Le Roi des Ronces
Critiques spectateurs
Réalisateur: Kazuyoshi Katayama Avec Sendai Eri, Kana Hanazawa, Toshiyuki Morikawa, Sayaka Ohara, Akiko YajimaInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 18/07/2015 - 13:39
les roi du monde vivent au sommet ♪♫♪
Histoire d'infection habituel avec la prolifération du virus en guise d'intro mais tout ceci sert de trame de fond a la vraie histoire bien plus complexe qu'il n'y parait au début et comme seul les japonais savent le faire.
Puis place au survival horreur un peu a la resident evil entre créatures, shoot, trame scénaristique bien ficelé, drame jusqu'à la fin du métrage a la fois poétique et fantastique.
Bref vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé!!
publié le 29/07/2013 - 22:15
Beau et complexe
Tout d'abord, du point de vue technique, le film mélange habilement animation traditionnelle et modélisation informatique et présente un visuel beau et moderne. La mise en scène souligne l'action mais n'oublie jamais son rôle fondamental, qui est de développer la trame narrative, ici complexe et alambiquée.
Le scénario reste le point fort de l'animé, mêlant références aux contes de fées (La Belle au Bois dormant), aux classiques de la science-fiction (Alien, Cube notamment), aux jeux vidéos ainsi qu'aux films d'anticipation et de type survival. Tout cela aurait pu aboutir à un salmigondis indigeste, mais les références sont bien intégrées au sein d'une trame à portée existentielle. A vrai dire, j'ai parfois pensé, de par la portée philosophique du projet, à Ghost in the shell. C'est dire si le film est de calibre respectable!
Que les amateurs d'action se rassurent, il y en a beaucoup, tout au long du film, et le rythme ne faiblit jamais. De plus, si le scénario est complexe, il est aussi efficace, réservant son lot de retournements de situation et bien mené jusqu'à un dénouement inattendu et émouvant.
publié le 08/07/2011 - 10:05
Rêves ou cauchemars ?
Ce qui frappe de prime abord avec Le roi des ronces est son ton résolument pessimiste et réaliste sur notre avenir. Suicides collectifs, crise sociale, c'est dans un contexte brinquebalant que nous évoluons et il n'aura fallu qu'une simple étincelle pour mettre le feu aux poudres. En l'occurrence, un organisme microscopique qui pétrifie ses hôtes. Le scénario est habile, travaillé et intelligent. Ses propos ciblent un public mature et quelques séquences violentes finissent de parachever cette impression. À mi-chemin entre le film d'anticipation et la fantasy la plus audacieuse qui soit, Le roi des ronces est une odyssée entre le réel et l'imaginaire sans jamais savoir où commence l'un quand l'autre se termine.
La survie est une donnée clairement établie à travers le comportement de certains personnages, mais ce qui frappe une fois la seconde partie amorcée, c'est cette abnégation que font preuve les protagonistes pour s’'entraider dans un univers qui n'a rien de rassurant. Pas d'héroïsme suicidaire ou de mièvreries mal placées, simplement un groupe de survivants qui essayent de vivre tout en se sachant condamner à l'avance (par le virus). Dès lors, on parvient à s'identifier à l'un ou à l'autre. Il n'y pas de personnage principal ou de héros, mais une palette de points de vue différents sur un événement particulier à la fois extraordinaire et étrange.
Alors que les grands studios occidentaux continuent à se morfondre dans une course à l'image de synthèses où leurs productions sont majoritairement une vitrine technologique, le Japon persiste et signe dans une animation « classique » avec des teintes et des environnements détaillés. Un visuel accrocheur, presque hypnotisant, qui nous emporte les méandres de château avec une rare immersion. Changement d'ambiance, contraste plus ou moins accentué, les animateurs multiplient les tours de forces pour nous offrir une véritable oeuvre d'art inspirée. Mais il ne faut pas s'arrêter à son indéniable beauté, Le roi des ronces est également un film aux ramifications complexes sur ce que représente la vie et la part d'illusions qui englobe chaque existence de cette planète. Des propos philosophiques qui ajoutent de l'épaisseur à un récit original, intrigant et fascinant.