Inferno
Critiques spectateurs
Réalisateur: Dario Argento Avec Leigh McCloskey, Irène Miracle, Eleonora Giorgi, Daria Nicolodi, Alida Valli, Sacha Pitoëff, Veronica Lazar, Ania PieroniInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 31/10/2010 - 13:52
Mater Tenebrarum
publié le 13/05/2009 - 05:16
Mon avis
publié le 23/11/2008 - 19:36
Dans la suite logique de Suspiria!!
publié le 06/07/2008 - 10:42
Mon avis
publié le 18/01/2008 - 16:48
La plus mechante des 3 ?!
publié le 02/01/2008 - 22:42
Voyage au bout de l'enfer
publié le 09/12/2007 - 18:46
Hypnotisant
publié le 01/01/2007 - 00:00
Réponse à luciferia
publié le 01/01/2007 - 00:00
Deuxième chef d'oeuvre!
On ne peut bien sûr pas passer à côté du décorum absolument envoûtant de ce film.
La demeure new-yorkaise de Varelli, bien que d'apparence massive et sobre, s'avère encore plus grande à l'intérieur. Un domaine maléfique où les rouges sang se disputent aux bleus glacés, où tout n'est qu'enchevêtrement de pièces, caves, greniers aux entrées et aux sorties incongrues. Un lieu de rêve ou de cauchemar mais à l'onirisme indubitable qui nous donne l'impression que l'école de danse de Suspiria n'était qu'un pavillon de banlieue.
Mobilier, éclairages, architecture... tout est destiné à emporter le spectateur malgré lui dans une dimension troublante où tirer un verrou s'avère autant attractif qu'effrayant.
Le travail sonore et musical est également extrêmement travaillé et justement dosé. Les ambiances claustrophobiques alternent aux envolées lyriques de Verdi ou Keith Emerson qui offre ici un score aussi bon que celui de Goblins. Vos yeux sont déjà éblouis, vos oreilles vous trompent, mais comment pourrait-il en être autrement?
La Mater Tenebrarum a le bras long et le sortilège perfide. Peu en réchappent en vérité...
On croirait ressentir la même atmosphère apocalyptique que dans "L'au delà" de Fulci... Animaux et éléments se liguent contre des être humains isolés, les coups de couteau et les fenêtres guillotines pleuvent... Si Argento voulait nous faire ressentir la toute puissance des Mères, c'est plutôt réussi.
On peut tout de même souligner que la trame peut sembler à priori assez décousue :
l'action se situe au début à la fois à Rome et à New York, impliquant le frère de l'intéressée ainsi que sa petite amie, et quelques quidams dont un antiquaire qui finalement méritera bien le sort cruel qui l'attend.
Cette construction à priori déstructurée vise pourtant juste en injectant encore davantage de trouble et de perte de contrôle chez le spectateur, sentiment naturellement induit par les maléfices de la Mère.
Nombre de scènes sont mémorables et témoignent d'une grande virtuosité. On sent que Dario a investi toute son âme et tout son savoir faire dans ce film. En témoigne une des scènes culte de sa carrière, au début de l'intrigue, dans un salon inondé jusqu'au plafond. A la fois déstabilisante par sa gestion des angles et des bruitages, angoissante, érotique et finalement répulsive, elle vous décroche d'entrée la mâchoire et annonce la couleur. Ce spectacle ne sera pas habituel, attendez vous à des surprises.
En témoignent aussi un passage particulièrement réussi avec des chats enragés et un final mémorable ponctué, comme dans le volet précédent, par l’incendie de la demeure.
Inferno n’est pas seulement imaginaire du point de vue de son histoire, il est l’imaginaire en tant qu’essence. Argento couche ici ses obsessions et ses rêves avec une maestria qu’il a trop rarement atteint par la suite.
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
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