Un Noël sans Fin
Critiques Spectateurs de Un Noël sans Fin
Après avoir sauvé sa ville d’un tueur psychotique, la vie de Winnie Carruthers n'est pas toute rose.
Alorss qu'elle souhaite ne jamais être née, elle se retrouve dans un univers parallèle cauchemardesque où, sans elle, les choses ont tourné au pire...
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publié le 25/04/2025 - 18:21
Film passable, sans plus
Un slasher qui va vers le fantastique, avec des influences de "Un jour sans fin" et "Scream".
On se retrouve avec une jeune femme qui un an après avoir vaincu un tueur masqué se retrouve dans une réalité alternative où elle n'existe pas et où le tueur continue de sévir. On joue ainsi sur les codes de la temporalité et des réalités alternatives pour aller vers un slasher atypique.
Si l'idée de base est intéressante, la mise en scène reste assez sommaire et le concept autour du tueur se perd en cours de route au profit d'un regard sur la masculinité toxique au sens très littéral. Le récit tombe alors dans un surnaturel assez confus et on perd l'intérêt de base.
Le tueur en lui-même ne dégage pas une aura vraiment menaçante, se faisant systématiquement humilié par l'héroïne sans montrer une réele résistance. Malgré quelques meurtres brutaux il fait donc un peu pauvre comparé à d'autres tueurs de films. Son seul intérêt est son identité dévoilé assez tôt, rompant avec les codes de "Scream".
Pas un film super motivant. Le rythme est par moment assez lent, le tueur peine à avoir une vraie présence, le côté slasher se perd en cours de route et l'approche fantastique demeure assez floue. Ça reste un film d'horreur de Noël sympathique, sans plus.
publié le 09/02/2025 - 10:10
Avis paresseux
Les téléfilms de Noël ont-ils enfin trouvé leur pendant horrifique ? Ce film, qui arbore l’esthétique clinquante et sucrée des productions festives de fin d’année, s’amuse à détruire les codes du genre en les mêlant à un slasher tout à fait correct. Dès l’introduction, le spectateur est projeté dans l’action, sans fioritures, et avec une petite originalité : on connaît l’identité du tueur dès les premières minutes. Un choix audacieux qui change la dynamique habituelle en déplaçant le suspense sur le comment l’arrêter, plutôt que sur le qui.
Le tueur, au look évoquant l'alchimiste de Vidocq mais en blanc, n’a rien du boogeyman implacable et invincible : maladroit, il enchaîne les mésaventures à la manière des assassins de Scream, apportant une touche d’humour noir bienvenue. Ce qui renforce cette atmosphère décalée, c’est le regard désabusé de la ville, apparemment habituée aux meurtres en série. Un détail amusant.
Côté casting, on retrouve Justin Long en proto-Trump, dans un rôle caricatural à souhait (peut-être un peu trop, avouons-le), et une apparition de "l’Homme à la cigarette" de X-Files ravira les amateurs de clins d’œil cinéphiles. L'héroïne incarnée par Jane Widdop se montre en revanche plutôt attachante, tout comme la canadienne Jessica McLeod dans un rôle assez touchant.
Mais ce qui risque de faire hurler les anti-wokes, c’est l’aspect représentationnel du film : il coche en effet toutes les cases de la diversité. Cependant, contrairement à d’autres œuvres où cela peut sembler forcé, ici, cela se fait de manière fluide et naturelle, sans que cela n’entrave la narration.
Derrière la caméra, on retrouve le réalisateur de Tragedy Girls qui confirme ici son talent pour mêler horreur, satire sociale et esthétique pop, livrant un slasher fun et efficace. Bref, vous l'avez compris, j'ai bien apprécié ce film, aussi je vous le conseille.