Mission Commando

Avec Kevin Sorbo, on sait toujours qu'on va tomber sur du cinoche de série B, voir de série Z. Kevin, c'est Hercule ou encore tolerance zero 2 et 3 ou encore l'affreux Paradox (pour ne citer que ce que j'ai vu, mais la liste des films aux critiques massacrantes dans lequel il joue est plus longue que le goden gate. Bref, une valeur sure dans le nanar, un peu comme Steven seagal par exemple. Le titre du métrage "Mission Commando" montre lui aussi que l'on va nager dans les eaux troubles du cinéma de seconde zone. Un pléonasme en 2 mots certes, mais surtout un titre bien bidasse qui ne se cache pas de son côté mono-neuronal. Mais ce qui vraiment met la puce à l'oreille, c'est l'histoire : des militaires (présent pour un prétexte bidon) dans une jungle ou un gros vilain sachant se mettre invisible les chasse. On nage en plein mockbuster. Mais la ou certains Asylum s'amuse a parodier ou a faire des histoires tres différentes (les transmorphers, titanic 2, megapiranha), la, on nage en repompage honteux avec des scènes pratiquement identiques, le talent et schwarzy remplacés par une photo minable et Kevin Sorbo. Malgré ça, on passe un moment agréable si l'on prend Mission Commando comme un hommage fauché à Predator. Certaines scènes d'actions arrivent a etre bien fichues et mine de rien, on retient assez bien les personnages, ce qui est assez rare dans ce genre de production au budget pratiquement nul. Certaines répliques grasses et graveleuses sont les bienvenues par leur côté assumé. Sans être un film qui marquera l'histoire du cinéma, et grâce a son aspect sans prétention (effet majoré par sa photo absolument dégueulasse) on passe un moment distrayant ou le cerveau se repose.