Orbital
Inscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier une critique
Vous souhaitez soutenir Horreur.net ? N'hésitez pas à faire un don, même symbolique, sur Tipee.
Inscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
publié le 09/11/2011 - 12:09
écolo.
publié le 08/04/2011 - 04:09
Fable écologique et pacifique sérieuse…
C’est donc deux histoires qu’on nous présente ici, l’une traitant du manque de ressources et de la mauvaise répartition de celle-ci qui pousse indéniablement à la guerre, sur fond d’histoire d’amour entre une mère et son fils. L’autre, sans réel lien avec la première, nous propose un Roméo et Juliette sur fond de tension Est-Ouest pour des ressources naturelles.
Je vous l’annonce de suite ici, l’on à droit à de la production moralisatrice et un peu niaise comme seule les japonais savent en faire. Le tout proposé dans un style très lissé à l’animation « moyenne ». Pourtant le tout se tient et l’on regarde sans peine le film du début à la fin, en se laissant porter par ces deux histoires dont le thème majeur est l’amour.
Ce qui est intéressant ici, c’est « notre » sentiment et notre attachement à la technique vis-à-vis de l’animation. Je m’explique : si un studio autres que japonais nous avais proposé cet anime beaucoup d’entre nous auraient été beaucoup plus indulgent. Mais vu que se sont des japonais, maîtres dans la discipline, nos attentes sans retrouves décuplées et nos critères qualitatifs élitistes. Pourtant, je le rappel, l’ensemble est bien réalisé ! A cela s’ajoute une bande son discrète et de bonne qualité.
Bref, voilà un anime « pas pire », pourvu que vous ne soyez pas allergique à l’éternelle ritournelle moralisatrice « made in Japan ». A voir donc, si l’occasion vous est donnée.
publié le 22/02/2011 - 13:50
Alunissage manqué
En effet, Orbital se compose en deux OAV (de 40 minutes). Il n’est donc pas à proprement parlé un film, mais une succession de deux moyens métrages à l’intérêt des plus discutable. La première impression qui en ressort est son design atypique. On pourrait l’apparenter à Appleseed, mais rapidement l’on se rend compte que les animateurs n’ont pas réussi à insuffler au personnage une âme. Un rendu trop synthétique qui manque de vigueur, ainsi que des visages trop amorphes pour susciter la moindre émotion. Froncements de sourcils, regard en coin, voilà toute la panoplie des protagonistes. On a beau essayé de déceler une once de conscience derrière leurs yeux de cristal, mais rien n’y transparaît.
Tout est trop statique, tant les déplacements que le cadrage, dont on soupçonne la fixité pour simplement combler des vides scénaristiques, nous interpellent sur un univers passablement stérile et classique. Rien n’est entrepris pour nous impliquer dans l’histoire ou nous identifier aux personnages, platoniques au possible. On n’échappe pas aux clichés de circonstances et, malheureusement, l’histoire s’avère pour le moins simpliste et sans grand intérêt. Ajoutons à cela, une bande son à l’image du film : discrète et convenue en tout point qui n’offre aucun moment véritablement palpitant. Inutile de mentionner le doublage français, abominable. Des interprètes peu impliqués qui semblent réciter leur texte sous anxiolytique.
Bref, Orbital nous plonge dans une cruelle désillusion. Réalisation minimaliste qui manque d’envergure, une histoire aux relents larmoyants assez pathétiques, sans oublier une certaine confusion qui règne pour faire la jonction entre la première et la seconde partie (sorte de Roméo et Juliette interstellaire absolument ridicule) qui forment Orbital. Ne nous y trompons pas, que cela concerne l’une ou l’autre on ne peut que constater les mêmes défauts, les mêmes errances tant sur le plan scénaristique que technique. Peu inspiré dans la fantastique odyssée qu’est l’exploration de l’univers, Orbital se révèle davantage laborieux qu’immersif. Très moyen, mais surtout décevant.