Chiens de Paille

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Portrait de Nandrolone Nandrolone
Serial Killer - 741 critiques
publié le 24/03/2014 - 23:31
10
 

Straw Dogs

Je suis le premier surpris car je m'attendais réellement à voir une daube, rare sont les bons remakes et ce Straw dogs de 2011 est vraiment très bon.

A comparer à l'original, (car faut bien comparer surtout que je l'ai vu il y'a peu de temps) celui ci n'est ni meilleur, ni moins bon, il est différent. L'ambiance glaciale et glauque à disparu laissant place à une ambiance plus chaude et direct, le coté vraiment cul-terreux des personnages à disparu également laissant place à des personnages plus civilisés, si dans l'original on pouvait ressentir dans le comportement des habitants du village une habitude à ce faire justice soit même, dans celui ci on ressent beaucoup plus le coup de folie, c'est bien fait, tout comme le comportement du couple plus réaliste dont la "vengeance" ressemble plus à de la défense. l'ensemble à donc été modernisé et gagne sa propre identité sans pour autant rendre désuet l'original qui garde tout son charme et son efficacité. La fin est excellente, c'est très bien fait. Bravo aux acteurs.

Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 02/03/2014 - 22:58
8
 

Bienvenue chez Les chiens ! !

Je me suis fait avoir....je croyais trouver la version de 1971, et je suis tombé sur celle de 2011, tant pis !

Alors certes c'est l'opposition entre ce jeune couple très sophistiqués qui arrive, rénové la maison du père de la fille avec celle des....autochtones, très Amérique profonde !Que voulez-vous ce jeune réalisateur est trop cultivé, pour tout ces rustres, (par contre le coup^du sermon du prêtre est à mon sen un manque de tact)...en m^me temps aussi gare au stéréotypes, qui dit être de la campagne ne dit pas forcément être ignare !

On voit les choses évoluées au fur et à mesure, et que vous voulez vous que je vous dise, ce jeune couple n'est pas à son aise chez tout ces ruraux surtout lui.

Curieux , mais finalement cette bande de "Redneck " va allez contre ses propres principes. Eux qui prônent , l'amour du seigneur, eh bien ils ne vont hésitez a aller contre ces préceptes.Je crois que ce qui est le plus significatif, c'est ce qu'ils ont contre ce pauvre bougre qui est l'idiot du village, dont ils ne veulent surtout pas qu'il s'approche de leurs filles ! (par contre dans ces cas là il aurait été aussi intelligent de dire à leurs filles de en pas s'approcher de lui), carrément tribaux les mecs !Par contre, pas de racisme "classique " chez ces gens là, car leur shérif est un homme de couleur !

Est ce choquant ?, non pas tant que ça !peut -être la séquence du viol , qui est plutôt suggéré ?. Bon c'est un viol explicite, même si pour le violeur se n'en est pas un , à la limite ce n'est jamais qu'une liaison charnelle avec son ancienne petite ami...mais bon qu'est ce qu'un violeur n’inventerai pas pour justifier son acte !

L'ensemble est très bien mené avec des personnages bien réalisés, je pense au "coach ", brillamment interprété par James Wood, qui décidément à un point commun avec notre Serreault national, c'est qu'il est parfait pour jouer le rôle de vieilles ordures !

Et dans la séquence finale, on a curieusement le même dilemme que dans le film "américan nightmare". Lui refuse de livrer ce pauvre bougre à la vindicte populaire....mais elle pas vraiment !. Et la ces jeunes gens vont par nécessité contre leur propres principes.

ce qui est bien, c'est que le réalisateur évitera de nous faire savoir si cette vindicte à l'encontre de ce pauvre bougre était justifier ou pas SPOLIER vous ne saurez pas si il a agressé cette jeune fille ou pas FIN SPOLIER Et c'est une bonne chose sinon nous spectateur aurions perdu notre sens critiques sur la conclusion de ce film.

Portrait de Ghylin Ghylin
Graine de psychopathe - 186 critiques
publié le 03/12/2011 - 01:39
8
 

A quoi bon?

David et Amy Sumner, scénariste et actrice, déménagent dans la ville natale d'Amy, dans le Sud des Etats-Unis. Là-bas, ils vont vivre un cauchemar, en proie à quelques rednecks imbibés se faisant justice eux-même. Rod Lurie, créateur de séries policières, réalise le remake du film de Peckinpah sorti en 1971. Dans la version de 2011, James Marsden est un scénariste hollywoodien travaillant sur le thème de la Bataille de Stalingrad. Dans l'original, Dustin Hoffmann était un mathématicien timide et peureux, gringalet et non violent. Ici, Marsden a moins le physique de l'emploi, étant nettement mieux battit que M.Hoffmann. C'est dommage pour lui qu'il passe en second dans ce rôle, car en comparaison, on dirait un géant aux couilles molles qui ne devrait pas se laisser faire depuis le départ. Pourtant, on doit reconnaître que James Marsden joue très bien, même s'il est difficile de ne pas comparer avec l'original. Kate Bosworth reprend le rôle de Susan George, le côté femme-enfant en moins. Cependant, la scène de viol est toujours insoutenable. Là où, 40 ans plus tôt, le réalisateur avait su couper son film en deux parties (une première partie joyeuse et ensoleillée, puis une seconde sombre, lente et angoissante), on trouve aujourd'hui moins de nuances. L'équilibre se rompt petit à petit, mais sans basculer dans l'angoisse, surtout lors du siège de la maison. Les attaques des rednecks saoulés sont rapides, et la riposte de David est immédiate. On ne voit pas la rupture dans la personnalité du personnage comme pour Hoffmann qui dans un premier temps incarnait un petit prof souriant et gentil, puis basculait soudainement dans une folie vengeresse et animale. La vengeance de 2011 est calculée, efficace, mais pas instinctive. Si l'action se situe cette fois dans le Sud Profond des Etats-Unis, la connerie humaine est la même qu'en Cornouailles où se déroulait l'histoire de 2011. L'exemple peut-être repris sans aucun doute dans toute zone infestée par l'homme sur la planète. A noter la présence de James Woods en coach de l'équipe de football américain locale, méconnaissable en brute alcoolisée vieillissante! Alexander Skarsgard qui joue Charlie, l'ex petit-ami d'Amy qui ne comprend pas que "Non" veut tout simplement dire non... est impeccable! Il semble si différent de ses comparses, pour au final être aussi malfaisant. Seul bémol, la caméra s'attardant sur sa plastique elle aussi impeccable durant la scène de viol... Why????? Quand à la bande originale, elle est totalement renouvellée, à base de bons vieux standards du rock sudiste et de 33 tours à l'ancienne. Pour ce qui est du classique, si cher au premier opus, on se contentera ici de "La Lettre à Elise"... Vient le moment de mettre une note. Si ce film était sorti aujourd'hui sans passif, il semblerait tiré par les cheveux. Hors, en 1971, année de sortie de "Straw Dogs" premier du nom, le film est un scandale ambulant à l'image d' "Orange Mécanique" de Kubrick et de "Délivrance" de Boorman (dont il est fait référence dans le remake). Tout a donc été dit à l'époque, on a crié à l'horreur et au génie dans une cacophonie sans précédent, et on a tiré de cette histoire une morale sur l'animal en nous, et la réponse faite à la violence. Peut-on parler de vengeance alors que David a toujours ignoré que sa femme a été violée? Et pourquoi avoir déchaîner à son tour les pires sévices? (on pensera évidemment au célèbre piège à ours décoratif) Y'a-t-il une morale au film de 2011? Oui, il y en a une: Si une histoire a déjà été filmée, qu'elle a donné une des oeuvres les plus marquantes du 20eme siècle, alors abstenez vous d'en faire un remake, sinon il sortira directement en DVD...
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