New York 1997

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Portrait de Hades Hades
Graine de psychopathe - 228 critiques
publié le 23/07/2023 - 19:25
9
 

Décadence sociétal par le sectarisme manichéen

Ce film nous présente une approche futuriste du système carcéral, avec l'île de Manhattan comme "prison". Les prisonniers sont ainsi relégués au rangs de paria de la société, devant survivre dans ce micro-environnement urbain.

La chute du président des états Unis dans ce lieu fait voler en éclat la fiabilité du système. Les autorités n'ont d'autres choix que de faire appel à Snake, condamner à finir dans ce lieu ou d'être gracié à la condition du sauvetage du président. Ainsi, le "héros" malgré lui est un criminel et tout au long du film on voit qu'il n'est pas si différent des autres prisonniers.

En effet, ce film est avant tout une présentation de la noirceur humaine sous divers aspects, que ce soit le directeur de prison dont les méthodes pour pousser Snake à obéir à ses ordres est plus que discutable, Snake lui même ou ses acolytes qui agissent plus par instinct de préservation que par altruisme, les diverses bandes de criminels qui sont présentés comme sadiques, violentes et amorales, et même le président qui au final n'a aucune empathie pour ses sauveurs.

Ce film tient en partie sa force de son esthétique, de la prison super High Tech à une Manhattan perverti, tout est magistralement bien présenté pour nous faire vivre une expérience particulière.

Que dire aussi des acteurs qui s'en sortent très bien dans leurs rôles. Kurt Russel est magistral dans son rôle de anti héros désabusé et Donald Pleasence en président affaibli et torturé.

Je trouve l'évolution du parcours de Snake très intéressant car même si fondamentalement il ne change pas à la fin on voit que la perte des membres de son petit groupe l'a quand même affecté, comme pour dire qu'il reste de l'espoir dans l'humanité.

Le récit est aussi stimulant par son côté jeu de la montre, Snake étant condamné à une mort certaine si il ne remplit pas sa mission à temps, le final en est d'autant plus tendu.

Un excellent film qui interroge sur la noirceur humaine, le sectarisme extrême ou l'évolution des technologies. Une analyse sociologique donc très pertinente qui ne laisse pas indifférent.

Portrait de Seblechien Seblechien
America's Most Wanted - 271 critiques
publié le 03/09/2011 - 15:47
8
 

Encore un classique!

Encore un classique de John Carpenter, cette fois plus dans le registre S.F action. Avec un Kurt Russell au top de sa forme et un Lee Van Cleef dans un rôle qui lui va très bien. Un film plein de rebondissement, comme a l' accoutumé boosté par une bande son signé Carpenter! Le moins qu' on puisse dire c' est qu' on ne s' ennui pas. Je suis un nostalgique du genre, et malheureusement, on en fait plus des comme ca.
Portrait de Sly29 Sly29
America's Most Wanted - 253 critiques
publié le 19/09/2009 - 07:15
8
 

Il ya 12 ans l'avenir sera sombre.

Un autre film culte a mettre au crédit de Mr Carpenter. New York 1997 restera pour beaucoup une petite série B sans prétention (ce quelle est manifestement) mais elle a aussi tres bien résistée au temps qui passe et en plus se permet d'être quasi prophétique (l'image du crash aérien sur une tour de Manhattan). Et de plus pour rester dans les réminissences post 11/09 il s'agit d'un des seuls films de genre à prendre de World Trade Center pour décor (a part peut être le KingKong de Guillermin) et ça fait tout de même étrange de savoir que cet édifice spectaculaire n'existe plus. Sinon, le film a un rythme assez lent mais est rattrapé par une ambiance excélente avec musique bien kitch a l'appui cela donne un ton étrange au film. Kurt Russel est absoluement énorme dans le rôle d'un anti héro encore pire que Riddick (et oui Riddick a la fin il est gentil), ici le final est vraiment bien trouvé et comfirme que le personnage de Snake ne pense vraiment qu'a lui. Il accepte la mission parce que sinon il meurt, laisse le personnage féminin a une mort certaine et préfere s'enfuir, une fois libéré il détruit l'objet des convoitises du film. Vraiment un classique!
Portrait de Spawn Spawn
Serial Killer - 702 critiques
publié le 12/06/2009 - 22:26
8
 

Bien rythmé

Un bon film de Carpenter qui nous plonge dans un univers post-apocalyptique très hostile, les décors d'un Manhattan dévasté, devenu une île prison, sont vraiment très bon . Le scénario est tous ce qu'il y a de plus simple mais il est vraiment bien rythmé et menée d'une main, de maître par ce grand réalisateur. Le casting contribue énormément à la crédibilité du film. Le personnage centrale, Snake, emmené par un Kurt Russel en grande forme et vraiment très convaincants. Bah grand chose a dire d'autre sur ce film, tout à déjà été dit. Un film qui reste un grand classique malgré les années qui passe.
Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 10/06/2009 - 17:21
10
 

La Mythique scène d'ouverture coupée

Salut les filles! Pour votre plus grand plaisir, j'ai posté sur youtube et ensuite sur ce site de légende qu'est horreur.net, la mythique scène d'ouverture du film, coupée au montage par John Carpenter himself. Elle est très intéressante à voir, mais des petites explications s'imposent. Big John décida de la retirer de son film pour deux raisons. La première étant qu'il estimait qu'elle cassait d'entrée le rythme du film, et que celui-ci fonctionnait mieux en démarrant avec l'arrivée de Snake au Centre de Détention. La seconde, était dûe au fait que Carpenter pensait qu'elle n'était pas en osmose avec l'esprit même de son anti-héros, un individualiste forcené, ce qui est plutôt gênant pour une scène de présentation. En effet, on y voit Snake, alors poursuivit par les autorités, rebrousser chemin pour aider son ami, et se faire prendre pour cette raison...
Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 25/05/2008 - 09:14
10
 

New-York ville fermée

Jadis les villes étaient entourées de remparts et cela pour faire en sorte que les bandits et pillards de toutes sortes ne puissent pas y rentrer. Ici dans ce futur largement anticipé, la plus célèbre ville de monde est entourée de rempart dans le but ne laisser aucun de ses habitants en sortir , car ils sont considérés comme indésirables. Pour résumé, new-York est devenue une gigantesque prison, dans laquelle les détenu font leur propre loi, et curieusement il y a un je-ne-sais-quoi de soupçon d’univers « Mad-Maxien ». C’est ce concept de ville fermée qui je pense est largement intéressant, car même si cela ne s’est pas encore produit, on sent que ce scénario est tout à fait possible. Bien sur l’histoire en elle même est intéressante, le sauvetage du président des Etats-Unis des mains des barbares, par un homme seul, qui chose intéressante est loin d’être un chevalier sans peur et sans reproche est plutôt bien pensé. D’ailleurs Kurt Russel est impeccable dans ce rôle. Tout comme Lee van Cleef, dont ce fut la dernière apparition à l’écran est très bon dans son rôle de personnage sans scrupules (une habitude chez lui décidément). Comme je disais ce film est intéressant, car on devine que tout cela, à dû se produire suite à de graves troubles économiques et sociaux, un peu à l’instar de ceux que nous connaissons actuellement. Seul bémol, la scène du combat avec l’espèce de colosse est franchement mal faite, ainsi que toutes les scènes de combats à mains nues.
Moonboots
Newbie - 2 critiques
publié le 10/05/2008 - 13:23
10
 

à rererevoir

Carpenter a fait beaucoup de films, et même les pires sont attachants. Mais là il s'agit d'un pur chef d'œuvre, parce que c'est un film au scénario haletant, à l'ambiance hallucinante, et qui échappe à tous les clichés du genre. NY97 se laisse voir, revoir, rerevoir, même dans les pires conditions. (et mention spéciale à la musique signée Carpenter lui-même)
Portrait de Papa jupiter Papa jupiter
America's Most Wanted - 461 critiques
publié le 11/02/2008 - 10:59
10
 

Appelez moi Snake!

Après avoir oeuvré sur pratiquement que des films d'horreur (tous réussis), Big John nous offre un must de SF inégalé (mis à part peut être Los Angeles 2013) L'histoire est désormais légendaire : Snake Plissken (formidable Kurt Russell!)n'a que 23h pour sauver le président des USA, fait prisonnier dans un Manhattan transformé en prison... Le film est authentique car l'histoire se situe dans un futur proche (donc pas de voitures volantes,par exemple) et pendant toute la durée du métrage, la tension ne faiblit jamais (il faut pas oublier qu'il a des capsules explosives injectées dans la tête,donc pas le temps d'une pose pipi!) Pour en revenir à Snake, il est vraiment l'anti-héros parfait(tatouages, bandeau sur l'oeil,attitude "j'en ai rien à carer du monde!!!"et ancien soldat d'élite)Il est secondé par beaucoup d'autres personnages intéressants comme Bob Hauk(Lee Van Cleef,parfait) ou encore le Duc (Isaac Hayes, excellent),ainsi que des seconds rôles attachants (Cabie,Brain,etc)Il ne faut pas oublier les scènes d'actions anthologiques (même si certains les trouveront dâtées) : le combat de catch, la traversée du pont miné...Le film ne serait pas ce qu'il est sans un final à la Carpenter ,où Snake, par sa dernière action,balance un doigt d'honneur à tout le monde et confirme ainsi son statut de "fuck the world"!
Portrait de Sylvanhor Sylvanhor
Graine de psychopathe - 242 critiques
publié le 01/01/2007 - 17:53
8
 

Libertaire

Carpenter fait parti de ces réalisateurs qui font l'objet d'un culte auprès de ses fans. Bien qu'il ait commis quelques fausses notes durant sa carrière (Ghost of Mars par exemple), force est de constater qu'il a bien mérité son statut de réalisateur adulé. La période fin des années 70/début 80 marque un tournant dans sa filmographie. NY97 fait partie de cette période, avec un scénario simple et des moyens limités, il parvient a créer un univers décadent, à l'ambiance sombre et hostile. Même s'il doit beaucoup à la prestation de Russel, Escape from New York est un petit bijou du cinéma d'anticipation.
Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:31
4
 

Surestimé en diable

On a souvent dit de New York 1997 qu'il appartenait aux grandes réussites du cinéma de SF des années quatre-vingt. C'est oublier trop vite qu'avec un budget tout aussi faiblard, James Cameron et son Terminator faisaient cent fois plus d'étincelles dans le genre – encore que les thématiques respectives assez divergentes des deux films rendent la comparaison discutable – et que le métrage de Carpenter ne décolle finalement jamais, stagnant dans les bas niveaux de la série B aux décors en carton-pâte, mollassonne, laborieuse et datée sur les bords, sans parvenir à captiver un seul instant. Comme toujours chez Big John, l'œuvre a du potentiel au niveau de l'atmosphère et de la technique, mais en l'occurrence, le reste ne suit pas du tout. Longuet, désuet, surfait.

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