Terror hospital
Critiques Spectateurs de Terror hospital
De : Anthony C. Ferrante
C'est la nuit d'Halloween. Cinq étudiants ne sachant pas trop comment s'occuper en cette occasion, décident d'explorer l'hôpital désaffecté (et soi-disant hanté) de Santa Mira.
Emmett, l'un des membres du groupe, a justement de truffé l'endroit de pièges débiles censés faire sauter au plafond ses petits copains.
Emmett, l'un des membres du groupe, a justement de truffé l'endroit de pièges débiles censés faire sauter au plafond ses petits copains.
Mais, le jeu va rapidement tourner au cauchemar lorsque ses comparses le retrouvent terrifiés par des choses spectrales et très peu amicales...
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publié le 09/12/2010 - 10:42
La terreur est restée à l'accueil
Là encore, on demeure stoïque face à une absence totale d’ambiance. On ne dit jamais assez que la bande son contribue majoritairement à la réussite d’un film. A fortiori, elle créée une atmosphère palpable où l’on se prend à s’impliquer dans l’histoire. Or, dans le cas présent, les bruitages, aussi discrets que ces bons vieux fantômes aigris, et la musique, anecdotique au possible et beaucoup trop rare lors des moments de tension, se révèlent dépourvus d’âmes. C’est plat, redondant et terriblement ennuyeux ; tout comme le rythme du film qui finit rapidement par tourner en rond dans cet hôpital pour le moins insalubre. Même l’idée de départ de créé un sentiment de paranoïa par le biais de la possession tombe rapidement à plat. Au lieu d’entretenir le doute, on devine aisément qui est véritablement sous l’emprise du spectre. On finit par se désintéresser du film à tel point que ce qui arrive au protagoniste (en bien comme en mal) nous laisse complètement indifférent. Il demeure des trucages assez bien fichus (les décompositions) qui pourraient ravir les amateurs de gores le temps de deux ou trois séquences. En dehors de cela, il faut reconnaître que Terror hospital n’a rien pour plaire.
Bref, nous avons droit à un sous-produit qui, de par son cadre, pourrait faire songer à Dark floors. Même si ce dernier était loin d’être un modèle du genre, il disposait d’une photographie somptueuse, rattrapant la faiblesse de son scénario. Avec Terror hospital, rien ne se démarque afin de lui trouver quelques excuses. Un film des plus conventionnels qui ne suscite aucune émotion, ni peur, ni dégoût et encore moins une quelconque empathie pour ses protagonistes. Une nuit d’Halloween bien fade.