Rockula

Alors nous suivrons les aventures d'un vampire rockeur (logique pour le titre, sinon, s'il aurait été vendeur de lingerie féminine ... 'Stringula' ou vendeur d'accessoire érotique, 'Godula', etc, etc, etc) qui est tout sauf intelligent, car le pauvre au début de sa vie, un pirate (Jack Sparow ?) a tué (oooh!) sa bien aimée (le salaud !) et depuis 300 ans il vit la naissance et la mort de sa bien-aimée, qui périt toujours de la même façon, sous les coups d'un pirate (mais en 1990 c'est plus un vrai, hein, juste un gars déguisé) et en 300 piges il a jamais été foutu d'anticiper cà. Il aura fallu qu'il devienne une star du rock (et ouais ca a été long parce qu'entre Hendrix, Rolling Stones et compagnies, y'en avait du beau monde talentueux et l'attente pour lui et sa chiasse de zic a été loooooongue) pour enfin se décider à changer son destin (et bien ... 300 ans pour ce décider, j'espère qu'il arpente pas les fast-food !)

Bon le film s'accapare plusieurs styles, comédie musicale et fantastique mais se ramasse (à l'exception de la comédie) sévère sur les autres. Musicalement c'est pauvre et on voit bien que les chansons ne sont là que pour allonger la durée du film car logiquement dans un film musical les chansons ont pour but de faire avancer l'histoire (cf : Sweeney Todd de Burton) niveau fantastique, c'est très limite ... 'Bon mon gars tu colles deux fausses canines à un gars et fait lui faire une transformation en chauve souris et classe moi ca en fantastique !'

La comédie sauve à peu près les meubles dans cette histoire plus que niaise, les comédiens qui ont l'air de prendre beaucoup de plaisir à s'amuser avec leur rôle nous transmettent leur bonne humeur ainsi que les discussions entre les protagonistes sont, la plupart du temps, marrantes. Et puis le film propose plusieurs idées farfelues dont "comment modernisé les tombes des cimetières" (vraiment ce passage vaut le coup d'oeil à lui seul) et même une solution de "pourquoi les vampires n'ont pas de reflet".