The Dark Knight Rises

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Portrait de Papa jupiter Papa jupiter
America's Most Wanted - 461 critiques
publié le 25/07/2012 - 14:27
10
 

Pourquoi tombons-nous ?

C'est pour mieux nous relever, dixit Thomas Wayne. Et ce n'est pas Batman qui viendra le contredire ! En effet, le chevalier noir (qui n'est plus que l'ombre de lui-même) va connaître une terrible descente aux enfers qui n'est pas sans rappeler le fameux arc "Knightfall" que les lecteurs connaissent bien. Toujours handicapé par ses blessures (physiques et morales), Bruce Wayne se terre dans le manoir familiale tout en laissant Wayne Enterprise faire faillite. Cette situation, qui emboîte parfaitement le pas au final de l'opus précédent, est présentée de manière très très lente. Pour ainsi dire, c'est un peu destabilisant pour ceux qui ont vu les débuts tonitruants de "Batman Begins" et "The Dark Knight", mais c'est dans la logique des choses : l'ensemble de Gotham est encore sous le choc du plan machiavélique du Joker et de la disparition tragique d'Harvey Dent. Dans cette ambiance sombre et tragique, on a tout de même le droit à plusieurs moments jubilatoires comme, par exemple, l'attaque de l'avion de la CIA ou encore l'introduction fort sympathique de Selina Kyle. Passons rapidemment sur le cas John Blake, qui découvre un peu trop facilement à mon goût l'identitée secrète de Batman. Malgré ce léger faux-pas, Joseph Gordon-Levitt donne de la consistance à son personnage, bien plus important qu'il n'y parait. C'est alors que débarque l'immense, que dis-je, le monstrueux Bane, interprété avec brio par Tom Hardy (Bronson quoi, respect !). Le zigoto a dépassé mes esprérances en s'apropriant littéralement la personnalité du mercenaire masqué. A l'instar du regrétté Heath Ledger, Hardy nous compose un Bane plus vrai que nature, parfait pour l'univers réaliste si cher à Nolan et à des km de l'interprétation foireuse de Jeep Swenson dans le "Batman & Robin" de sinistre mémoire. Intelligent, charismatique, impressionant, brutal, sans pitié, calculateur et même touchant (voir la scène où il confesse son amour pour Talia sans le moindre mot), il permet à son personnage d'être le centre d'attention du spectateur au détriment d'autres acteurs pourtant si bons : Morgan Freeman (égal à lui-même), Michael Caine (un peu absent mais qui détient la meilleure scène de toute la trilogie ou, tout du moins, la plus bouleversante) et Gary Oldman (LE commissaire Gordon du comic, pas la statue de bronze qu'était Pat Hingle). Avec tout ça, on oublierait presque de parler d'Anne Hathaway, tout aussi géniale en Catwoman : une voleuse mystérieuse aux motivations très ambiguës qui laisse planer le doute un bon bout de temps quant à son alignement. Bonne ou mauvaise, à vous de voir. Mais, et Bruce Wayne dans tout ça ? C'est clair qu'il passe un peu au second plan pendant une partie du film, mais c'est pour mieux le faire revenir par la suite. Taper "Knightfall" sur google et en une image vous comprendrez mieux ce que je voulais dire par descente aux enfers. Brisé au sens propre par Bane (baston d'anthologie avec juste respiration et bruits de fractures, j'ai eu mal pour lui le pauvre), il va puiser en lui jusqu'à sa dernière sensation pour venir à bout du colosse. Une tentative vaine qui se soldera par un emprisonnement et une douloureuse "résurrection" pour l'enfant chérie de Gotham. Entre la fulgurance des scènes d'action, la photographie tout bonnement somptueuse et le passé qui revient à la charge (Raz Al Ghul & Co), Christian Bale confirme bien qu'il est le meilleur Batman, ni plus ni moins. Soutenu par une bande son danstesque signée Hans Zimmer (la partie en arabe donne la chaire de poule putain !), les presques trois heures de métrage passent à une vitesse folle avec un final aux petits oignons : la partie avec le Batwing est extra mais c'est la façon de clore le chapitre qui en met plein la vue. Sans trop en révéler, je dirais juste que Batman entre dans la légende et devient un symbole comme le voulais Bruce Wayne dans "Batman Begins". Ce bouquet final est tout de même plombé par Marion Cotillard, qui donne l'impression d'être une débutante lors d'une scène hyper importante de l'histoire. Sérieux, vous allé vous marrer tellement son interprétation est naze, indigne du boulot effectué par toute l'équipe. Heureusement que la séquence finale (avec un clin d'oeil magique adressé au "Boy Wonder") clot cette trilogie de façon magistrale. Après, savoir si "TDK" ou "TDKR" est le meilleur, je dirais simplement qu'ils se complètent parfaitement et que c'est sur l'ensemble de l'oeuvre de Nolan qu'il faut juger. Bon courage à celui qui prendra la relève donc, et un grand merci à Monsieur Nolan pour cette version de l'homme chauve-souris désormais culte, la meilleure, à jamais...
Portrait de Goodmad Goodmad
Serial Killer - 873 critiques
publié le 25/07/2012 - 11:26
10
 

This is the end... Beautiful friend

La fin grandiose d'une trilogie qui l'es tout autant. Malgré ses petits défauts, The Dark Knight Rise est surment le meilleur de la saga et indiscutablement le plus sombre. Après un debut un peu faible qui pourrait ne pas rassuré le spectateur septique, pas de panique, la dernière heure et demi vire dans une ambiance incroyablement apocalyptique et terriblement sombre. Pas besoin d'en dire plus pour le moment, allez vite le voir!

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