Indiana Jones et la Dernière Croisade

Jamais deux sans trois. Une devise commerciale à laquelle Spielberg et Lucas ne pouvaient déroger en donnant naissance à ces nouvelles aventures d'Indiana Jones qui viennent noblement compléter la saga culte après Les Aventuriers de l'Arche Perdue et Le Temple Maudit. Allons droit au but, Indiana Jones et la Dernière Croisade n'est rien moins que le meilleur opus – à ce jour, troisième suite en cours de tournage oblige – des péripéties de l'attachant archéologue au fouet et au chapeau, qui se fait ici disputer la vedette par un Sean Connery plus pimpant que jamais malgré le poids des ans, dans le rôle du père d'Indy en personne. L'action n'a jamais été aussi palpitante et les gags jamais aussi drôles que dans ce troisième volet, modèle absolu de cinéma d'aventures familial, mené sans le moindre temps mort, brillant, spectaculaire, inventif et divertissant du début à la fin. Du très bon boulot.

Troisième et plus que certainement dernier volet des aventures d'Indy, la dernière croisade remporte son lot habituel de course-poursuite, de chutes en cascades, d'actions musclées et violentes et d'humour auto-parodique ... on en éprouve même de la satisfaction à revoir le brontosaure d'Harrison Ford' beaucoup moins fameux à présent. D'ailleurs, ici, ce n'est pas lui la vedette, mais le tojours exceptionnel sir Sean Connery, impayable père Jones aux méthodes scrupuleuses et à l'intelligence épatante. Un troisième volet qui clot la trilogie sur la meilleure note qui se pouvait. Sincèrement, vous imaginez un Idiana avec un Jones vieux (presque aussi vieux que son père), un collègue absent (regretté !), et Callista Flockaert! Non , sérieusement, reste sur de bonnes bases, Steven.