Frankenstein s'est echappé

8.2/10
Frankenstein s'est echappé

Critiques spectateurs

Réalisateur: Terence Fisher Avec Peter Cushing, Robert Urquart, Hazel Court, Christopher Lee

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Morgan
Graine de psychopathe - 116 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00

Réponse à michael myers

... et la mode des VS n'a même pas commencé dans les années 70, puisque les films de monstres d'Universal avec (au début du moins) Karloff-créature de Frankenstein, Lugosi-Dracula et Lon Chaney Jr-loup garou déclinaient déjà des curiosités du type "House of Dracula", où Dracula engage un savant pour le libérer de sa "maladie", lequel savant à aussi pour patient le loup-garou, mais il retrouve en plus la carcasse du monstre de Frankenstein, puis ayant mêlé son sang à celui de Dracula, il devient fou et perpètre des crimes dont le loup-garou (pourtant guéri) est accusé, avant de tenter de réanimer la créature de Frankenstein, et tout cela est, vous l'aurez compris, un sacré bordel d'1h20 ! De toute façon, la méthode Hammer n'est qu'une repompe des méthodes de production Universal des années 30-40, à la manière du théâtre romain repompant la tragédie grecque.
NightCrawler
Newbie - 12 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00

Réponse à michael myers

Il y a en fait eu plusieurs Dracula vs. Frankenstein - comme quoi la mode des vs. n'est pas nouvelle - mais le plus connu reste sans aucun doute celui de Jess Franco, réalisé en 1972. Julien le mentionnait déjà dans le dossier consacré à Dracula. Dans ce long-métrage, Dracula est en fait ressuscité par le Dr Frankenstein et "protégé" par sa créature (le titre français est d'ailleurs Dracula prisonnier de Frankenstein). Et au final, Dracula et Frankenstein se retrouvent à affronter un loup-garou, invoqué par une bohémienne. C'était la grande époque...
Morgan
Graine de psychopathe - 116 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00

Un jour, peut-être...?

N'ayant pas vu ce film depuis fort longtemps, je ne me risquerai pas à laisser une note malhonnête fondée sur de vagues souvenirs. Ce dont je me rappelle, c'est que même tout jeune, à l'époque où Whale, Freund, Bava, Corman, Browning, Tourneur (toutes époques confondues) me fascinaient par la personnalité de leurs esthétiques, Fisher m'ennuyait déjà. Pour avoir revu le Chien des Baskerville depuis, ainsi que ses versions de Dracula, je ne comprends toujours rien à la fascination qu'exerce ce cinéaste auprès de beaucoup de fans... Sa personnalité est avant tout, de mon point de vue, dans la fadeur. Théâtral est un qualificatif encore très gentil pour qualifier la mollesse de ses mises en scène (les réalisations de Branagh sont assez théâtrales et débordent toutefois d'énergie), l'époque ne l'excuse en rien : quelqu'un comme Robert Wise est dix fois plus dynamique que lui. J'admets tout de même l'hypothèse qu'un truc m'échappe encore et toujours chez Fisher... et tant que je ne l'aurai pas choppé, je me refuserai à noter ses films, même si je n'ai pour eux, présentement, qu'un profond mépris.

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