The Grudge
Critiques spectateurs
Réalisateur: Takashi Shimizu Avec Sarah Michelle Gellar, Jason Behr, William Mapother, Matthew Williams, Clea Duvall, Bill PullmanInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 01/01/2007 - 00:00
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publié le 01/01/2007 - 00:00
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C'est ennuyeux
publié le 01/01/2007 - 00:00
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publié le 01/01/2007 - 00:00
Gloupppssss
publié le 01/01/2007 - 00:00
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publié le 01/01/2007 - 00:00
Se défend bien...
The Grudge arrive sur les écrans mondiaux (en tant que remake) apres Ring, Kairo, The Eye, Séance, Dark Water, les suites de Ring, le remake de Ring, les sous-Ring (Deux Soeurs si on ne doit en citer qu'un), bref, les occidentaux ont bouffé du spectre nippon à plein tube et commencent à saturer des Sadakos de tout poil qu'on agite sur un bout de pelloche pour n'en faire peur aux gens... Bon autant le dire de suite, pour moi, Ring et Kairo suffisaient largement : Ring parce qu'il apportait plein de renouveau, était audacieux, tant par son esthétique que son scénario et Kairo parce que ce dernier, même proche de Ring par certain aspects, proposait un réflexion beaucoup plus poussée au sens politique et philosophique, tout en offrant une construction et une esthétique propres à des années lumière du simple repompage (et aussi parce que Kioshi Kurosawa est un putain de bon réalisateur quand il s'en donne la peine)....
Donc The Grudge débarque chez nous après un pareil défilé et que nous reste-t'il alors de frais à nous mettre sous la dent. Eh bien objectivement parlant, pas mal de bonnes choses et pas mal de trucs faisandés aussi malheureusement mais innévitablement oserais-je dire apres ma tirade d'introduction.
L'avantage du film de Shimizu, c'est qu'il est direct comme un upercut... Il ne tourne pas autour du pot comme la plupart de ses prédecesseurs et nous plonge dès les premières minutes du film dans une épouvante glaciale sans ambages, sans concessions. Les spectres y sont franchement méchants, rapides, et sont bien déterminés à passer leur colère sur de pauvres américains innocents et complètement paumés dans une société où ils perdent tout leurs repères. Seconde idée géniale du film donc, isoler les protagonistes de leurs marques habituelles, pour qu'ils nous apparaissent d'emblée affaiblis, incapable de comprendre ce qui leur arrive.
La construction scénaristique basée sur de multiples flash-backs, qui sont autant de sketches morbides aux conclusions fatales sont également un très bon moyen d'éviter l'ennui, et ne nous laisse au bout du compte aucun moment véritable de répit pour aboutir à une conclusion qui évoque davantage le premier Evil Dead que Ring(meci Monsieur Raimi si vous y êtes pour quelque chose). Une personne isolée, des forces maléfiques particulièrment retorses, une baraque hantée... Un petit air de déjà vu quoi.
Autre point fort non négligeable : une esthétique particulièrement soignée avec des effets spéciaux très réussis, très beaux mêrme et une ambiance sonore bien entendu primordiale pour contribuer à accaparer notre attention et faire monter la tension d'un cran avant chaque apparition spectrale. De ce point de vue là, la production gros moyen offre tout son avantage en permettant de faire accèder le genre du Kwaidan movie à un look franchement classieux.
Voilà un certain nombre de détails qui pourraient vous faire penser qu'ils s'agit alors d'un véritable évènement dans le domaine de l'épouvante et pourtant, quelque chose ne prend pas dans cette sauce aux ingrédients si soignés.
Déjà du fait de la redite détaillée au début... The Grudge n'arrive pas à éviter les écueuils posés par ses illustres prédecesseurs. Démarche desarticulée, bruit étrange caractérisant la manifestation surnaturelle, spectre sur un écran de surveillance, eau noire et cheveux... Tout ça sent le rebachage à plein nez. On ne peut s'empècher de bloquer sur un plan ou un autre en se disant, "tiens, je l'ai déjà vu quelque part ça...". Dommage, car le film s'en trouve franchement amoindri.
De même, les acteurs s'ils livrent une prestation honnête, donnent l'impression d'en rester au stade du travail de commande, ni bon ni mauvais. Un scénar aussi bien fichu aurait mérité un petit plus à ce niveau je pense mais là je chipote, parce que dans l'ensemble, ça passe quand même.
Autre problème, la trame semble souffrir soit de scène manquantes (l'incendie de la maison est éludé) soit de passages absolument inutiles au développement de l'histoire (la jeune fille à la machoire arrachée, c'est rigolo, c'est bien fait, c'est dégeu, mais honnêtement, à quoi ça nous avance de la voir se balader si on en dit pas plus). Est-ce établi tel quel dans la perspective d'un director's cut (et dans ce cas, je lève mon carton rouge car à ce stade, ça devient du n'importe quoi dans l'optique de faire du blé) ou bien est-ce dû à des délais non-respectés?
Peu importe, The Grudge reste malgré tout un film honnête qui a le bénéfice non négligeable de ne pas se moquer des attentes de ses spectateurs et nul doute que ceux pour qui Ring et alii ne veux encore rien dire, trouveront ce film terrifiant et révolutionnnaire. Pour les autres, on est bien obligés d'avouer qu'il se défend bien si on tient compte du nombre de sadakeries après lesquelles il débarque.
publié le 01/01/2007 - 00:00
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