la nature et les humains...

Séance Make it short

Beauty de Rino Stefano

Les plus importantes émotions de la vie, de la naissance à la mort. Amour, sexe, souffrance, peur... Beauty est un magnifique hommage à la puissance de l’art.

Splendide. Cela a dû demander au réalisateur un travail de fou pour animer tous ces tableaux. Incontournable.

Nocturne de David F. Geiser

A l’issue de la dernière séance, l'opérateur éteint le projecteur du cinéma. Mais quelque chose ne tourne pas rond...

Pas génial. De bons effets de réalisation, mais un scénario qui manque de clarté tout en étant très cliché.

The Waldgeist & Me de Joe Bichard

Une sombre fable à propos d’amour et de... démembrement.

Un tout bon film, drôle et intelligent. Must see!

Tiger de Jacob Chelkowski

Tom est un jeune cadre dynamique comme tant d’autres. Chaque soir lorsqu’il rentre chez lui, l’attend son mignon petit "chat"...

Un film bizarre qui n’a pas manqué de faire réagir les spectateurs à la sortie de la séance. Inutilement sexuel, très misogyne, le film peut être vu comme les fantasmes de son réalisateur. Des fantasmes étranges en l’occurrence... Au moins il se sera fait plaisir sur le tournage.

Rien ne peut t’arrêter de David Hourregue

Lucie apprend la mort de celui qu’elle aime suite à un accident. Elle se lance alors dans une course folle pour changer le destin...

Mouais. Mais non. Bien fait, mais bof. Et la musique n’est pas folle.

Séance Carte blanc toxic

Dieu reconnaîtra les siens de Cédric Le Men

Un soir d’août 1975. Dans une maison isolée, quelque part dans la campagne française, un couple et ses deux enfants vaquent à leurs occupations. Rien de notable en apparence, hormis la fièvre que couve la cadette. Mais la radio diffuse un message alarmant : les morts se sont relevés et marchent parmi les vivants, cette menace doit être éradiquée sans délai...

Un court métrage très réussi, prenant et bien réalisé (le film a réussi à me faire sursauter, la seule fois du festival). Dommage que le contexte ne soit pas plus développé et que certaines zones d’ombre subsistent.

Father & Son de Julien Deka

William et Jake, père et fils, duo d’exorcistes, se rendent au chevet d’une jeune fille pour la délivrer du démon qui la possède. Au court de la nuit, la frustration de Jake envers les méthodes peu orthodoxes de son père ne fait que s’intensifier...

Un excellent film d’horreur, tout simplement. Sa longueur en fait quasiment un épisode de série. Scénario original, acteurs impeccables et réalisation maitrisée. Que vous faut-il de plus?

Mirror, Mirror de Enguerran Prieu

Dans une boite de nuit, Alice, décide d’aller faire un tour aux toilettes pour se remaquiller ... cependant elle va constater qu’il se passe quelque chose d’anormal...

Ce mini court métrage d’une minute a été tourné/monté en 24h, avec le défi technique d’être uniquement tourné au téléphone portable. Trop court pour être jugé, mais la performance technique doit être saluée.

Killed by Death de Enguerran Prieu

Un homme s'introduit dans les loges de Lemmy afin de lui dérober ses santiags. malheureusement pour le voleur, ces bottes ont une malédiction qu’il va aussitôt regretter...

Réalisé en 48 heures sans aucun budget, ce court est sympa pour qui aime le métal.