La Chose
Critiques spectateurs
Réalisateur: John Carpenter Avec Kurt Russell, Keith David, Wilford Brimley, Richard Dysart, T.K. Carter, Richard MasurInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
publié le 01/01/2007 - 00:00
Paranoïaque !!!
publié le 01/01/2007 - 00:00
Le Truc !
publié le 01/01/2007 - 00:00
L'enfer, c'est les autres
publié le 01/01/2007 - 00:00
Du grand carpenter
publié le 01/01/2007 - 00:00
éternel!
publié le 01/01/2007 - 00:00
WOW!
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
publié le 01/01/2007 - 00:00
LA chose
publié le 01/01/2007 - 00:00
Un bijou de l'horreur froide
C'est évidemment la première chose qui vient à l'esprit quand on évoque 'The Thing', ses effets spéciaux réellement saisissants pour l'époque et une ambiance extrêmement noire, désespérée. Quand on le compare à ce qui se produisait à l'époque, on a du mal à imaginer la somme de travail considérable que Rob Bottin a accompli pour rendre crédible sa créature, au point d'en faire une dépression nerveuse en fin de tournage.
Quel effet numérique, même actuellement pourrait rendre avec autant de véracité cet être protéiforme tout droit sorti de l'univers lovecratien? Les transformations prennent parfois une telle tournure qu'on se croirait égaré dans les pires cauchemars de Jérôme Bosch ou même dans un Dali horrifique... Une telle prouesse peut sans problème rivaliser avec les CGI actuels qui paraissent même bien propres en regard de la tangibilité matérielle de l'alien mode Bottin qui colle, suinte, saigne et dévore sans autre motivation que croître et survivre.
Et si l'exploit du film s'arrêtait juste là! Mais non, nous avons un Carpenter au sommet de sa forme derrière la caméra et un scénar béton qui contribuent à installer un climat de tension absolu. La scène du test sanguin est un modèle du genre qui me fait inévitablement sursauter même après plusieurs visionnages...
Au même titre que 'Prince des ténèbres', on est pas là pour rigoler. On pourrait espérer un peu de lumière au bout de ce tunnel plombé mais la conclusion s'avère totalement ambiguë et dépourvue d'espoir, tant le doute subsiste sur la capacité de l'organisme étranger à se multiplier. Le seul point qui me dérange dans la trame serait un final un peu vite expédié, surtout quand on sait que Carpenter envisageait quelque chose de plus rentre-dedans à l'origine mais passons...
Les décors impeccables (j'ai longtemps cru que le tournage avait réellement eu lieu dans un pays nordique et que le vaisseau avait été monté grandeur nature), la musique sobre mais efficace d’Enio Morricone qui rappelle à certains égards celle de Big John et l’idée même du contexte.
Replacer l’homme dans un milieu quasi sauvage pour affronter quelque chose de totalement étranger… Hum! Qu’on ne vienne pas me dire que 'Predator' ne doit pas un petit quelque chose à ce film. Et encore, l'alien de ce dernier avait une forme humanoïde déterminée, reconnaissable. Dans the Thing, on est face à un être sans âge pour qui le temps ne signifie rien, tellement éloigné de notre conception du vivant et pourtant capable de se jouer de nous avec cynisme (et même de construire une navette spatiale sur le pouce, mince !)… L’histoire n’effleure qu’une partie du mystère, nous en montre assez mais pas trop, de façon à ce que notre imagination fasse le reste. Un modèle d’équilibre en toutes choses.
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