Breakfast Club

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Captain Nono
America's Most Wanted - 326 critiques
publié le 18/08/2012 - 01:27
10
 

Culte !

Mars 1984, un samedi matin dans un lycée de la banlieue de Chicago, dans l'Illinois. Cinq élèves sont convoqués en retenue jusqu'en fin d'après-midi, sous la surveillance du principal de l'établissement. Cinq adolescents qui ne se connaissent et ne se fréquentent pas, car tous différents les uns des autres. Il y a là Andrew le sportif (Emilio Estevez), Claire la bourgeoise (Molly Ringwald), Brian l'intello (Anthony Michael Hall), Allison la marginale (Ally Sheedy), et enfin John le rebelle (Judd Nelson). Contraints de passer quelques heures ensemble dans une même salle, ces cinq lycéens vont peu à peu apprendre à passer outre leurs aprioris, pour apprendre à se connaître et à s'apprécier mutuellement.

The Breakfast Club est sans aucun doute la figure de proue du genre teen-movie des années 80. Une époque sûrement plus "innocente" que les productions actuelles du même genre, où le sexe et le racolage tiennent une place prépondérante. Non pas que je veuille passer pour un nostalgique ou un réfractaire de la libido, mais ce n'est pas pour rien que le film de John Hugues a touché autant de générations, qui se sont toutes reconnues et senties concernées par cette histoire d'amitié, et que tout spectateur s'est identifié à au moins l'un de ces cinq lycéens contraints de squatter la bibliothèque de leur bahut par un jour de congé. Le film n'a pourtant rien d'extraordinairement original en soi, mais son message ne laisse pas indifférent et la sincérité des jeunes comédiens sonne juste. Cinq jeunes talents en vogue à l'époque, charismatiques et attachants, auxquels n'importe quel lycéen ou même adulte peut s'identifier. Des dialogues croustillants à diverses tonalités, qui abordent avec justesse et parfois émotion des sujets comme l'identité, la confiance en soi, la réputation et les préjugés, l'amitié et la famille... Le film, sous ses airs de légèreté, aborde ses sujets avec une profondeur communicative et véritablement touchante, et qui constitue sa principale force.

J'adore ce film pour tout ce qu'il représente à mes yeux : les années 80, une jeune génération d'acteurs prometteurs, un univers scolaire que tout le monde a vécu plus ou moins bien, une belle leçon de vie sur fond d'ouverture à l'autre et d'amitié, des personnages attachants et sincères, et enfin ce dernier plan de John Bender, alias le délinquant, traversant le terrain de foot le poing levé, avec en fond sonore un titre qui a cartonné à l'époque : "Don't You Forget About Me" du groupe Simple Minds : une tuerie ! Un film profond, intelligent, drôle et touchant : culte !

Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 02/01/2011 - 20:57
10
 

On peut vraiment pas mettre plus de 10 ?

Certainement le teenage-movie le plus important et réussi (avec "Pump Up the Volume!") des 80's. Un film à la fois extrêmement drôle, furieusement attachant, avec des interprètes d'une rare justesse, des punchlines inoubliables et une musique désormais mythique ("Don't You Forget About Me" des Simple Minds, entre autres).

J'ai une telle affection pour ce film étonnant que j'aimerais que tout le monde le connaisse! Il devrait d'ailleurs être projeté dans toutes les écoles! Ce n'est pas une blague! C'est une oeuvre à la fois drôle et éducative, tant sa portée sur la tolérance et la différence est universelle, et ici traitée avec tout l'humour qui rend la "leçon" attrayante, loin des poncifs naïfs et rébarbatifs des prêcheurs de paroles saintes.

Regardez encore et encore, et faites tourner encore et encore !!!

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