Le Procès 1962
Synopsis
Un matin, Joseph K. (assistant de direction dans une administration) est réveillé par un homme qui lui annonce son arrestation. Abasourdi, Joseph K. se rend compte peu à peu qu'il est la victime d'un véritable complot. Tout le monde l'accuse, ses amis comme ses ennemis. Usé, il finit par douter de lui-même de son innocence...
Anecdotes
Ce film est le seul, avec Citizen Kane que Welles ait pu maîtriser de sa conception au montage final. Celui-ci le considère d'ailleurs comme l'un de ses plus personnels.
L'adaptation est dans l'ensemble très fidèle au roman de Kafka même si le réalisateur décide de placer d'emblée le film dans l'onirisme, à la différence du roman où la montée dans celui-ci est progressive, et place la fameuse allégorie de la porte en ouverture du long métrage. De plus, Welles change la fin du roman en remplaçant l'exécution au couteau par une évocation de l'arme atomique.
A noter que dans la version anglaise, Orson himself double une dizaine de voix de personnages, pour cause d'accent ou de phrasé inadéquats.
A noter aussi que le film présente l'une des rares applications du procédé d'animation dit de "l'écran d'épingles" (l'ouverture du film), très complexe à réaliser.
Critiques Spectateurs
Je suis innocent!
Joyau oublié