La Ligne du Diable
Critiques spectateurs
Réalisateur: Robert Englund Avec Stephen Geoffreys, Patrick O'Bryan, María Rubell, Jim Metzler, Robert Picardo, Sandy DennisInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 18/09/2024 - 15:56
Harcèlement scolaire et pacte faustien
Premier film réalisé par Robert Englund, inoubliable interprète de Freddy Krueger.
On peut voir ce film comme une revisite du récit de "Carrie au bal du diable", avec l'histoire d'un adolescent martyrisé à l'école et soumit à une pression familliale de par une mère fanatique.
Il y a donc un retour ici au thème du harcèlement scolaire qui va petit à petit détruire l'humanité du protagoniste et le transformer littéralement en monstre. La petite nouveauté c'est cette histoire de ligne téléphonique démoniaque qui donne un côté faustien au récit. Il y a aussi ici cette idée de la transgression du dogme parental et religieux, le diable devient ici le libérateur des pulsions contenus de l'adolescent qui se rebelle alors contre la figure d'autorité, sa mère, et ses bourreaux.
Si Hoax devient un monstre, il n'en demeure pas moins qu'il garde une part d'humanité qui transparaît dans sa confrontation de fin avec son cousin Spike. J'aporecie le fait que Hoax ne soit pas complètement diabolisé et qu'on rappelle qu'il est à la base une victime.
Niveaux effets spéciaux c'est pas toujours super crédibles mais ça reste correcte dans l'ensemble grâce à un récit qui permet de survoler ces défauts.
La ou ça pêche vraiment c'est que, mise à part l'interprète de Hoax, les acteurs n'offrent pas un jeu dès plus convaincants. Ça reste globalement assez nanardesque de ce point de vue là.
Ce film a pour lui un récit riche qui creuse la thèmatique du harcèlement scolaire mais qui se retrouve avec une mise en scène pas toujours bien mené, des acteurs pas fameux pour la plupart, et des effets spéciaux pas toujours crédibles. Malgré tout, je garde une bonne expérience de ce film qui évoque les maux de l'adolescence de manière intéressante par cette approche faustienne.
publié le 21/07/2011 - 13:47
De la hot line de l'enfer
Le scénario est assez mince, mais on le sait tous, ce n'est pas forcément cela qui fait la force d'un film d'horreur (bien qu'un scénario sordide et solide, c'est souvent bon signe aussi). Ici, on suit un jeune homme qui malgré son aspect de voyou et de petite frappe nous semble bien sympathique. En face de chez lui, vivent sa tante, femme irascible et qui prône un Dieu tout puissant (la quelconque ressemblance avec la mère de Carrie s'arrête là) et son cousin Hoax, qui semble un peu retardé, qui écoute sa mère au doigt et à l’œil et qui se fait martyrisé dans les toilettes de l'école par une bande de loubards. Jusqu'au jour où il découvre une carte pour découvrir son "horrorscope" et il compose le 976-evil. Il va alors posséder des pouvoirs diaboliques et va s'en servir pour se venger. Petit pitch sympathique, qui promet quelques moments savoureux, mais malheureusement les choses vont se passer autrement.
Les acteurs déjà sont relativement moyens. Par exemple, Hoax, le méchant de l'histoire, tout du moins sur la fin, cabotine à mort et même si au début il ressemble bel et bien à un débile, il commence à complètement se lâcher pendant sa transformation et il est vraiment en roue libre. Cela se voit et ne rend pas le personnage très crédible, ce qui est assez dommage. Par contre, le vrai héros joue assez bien même s'il ressemble à Herbert Léonard jeune. Mais le pire reste la tante qui est d'un ridicule pathologique et qui n'est pas du tout crédible, d'ailleurs, on languit qu'elle meurt vite celle-là! Ce qui a de plus gênant aussi, ce sont les interactions entre les personnages qui parfois frôlent le ridicule. En effet, deux personnages qui ne se connaissent pas finissent par sortir ensemble et à s'appeler par leurs prénoms, voilà une attitude bien familière.
Le problème vient aussi d'un rythme assez haché qui, malgré la nostalgie de la fin des années 80 et de sa charme si particulier, notamment dans les dialogues, ou dans les décors ou encore dans les tenues vestimentaires, oscille entre le sympathique et les dialogues débiles ou les situations qui se répètent comme les parties de poker qui sont assez insignifiantes. On se rattrapera peut être avec le gore, mais non, à part deux cœurs palpitants et une griffure au visage, l'hémoglobine ne coulera pas à flots et certains effets spéciaux sont relativement kitsch. Je pense notamment à la scène où deux personnages sont suspendus à un tuyau et en dessous d'eux s'ouvre une brèche en flammes et qu'il s'agit d'un drap sur lequel on a projeté une image. Le design du monstre de fin est assez intéressant, mais on ressent là aussi un certain amateurisme et c'est assez grossier. Seul le passage où les griffes poussent est relativement bien fichu.
L'ambiance qui en découle est assez limitée. On reste dans du conventionnel et même si Englund s'évertue à chercher des plans sophistiqués comme un homme marchant avec de la lumière derrière lui ou encore des explosions spectaculaires (pour l'époque), on reste dans une ambiance plate sans aucun sursaut et sans aucune surprise. Les sonneries de téléphone ne sont pas stressantes et on s'ennuie ferme. On ne ressent aucune pression, aucune crainte et c'est bien dommage pour un film qui aurait pu susciter quelque chose de glauque avec le diable prenant possession des âmes en peine.
Au final, la ligne du diable (ou 976-evil) est un film qui n'aura pas marqué les esprits et il faudra un certain temps à Englund pour revenir derrière la caméra (près de 20 ans). Il en demeure un film au capital nostalgie important mais qui ne comporte pas suffisamment de scènes marquantes ou choquantes, il manque aussi une ambiance lourde et pesante et surtout, la présence d'un humour un peu lourdingue ne sert pas du tout le ton du film. A noter quand même un passage avec des mygales bien sympathique et des personnages possédant une bonne dualité (le héros qui est un voyou au début, le méchant que l'on prend en peine au début du film). Un film pour les nostalgiques donc.
publié le 30/08/2009 - 12:06
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