En plein cauchemar

Au menu de ce très très petit film à sketches qui surfe sur la vague Twilight Zone : un manque total de rythme qui distille un ennui mortel, une mise en scène d'une platitude rare, des effet spéciaux catastrophiques, un moralisme des plus ridicules et lourdingue et des acteurs en roue libres... Lance Herricksen monolythique, Emilio Estevez transparent, Veronica Cartwright rejouant, pour la énième fois l'hystérie à la perfection... Petite morale à deux balles des histoires : L'addiction à la cigarette pourrait nuire gravement et très rapidement à la santé, les jeux vidéo c'est de la drogue dure et contre la crise de foi, rien de tel qu'une rasade d'eau bénite après une petite traversée du désert... Arghhh ! Le film est aussi mauvais que son discours moraliste est ostentatoire et martelé... Le seul segment qui échappe à la règle étant le dernier "La nuit du rat", nettement moins prétentieux qui se hisse péniblement à la hauteur des pires nanars de l'histoire en jouant, au moins, la carte du pur film de bébéte au 1er degré... Pas grand chose à sauver dans ce film qui jouit pourtant bizarrement d'une réputation d'agréable série B... Pourquoi ? telle est la question... Pas de pitié pour ce genre de cinéma qui assène sa nullité sans aucun humour, ni aucune poésie ! Retournez donc voir Creepshow de Romero !