28 Jours plus Tard

Voila un film qui ne peut laisser indifférent. En effet, des films de zombies, on en a vu des dizaines, tous plus ou moins pareils dans la trame et la narration. 28 jours plus tard marque une nette rupture avec tous les films de ce genre, notamment en présentant des zombies furieux, rapides et affamés, mais aussi en montrant des dérives militaires et des comportements désespérés d'une rare justesse. Le début du film est surprenant, avec un Londres désert, qui laisse présager qu'une grande catastrophe s'est produite. Puis le héros, paumé, seul et qui se retrouve très vite pris en chasse par une horde de contaminés. Tout cela est agréable, stressant et fort bien filmé. La suite reste somme toute assez classique avec des rencontres, un voyage pour sauver sa peau et du meurtre de zombies. Là où le film frappe fort, c'est avec cette absence de pitié pour les personnages (avec notamment la mort du père ou la fille qui n'hésite pas à tuer son collègue à grands coups de machette), et certaines images qui permettent de se reposer entre deux scènes fortes (avec le cheval blanc par exemple). Enfin, la scène dans le château avec le contaminé libéré est d'une rare intensité, avec une dose d'horreur et d'action habilement mélangée. Pour finir, Cillian Murphy campe très bien son rôle d'anti-héros qui fini par se faire aimer par le téléspectateur. On est bien loin d'une certaine plage avec un certain Léonardo et c'est tant mieux. Quoiqu'il y avait Virginie Ledoyen aussi dedans...

Rien à dire sur le début, ils auraient pu prendre autre chose que de singes, pour changer un peu... Après le reveil de jim, belle vue sur Londres complètement desert, la découverte inquiètante des contaminés et des cadavres dans l'eglise, tout ça est parfait. Rencontre explosive de Selena et de l'homme qui l'accompagne, Jim trouve ses parents morts, l'homme qui accompagne Selena meurt, ils font la rencontre de Frank et sa fille, ils decide d'aller à base militaire, rien a dire... Et puis voila qu'ils ont l'air heureux. Ils font les courses, dans la joie et la bonne humeur, alors qu'ils sont au bord de la mort... Jim risque sa vie pour un cheeseburger... Frank meurt à la base militaire, ça va, ils sont emmenés à la base militaire, tout va bien jusqu'à ce que Jim se transforme en héros sauvant sa Selena, limite humain... les mains ligotées. Bref, sympa, mais débile.

A la suite d’un accident de laboratoire, un virus des plus virulents s’échappe et va contaminer la Grande-Bretagne. Jim se réveille dans un hôpital à la suite d’un coma. Il découvre la ville de Londres totalement déserte, mais il sent qu’on l’observe. Une présence mystérieuse et dangereuse l’épie. Il va vite se rendre compte que le virus a transformé ses chers compatriotes en zombies. 28 jours plus tard est un film de morts-vivants dans la plus pure tradition du genre. Certes, le scénario n’est pas très évolué, mais le talent dont fait preuve Danny Boyle pour retranscrire son histoire nous laisse admiratif. On découvre à travers les yeux des survivants un monde tombé en complète désuétude où plus rien n’a d’importance, même pas la vie. L’humanité est morte. Le peu de survivants qu’il subsiste dans cet univers en décomposition n’ont plus aucune foi en leur avenir. Ils sont également des morts en sursis attendant leur heure avec fatalité. L’espoir d’un appel radio militaire sera bien éphémère lorsqu’ils découvriront leur situation. Le virus n’est en fait qu’un vecteur de ce qui se cache en chacun de nous : une violence refoulée depuis l’aube des temps. Notre espèce ne serait pas dominante sur la Terre, si elle n’avait pas tuée et massacrée les espèces « concurrentes ». Cela fait parti de l’évolution et de notre patrimoine, même si on la renie actuellement. On se berce d’illusions, mais elle est présente, enfouie en chacun de nous. Elle n’attend qu’une étincelle pour resurgir. Cette fureur est parfaitement retranscrite dans le film de Danny Boyle, aussi bien chez les zombies que chez les humains. Et comme le disait si bien une certaine personne dans un autre film de morts-vivants : « Ils sont nous, et nous sommes eux. » Au final, 28 jours plus tard est un film magnifique montrant une vision des plus pessimistes de notre avenir. Et pourtant, il se peut que nous sommes à l’aurore de notre déclin. N’ayant pas la volonté de le reconnaître.

Bon je change ma note par un 5 pour celui-ci parce que j'avoue avoir un peu abusé sur le champomy. Je n'aime pas mais c'est vrai qu'il mérite plus que 2.

Voilà mon 1er avis sur ce site sur lequel je viens assez régulièrement depuis un petit moment maintenant...et c'est pour un film que je n'apprécie pas...non vraiment je ne comprends pas pourquoi les gens aiment ce film. C'est mou, tellement mou, qu'il a fallu que je le regarde 3 ou 4 fois pour réussir à le voir en entier. La 1ère fois j'étais avec des amis et de la substance illicite, j'ai rien suivi (contrairement à mes amis qui semblaient grandement apprécier). La 2ème fois, j'étais seul et je me suis endormi. La 3ème fois, j'étais seul encore une fois et j'avais encore fumé de droles de choses, je ne me suis pas endormi mais j'ai arrêté le film car je me faisais vraiment trop chier. La 4ème fois était la bonne, je l'ai regardé avec ma copine (en étant sobre), et ahalala quelle perte de temps, ma copine n'a pas apprécié non-plus. Je ne pardonnerai jamais à ce film de m'avoir fait perdre autant d'heure de ma vie. Bon, il y a quelques petits trucs originaux, notemment la 2ème partie du film et lez zombies qui courent(je trouve ça merdique les zombies qui courent...)...mais cela ne change rien au fait que je me sois fait chier comme c'est pas permis (pourtant des films comme "vivre!" de kurosawa, qui sont beaucoup plus contemplatifs et lents, font parti de mes films préfèrés...allez comprendre). Bref, je lui mets un 2 pour ses 2 originalités...ça risque pas de faire baisser sa note...