Snuff 102

Un psychopathe s’amuse à torturer, taillader, violer et tuer des femmes ayant la malchance de croiser son chemin. Considéré comme abominable, Snuff 102 est un soi-disant film documentaire d’un réalisme dérangeant. Il est bel et bien horrible, mais dans le mauvais sens du terme. L’histoire est inexistante. On navigue entre un profond ennui des plus affligeants et des scènes de tortures scabreuses et totalement gratuites. Pour l’avoir vu en version originale non sous-titrée, j’ai tout saisi sans aucun problème. On se rend compte que tout n’est qu’un vulgaire prétexte pour nous fournir des moments de souffrances atroces. Le réalisateur nous submerge d’images et de scènes innommables. Surtout, en ce qui concerne les animaux. Je ne supporte pas le snuff animalier dans les films. C’est un procédé d’une cruauté sans nom. Chaque plan retranscrit un amateurisme navrant (mise en scène, rythme…). Toutefois, il faut concéder au film qu’il conserve une certaine ambiguïté dans la véracité de ces images. Du message de départ signifiant que les scènes suivantes sont réelles aux moments les plus difficiles, Snuff 102 laisse planer le doute sur ce que l’on regarde. Toutefois, lorsque le générique de fin se déroule, les dernières phrases indiquent qu’il s’agit d’une fiction. Toute ressemblances avec des personnes réelles seraient fortuites. Toujours est-il que l’ambiance crasseuse et malsaine nous écœure. Le film est difficile, on se demande si le cinéaste ne teste pas nos limites étant donné qu’il n’y en a aucune dans son film. On détourne le regard, on avance une scène de torture traînant en longueur. 1h40 de démence où le mot perversion prend tout son sens. En conclusion, Snuff 102 mérite sa réputation de film sadique, fétide et pernicieux. Même pour un public averti, le film de Mariano Peralta recèle des moments pénibles.

Film considéré comme quasi in-regardable ? C'est le mot ! Parce que pour regarder quelque chose il faut déjà savoir quoi... Il n'y a rien à voir sauf quelques petits morceaux où éventuellement si on ne se surveille pas on peut se prendre à laisser échapper un "ouille" d'une bouche déjà empâtée par le sommeil (pour exemple le passage où les seins d'une femme sont étalés sur une table pour y finir cloués... m'ouais on a déjà vu quelque chose de ressemblant dans l'idée à la différence que ça se passait il y a quelques 1979 ans) Tout est tourné dans l'ombre (pour pas dire dans le noir) c'est mal filmé, pas un plus petit début de commencement de cadrage (mais euh c'est pour faire style on fait docu... ah pardon) ça remue tout le temps, ça passe d'une scène à l'autre sans même un minimum d'enchaînement (entrecoupé de bouts d'interview de ce que je suppose être celui qui joue le réalisateur du doc) et pour combler le tout l'utilisation d'une caméra datant d'avant guerre (et je parle bien de celle de Sécession) n'arrange rien à l'affaire. Bon je critique mais si ça se trouve j'ai raté les vraies scènes choc puisque j'ai bien tailladé dedans à chaque fois qu'il était question de filmer des animaux (et allez, 1000 point de moins pour ça) Enfin ce... truc (?) prouve une chose, les espagnols sont capables du meilleur mais aussi du pire, ce qui finalement est peut-être l'exception qui confirme la règle.