Esther

Après le décès de leur bébé, un couple décide d’adopter un enfant pour lui offrir tout l’amour qu’il mérite. Ils font la connaissance d’une petite fille surprenante, elle se nomme Esther. Certains films se sont déjà essayer à mettre à mal l’image de nos chers bambins à l’écran. La malédiction en est l’exemple parfait et le plus connu. On peut également citer le très bon film de Joseph Ruben, Le bon fils. Orphan se situe à l’aune de ses deux productions. Le climat oppressant, ainsi que les ficelles du thriller psychologique son parfaitement exploitées. Il est très intéressant de pervertir l’image même de l’innocence. Attribuer à une enfant des traits de caractères qui, en théorie, sont uniquement imputables à l’adulte remet en cause nombre de questions et, pourquoi pas, des croyances religieuses. Ces dernières sont incarnées à l’écran par la Sœur Abigail. Celle-ci se refuse à croire qu’une simple enfant pourrait être à l’origine de crimes odieux. Pour interpréter Esther, Isabelle Fuhrman se révèle d’une troublante crédibilité. Elle compose son rôle sobrement avec une inventivité déconcertante. Le mal a un visage d’ange. Les autres acteurs sont également remarquables, mais sont effacés face à la prestation d’Isabelle Fuhrman. Toutefois, le film n’est pas exempt de défauts. Certaines scènes traînent inutilement en longueur. Une carence pardonnable puisqu’il s’agit d’un thriller psychologique. Le point qui m’a dérangé est son dénouement. Même si l’on est loin d’un « happy end », le réalisateur ne va pas jusqu’au bout de ses idées et redore quelque peu l’image des enfants au vu de son explication finale. Pour conclure, Orphan est un film inquiétant et savamment orchestré. Il est à regretter que l’on sombre dans le politiquement correct lors de sa conclusion, même si celle-ci est astucieuse.

Je m'attendais à un film plus que banale en voyant les bandes annonces et autres. Et bien je dois avoué que j'ai pris ma claque.Le film ne tombe pas dans des clichés et autres stréreotypes en tous genre, que beaucoup de production de genre du moment sont tombés. Le twist de fin n'est pas trés con méme si on peut le deviner avant la fin du film, plin de petit indice peuvent nous faire deviner que........ Voila je vais pas dévoiler quand méme mais courait le voir absolument. Enfin un film de genre valable comme on n'en à pas vu depuis un petit moment.

Sans inutilement spoiler quoi que ce soit, je n’irais pas par quatre chemins. Le film de Jaume Collet-Serra est un joyau du thriller horrifique pour enfant (rires). Avant tout ce cauchemar sur pellicule n’aurait jamais été possible sans le casting. Ce dernier est vraiment excellent et le choix des comédiens ne se fit certainement pas à la roulette russe. Il suffit de regarder comment la jeune Isabelle Fuhrman nous berne constamment du début à la fin. Et ce avec une facilité déconcertante qui ne peut pas laisser de glace. Un rôle certes difficile mais à la hauteur de son immense et jeune talent. Elle est adroitement secondée par une Vera Farmiga plus ou moins habituée au genre. Souvenez-vous du moyen JOSHUA de George Ratliff ou elle interprétait une mère très chamboulée. Quant à Peter Sarsgaard son personnage de père crédule peut effectivement énerver mais cela serai sans compter sa bonne interprétation. Il n’était pas aisé de devoir être constamment crédible lorsque l’on joue dans un film avec un scénario pareil. Les enfants qui pètent des plombs au cinéma et bien ce n’est pas tout les jours. Le peu de bandes disponibles n’étant pas toujours très réussies, le genre n’a quasiment pas de digne représentant mis à part un juste bon LE BON FILS avec Macaulay Culkin. La donne a aujourd’hui changée grâce à un réalisateur prometteur qui a su donner à son histoire affolante toute la richesse, la tenue et la force nécessaire. En résulte une folie infantile sortie de nulle part sur une famille fraichement reconstruite après plusieurs drames. A ce titre la scène d’introduction fait son effet. Simple mais directe et surtout efficace. Donnant la couleur pour la suite qui sera encore plus tétanisante et étonnante que le début. Et lorsque les temps morts auraient pût pointer le bout de leurs nez avec un metteur en scène moins impliqué et bien celui-ci s’arrange pour basculer nos pré-requis. Grâce à des séquences assez cruelles dont nous avons encore du mal à croire tellement elles sont crument et fraichement amenées. La fin sera d’ailleurs le point culminant de tout ce que le film nous aura fait endurer. En plus d’être malsaine, elle nous balance en pleine face un final qui n’est vraiment pas heureux. De l’action et de l’émotion condensés dans un dernier quart d’heure tonitruant à faire pâlir les plus grands. Tout ou presque est réussi même les deux génériques ! N’est-ce pas assez inhabituel pour s’y attarder ? Malgré mon enthousiasme pour ORPHAN, je vous laisse deviner comment je n’appellerai surement pas ma future fille…

Une claque, une bombe, un coup de massue, tels sont les qualificatifs que l’on pourrait utiliser à la vision de ce film. Il est de ces films dont on n’attend pas forcément quelque chose en particulier et c’est ceux-là même qui vous explosent en pleine gueule ! L’histoire est somme toute assez simple : une famille adoptant une fillette de 9 ans et essayant tant bien que mal de la faire accepter par son entourage. Là où j’applaudis, c’est dans le traitement des personnages : la mère qui a subi un traumatisme de la perte d’un enfant et s’est réfugiée un moment dans la boisson, le père qui apparemment doit se faire pardonner un secret à sa femme et 2 enfants dont l’une est sourde et l’autre est bien trop occupé par ses jeux vidéos que pour s’apercevoir qu’il n’est pas seul au monde. Ajoutez à cela des non dits et vous croirez sans peine à la matérialisation de cette famille. Les films qui dépeignent ce genre de famille sont légions mais le problème réside tjs dans le traitement des personnages et leur manque d’épaisseur. Parlons de la star du film : Esther : très avenante au début du film : processus classique de la séduction ou comment tout faire pour plaire à l’adulte, véritable manipulatrice, elle n’hésitera pas à éliminer de manière subtile les gêneurs mais également à rallier à sa mystérieuse cause les esprits les plus faibles, car qui dit influencés dit aussi influençables ! Des enfants dérangés, on en a vu des tas. Le panel est assez large que pour en avoir vu des bons comme des mauvais mais là, je dois dire que cette petite Esther est la plus convaincante qu’il m’est été donnée de voir ! Non, s’il devait y avoir un point faible, ça ne serait sûrement pas dans le casting, que du contraire. L’histoire quant à elle est jalonnée de moments clés qui nous permettent d’en savoir à chaque fois un peu plus sur l’orpheline mais pas assez évitent par là même les habituels clichés. Tout cela est mis en place de manière adéquate afin d’en assurer le dénouement à la fin du film. Et la fin ! Quelle fin !!!!!! Elle est comme le climat du film : elle fait froid, terriblement froid dans le dos. La manière dont elle est amenée est telle que j’ai eu l’impression (à l’instar d’un des personnages) de tomber de plusieurs mètres dans le vide. Des films comme ça, j’en redemande !

Trés bon film, un peu lent au début mais vraiment excellent!! ca faisait longtemps que je n'avais pas eu une aussi jolie surprise (et pourtant je regarde des films du genre 3 ou 4 fois par semaine!!) la fin est bluffante, le désarroi de la mère est palpable et communicatif et la naïveté du père est tout a fait énervante, quand à la petite peste d'esther on a qu'une envie c'est de la voir morte ......*plus manipulatrice et méchante qu' un "adulte".

ça mérite bien un 9 tout ça