Cat's Eye

Un film à sketch, basé sur deux nouvelles de Stephen King et une histoire original pour le troisième segment.

L'idée d'avoir reliée ces trois histoires par la présence du chat est plutôt ingénieuse, rendant d'autant plus pertinent le titre.

Les deux premiers segments sont très bons, un regard acerbe et tout en humour noir de la décadence humaine que ce soit dans cette société anti-tabac aux méthodes plus que douteuses ou ce riche excentrique obsédé par les paris, allant très loin avec l'amant de sa femme qui en fait les frais. C'est drôle et sombre tout à la fois, une expérience narrative et visuelle percutante.

Le troisième par contre est en léger décalage, on n'est plus dans des récits portant sur la noirceur humaine mais plus sur du fantastique avec ce gobelin voulant nuire à une petite fille, on perd ainsi le côté sociologique des deux premières histoires au profit d'un récit plus simpliste qui est très clairement influencé par la fin de "La belle et la clochard" de Disney, sauf qu'on a remplacé le clochard par le chat et le rat par le gobelin. En soi, l'histoire n'est pas mauvaise mais perd beaucoup de la richesse de ses deux prédécesseurs. Elle a tout de même le mérite de mettre le chat au premier plan de l'intrigue.

Un fait amusant, les nombreuses références aux autres oeuvres de Stephen King comme "Cujo", "Christine" , "Dead zone" ou "Simetierre". Pour un fan de l'auteur c'est un vrai plaisir de retrouver tous ces clins d'oeil.

Globalement, c'était plutôt intéressant, il y a de bonnes idées et on retrouve la patte créative de Stephen King. Cependant, la différence qualitative entre les deux premiers segments et le troisième se remarque bien trop et laisse un petit goût amère, vraiment dommage.

3 histoires intéressantes issus de Stephen King, dont le premier segment se démarque des 2 autres qui est mon préféré : jusqu'où iriez-vous pour arrêter de fumer!!

Un sympathique film à sketches. Le premier (désintox) étant assez amusant et garni d'humour noir. James Wood joue bien. Le deuxième (La corniche) est lui aussi amusant à certains moments et le suspense est au rendez-vous. Le troisième, avec Drew Barrymore, parle d'un vilain lutin qui veut voler le souffle de vie de Barrymore. Selon moi, celui-ci est le plus faible des trois. Mais ce qu'il y a d'amusant dans ce film, c'est qu'il y a plein de ptites références à Stephen King. Le chien enragé (Cujo) qui poursuit le chat au début. Christine manque aussi d'écraser le chat au début. James Wood regarde Dead Zone en disant «Qui a bien pu écrire ce navet?!». L'école où la petite fille de Wood va s'appelle High Stephen's School.