Alien vs. Predator

Une bonne idée de départ, les effets spéciaux sont biens, mais c’est tout ce qu’on retiendra de ce film ! La mise en scène est plus que bancale et l’histoire est très banale.

Je m'attendais a un film tres moyen mais la c'est encore pire. Ce qui m'a deçu le plus, c'est l'alliance du Predator et de la femme. Quand on connaiT les films Predator, c'est vraiment se foutre de notre gueule. les Aliens sont beaucoup moins impressionnant que dans leurs films, et ce Predator qui devient emotif m'a vraiment fait pitié. Ce film gache completement l'histoire des aliens et de Predator. Vivement juillet pour revoir enfin un Predator digne de ce nom !

J'ai beaucoup aimé la série des Alien de même que celle des Predator, ici on perd un peu la magie qu'il y avait dans Alien 1 et 2, mais l'ambiance de ce film est sympa quand même. Au début j'avais peur de voir une satyre du style Scoobido contre les zombies, ou Goldorak contre le surfer d'argent, mais la confrontation entre les Predator et les Alien (2 monstres sacrés du cinéma) est très réussie et très jouissive à regarder niveau combat. Le film est très intelligemment mené, ce qui signifie, concrètement, que le réalisateur lui-même est intelligent, psychologue et possède de la maturité à l'image du film. La tension commence dés le début et ne faiblit pas. La fin est géniale avec la femme qui sympathise avec le Predator, que même que pour un peu ils seraient devenus amis (par contre c'est vrai que le predator est plus beau avec son casque). En résumé, un film d'action génial que j'ai pris un grand plaisir à voir, même si on ne retrouve pas du tout l'atmosphère de ces 2 classiques, une fois fusionnés. Quant à la toute fin, une fusion des 2 monstres, c'est bien vu, original, et finit au mieux le film.

Un film vraiment pas terrible. Je trouve qu’il y a des scènes assez aberrantes par rapport au Prédator et à l'Alien. Les humains, quand à eux, ne servent pas à grand-chose. Les effets spéciaux sont quand à eux bien réussis.

En 1979, Ridley Scott avait inauguré un mythe de la plus efficace des manières, mettant en scène une créature extra-terrestre terrifiante et esthétiquement très élaborée, imaginée par H.G Giger, aux origines mystérieuses et particulièrement agressive. James Cameron et David Fincher lui ont brillamment succédé, inscrivant la saga dans un registre sombre et particulièrement pessimiste, doté d'un suspense unanimement reconnu et de personnages véritablement travaillés, auxquels on pouvait souvent s'attacher (notamment dans Aliens, avec Ripley, Hicks et Newt ...) Une autre icône venue de l'espace a vu le jour en 1987, avec la sortie du cultissime Predator de John McTiernan. Une nouvelle race extra-terrestre, d'un genre quelque-peu différent de l'Alien, beaucoup moins primitive, mais également très belliqueuse ! En un seul film, le réalisateur américain est parvenu à hisser sa créature au panthéon des "monstres sacrés" du cinéma, ce qui rend légitimement hommage au Prédator en tant que créature fun et impressionnante, ainsi qu'au film en général : la jungle, l'action, le suspense, Scharzy ... Tout y est parfait ! Même si sa suite reste inférieure, elle se hisse tout de même à un niveau très honorable, avec quelques scènes très réussies, tel que le final et ce bref aperçu d'une salle de trophés dans le vaisseau spatial des Predators, comportant différents crânes extra-terrestres, dont celui très reconaissable d'un Alien ... Un lien très intéressant entre ces deux races mythiques, qui ouvrait de ce fait une autoroute toute traçée à la réalisation d'un film les réunissant, gage d'un affrontement terriblement excitant ! Pourquoi avoir confié un tel projet à un réalisateur aussi peu rassurant que Paul Anderson ? L'attente des fans était si importante qu'elle aurait mérité un réalisateur chevronné, reconnu pour son aptitude à assumer une telle ambition. Que nenni ! Paul Anderson a hérité du projet, s'est frotté les mains à l'idée du pognon qu'il allait se mettre dans les poches, a engagé le scénariste le moins cher du marché, misant tout sur l'esthétique du film, et notamment sur la plastique des fameuses créatures venues de l'espace. Effectivement, le visuel du film est impeccable, peut-être même trop (image trop propre ...) Les Predators et les Aliens sont très bien réalisés, le Prédator ayant visiblement la préférence du réalisateur. Les décors sont également réussis, avec cette gigantesque pyramide enfouie sous la glace millénaire de l'antartique, ses statues et ses sombres dédales propices à de malencontreuses rencontres ... Mais quoi d'autre ??? Le casting, à l'exception de la présence judicieuse de Lance Henricksen, est d'une pauvreté affligeante et impardonnable ! Les personnages du film sont transparents, sans aucun charisme, à l'image de l'héroine, un personnage sans âme, très rapidement agaçant, et dont l'alliance avec le Predator, totalement hors de propos vis-à-vis de l'esprit des deux sagas, a dû consterner au plus haut point les fans en particulier, et plus généralement la grande majorité des spectateurs ! Comment imaginer un seul instant une telle alliance ??? Pathétique, ridicule, consternant, affligeant ... Le film ne dure pas très longtemps, et l'on comprend pourquoi : le scénario est insipide et ne propose aucune surprise, aucun suspense, aucune scène de tension ... Hormis une scène de baston plutôt réussie entre un Predator et un Alien (cinq minutes grand maximum), il ne se passe pas grand-chose d'intéressant, la mise en scène de Paul Anderson anihilant l'instauration d'une atmosphère sombre et violente, comme une telle confrontation aurait pu le laisser présager ... Autre détail sympathique : pour amadouer le plus large public possible, le film fait l'impasse sur le gore ! Bref, cet AVP n'est au final qu'un authentique produit commercial, sans aucun autre objectif que le profit, et qui fait l'impasse sur toute vélléité artistique, rompant de ce fait avec la tradition et l'esprit des films originaux. Paul Anderson n'était clairement pas à la hauteur pour un tel projet, et même si son film se laisse regarder, le résultat laisse un goût profondément amer dans la bouche. Cette confrontation tant attendue entre deux icônes du cinéma fantastique méritait un réalisateur d'un tout autre calibre, et surtout davantage d'ambition et de créativité ! Cet échec artistique n'a pas pour autant découragé les producteurs véreux, qui se sont empressés de confier la suite (indirecte) aux frères Strause, pour un résultat ... catastrophique !!!