La Porte des Secrets

L'ensemble reste vraiment solide, en effet le scenario est coherent, l'histoire prenante, l'athmosphere lourde...sans compter les efforts deployés pour l'image et le decor, les personnages sont dans leurs elements et ne derogent pas à l'identité du film...vraiment c'est solide, j'ai aimé ce film et c'est clair que les amateurs de bon thriller frolant avec le fantastique seront comblés...

Kefar a raison de souligner la fin de ce film qui pour moi reste anthologique !

La porte des secrets (The Skeleton Key (2005) est une nouvelle occasion de se replonger dans l’atmosphère particulière du Bayou de la Louisiane. Fort courtisé par le cinéma d’horreur pour cette particularité, ce coin envoûtant du Dixieland ne nous a pas pour autant toujours offert des réussites. Le dernier en date, The Reaping, est justement là pour en témoigner. Aurions-nous droit à une resucée du Vaudou ? Et bien non on ne parlera pas cette fois-ci de cette religion animiste mais plutôt du hoodoo sorte de magie noire très en vogue au pays des cajuns. Caroline Ellis, est engagée par l’avocat d’un vieux couple (les Devereaux), pour venir s’occuper en tant qu’infirmière du vieil homme, terrassé par une crise cardiaque et retrouvé dans son grenier. Que se cache-t-il dans ce grenier c’est ce que Caroline veut savoir sachant que c’est là que se trouve l’explication du mal qui ronge Ben Devereaux. Accompagné d’une musique à la Moby, le film fait la part belle aux images bien cadrées et somptueuses du Bayou. Auteur du surprenant K-Pax, Iain Softley parvient très vite à installer une atmosphère très particulière emprunte de chaleur lourde, d’orages incessants, de présences fantasmagoriques, de non-dits ou encore d’isolement. Le couple interprété par les légendes que sont John Hurt et Gena Rowlands est énigmatique et inquiète terriblement. Petit à petit Caroline (si mignonne Kate Hudson) investigue et commence tout doucement à prendre conscience du terrible mensonge qui règne à l’intérieur de cette villa du Sud. Sera-t-il trop tard ? Disons-le tout de suite, ce film vaut surtout pour son final haletant et son retournement de situation tout simplement génial. Avant cela nous avons droit à une histoire traditionnelle de revenants, de silences sur un mystère familial dont il faut taire l’horreur et de portes qui claquent, de courants d’air maléfiques et j’en passe. Du déjà vu n’est-ce pas ? Il n’empêche Kate Hudson et son joli minois arrive à nous captiver (certes elle a des arguments indéniables mais bon…) mais néanmoins on restera sur sa faim en raison du manque d’épouvante du film. On ne sursaute pas, on est pas glacé d’effroi tout au plus sommes-nous intrigué par l’issue finale… Un film sympa donc, au scénario très original écrit par Ehren Kruger (ah ?) déjà auteur du génial Arlington Road et The Ring, habituée donc des secrets ténébreux de famille. Et puis un film qui intègre dans son générique un petit morceau d’Elvis ne peut pas être une daube hein ?

Un excellent film qui sort du lot par l'originalité du scénario et le suspense tout au long du film, le tout pour arriver à une fin étonnante... mais je n'en dis pas plus. Je ne connaissais pas le film avant d'acheter le DVD et je n'ai aucun regret après l'avoir vu. Les acteurs sont excellents.

Le film est assez plaisant dans l'ensemble et tient la route. L'héroine est très sympathique et le spectateur cherche vraiment à savoir quel est le secret que cache cette maison ! Les décors sont beaux, le suspens est là, mais il manque quelque chose, peut etre une ambiance oppressante qui n'est malheuresement pas présente. La fin est choc mais on s'y attend un poil. Un film divertissant.

Un film pas exeptionnel, mais qui a le mérite de divertir, parfois même d'angoisser, mais pas de surprendre. les acteurs sont biens, de même que l'ambiance, mais il manque un petit truc... j'aime bien la mémé et sa tête de perverse conteuse d'histoire frémissante. Il n'y a finalement pas grand choses à dire sur "la porte des secrets", si ce n'est que c'est plutot pas mal, et que ça ne fera de mal à personne de le voir.