La Chose

Décidément ce réalisateur n'a réalisé que des "monstres".Et "la chose" ne déroge pas à la règle.Sombre,malsain,fx encore au top aujourdhui.Surement le plus gros budget de Carpenter.On ne peut que adorer ce film!Le meilleur avec Prince of Darkness

Et bien moi j'ai trouvé ce film assez bien mais pas exeptionnel pour autant!! Le scénario est vraiment excellent et les effets spéciaux sensationnels surtout pour l'époque!! Les différentes formes que la chose peu prendre sont vraiment effrayantes et réaliste! Notamment quand le chien prend forme de la chose au début quand il est enfermé avec les autres chiens ou encore quand la tête d'un des scientifiques se prolonge par des pattes d'araignée et aussi lors du test sanguin,et d'autres encore génial!! De plus, on s'ennuie peu! Mis à part les formes de la choses et le scénario, il y quelques invraissemblances, surtout au début quand les gars en hélico tirent sur le chien, il ne le touche même pas avec des grenades!!Et pire encore juste après quand un des 2 types de l'hélico qui vient de se posé veut balancer une grenade sur le chien, il loupe la cible et l'envoi en arrière vers l'hélico qui explose, c'est nimporte quoi!! Les acteurs aussi ne jouent pas toujours bien leur rôle. Voilà ,donc un film assez bon dans l'ensemble ! A conserver!

John Carpenter, qui s'était d'emblée spécialisé dans le cinéma d'épouvante avec Halloween et Fog, décidait alors de repousser ses propres limites en tant que cinéaste étiqueté faiseur d'horreur en signant ce remake d'un vieux classique du genre, qui supplante selon beaucoup le matériau d'origine. Cette fois-ci, exit les environnements de banlieue, les croquemitaines ou le brouillard; Carpenter choisit une station paumée au cœur de l'Antarctique comme lieu-clé du récit, en faisant naître une sourde sensation de morosité et de claustrophobie. Car avouons-le tout de suite, The Thing privilégie l'atmosphère au détriment du spectaculaire. Bien sûr, les effets spéciaux figurent certainement parmi les plus extraordinaires jamais réalisés dans le cinéma de genre, mais ils se gardent bien de jouer un rôle prépondérant dans l'intrigue. Il faut discerner, au-delà de ces prodigieux trucages signés Rob Bottin, l'aptitude géniale de Carpenter à nous immerger littéralement dans son œuvre avec un budget, un savoir-faire cinématographique et des acteurs tous inhérents à l'école de la série B. Pour être plus clair, on y croit totalement, de la première à la dernière minute, ce qui représente l'un des gages de qualité les plus fondamentaux d'un film d'horreur, sans nul doute. Les rares détracteurs de The Thing pointent habituellement du doigt la lenteur de son rythme, qu'ils jugent décourageante. C'est pourtant là encore l'un des intérêts primordiaux de l'ensemble, tant Carpenter maîtrise ce tempo lancinant et hypnotisant, à la manière d'un métronome d'une précision quasi stupéfiante. Une sorte d'élément métaphorique vis-à-vis du thème musical composé par Ennio Morricone, sombre, inquiétant et minimaliste au possible, pour ainsi dire. Tout cela renvoie à la mécanique rythmique d'Halloween, même si l'ambiance, le scénario et les décors des deux œuvres se veulent sensiblement différents. Big John entretient donc un insupportable climat de tension, de paranoïa et d'oppression, qu'il fait rivaliser avec son art de la mise en scène; étayée par un somptueux format cinémaScope, la réalisation multiplie les prouesses visuelles, avec des cadres et un découpage parfaits d'avance, comme le veut la tradition chez le cinéaste. Opaque et pessimiste jusqu'au bout - la fin ne laisse rien présager d'heureux concernant le sort des derniers survivants -, The Thing est décidément l'un des films d'épouvante les plus essentiels de sa décennie. Transformant un concept scénaristique naïf et désuet en une œuvre clinique et claustrophobe, dotée d'effets spéciaux révolutionnaires, Carpenter délivre quant à lui sa pièce la plus aboutie et la plus référentielle avec Halloween. Culte et indémodable.

Considérés comme LE chef-d'oeuvre de Carpenter j'ai surtout vus un film très lent et lourd sans vraiment d'actions . Les personnages pas réellement attachants nuisent à la qualité du film . Certes il y a le gore ...Pas non plus de quoi en faire tout un plat . Je préfère nettement Halloween du bonhomme qui prouva avec ce film que sa place de grand cinéaste n'est pas volée .

En 1982, John Carpenter réalise « La chose », remake de « La Chose d'un autre monde » (The Thing from another World) sortit en 1951. Il y offre le rôle principal à Kurt Russell, encore lui, qui est toujours aussi bon lorsqu’il est dirigé par Big John. La particularité de ce film est qu’il joue la carte de la solitude et de la paranoïa. C’est bien simple, Carpenter s’amuse tout le long du film à mettre le spectateur en erreur, on ne sait jamais qui est qui avant que les personnages ne le découvrent. C’est aussi un film ultra pessimiste, on ne crois jamais a une quelconque victoire de la part des humains sur la chose. Russell interprète MacReady, le héro du film, dont les traits du visage, la coupe de cheveux et la barbe caractérise assez bien son personnage vivant depuis des mois dans la glaciale antarctique. Encore un rôle qui lui vas à merveille et qui confirme son talent sous la direction de Carpenter (Jack Burton dans les griffes du Mandarin, New York 1997, …). Son personnage est secondé par une dizaine d’hommes, tous aussi parfait que lui. Un autre point réussis du métrage est qu’il diffuse une peur chez les personnages palpable par n’importe quel spectateur. De plus, la claustrophobie des lieux ne fait que renforcer cet effet de peur et de pessimisme. Les maquillages et les effets gore réalisé par Rob Bottin sont plus que convaincants et sont bien mieux réussit que ce qu’on peut actuellement voir. Bottin s’amuse à mixer des éléments de chien, d’humain particulièrement déformés, de pattes d’araignées, … s’en est glaçant. C’est bien simple, le film enchaîne scène choc sur scène choc (ex : La découverte de « la chose » dans le chenil, le test du sang et la découverte du/des contaminé(s) et encore bien d’autre), ce qui n’en finit pas de réjouir le spectateur adepte et passionné de violence et de sang. La musique signée Ennio Morricone, El Maestro de la B.O, se veut bien noir comme il faut afin de coller parfaitement aux magnifiques plans de John Carpenter, réalisateur décidemment culte. Même si l’on ne reconnaît pas vraiment le style habituel de Morricone, plus habitué à l’époque au Western Italien, la qualité de ses partitions n’en est pas moins réussie.