La Ligne du Diable

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Portrait de Hades Hades
America's Most Wanted - 379 critiques
publié le 18/09/2024 - 15:56
6
 

Harcèlement scolaire et pacte faustien

Premier film réalisé par Robert Englund, inoubliable interprète de Freddy Krueger.

On peut voir ce film comme une revisite du récit de "Carrie au bal du diable", avec l'histoire d'un adolescent martyrisé à l'école et soumit à une pression familliale de par une mère fanatique.

Il y a donc un retour ici au thème du harcèlement scolaire qui va petit à petit détruire l'humanité du protagoniste et le transformer littéralement en monstre. La petite nouveauté c'est cette histoire de ligne téléphonique démoniaque qui donne un côté faustien au récit. Il y a aussi ici cette idée de la transgression du dogme parental et religieux, le diable devient ici le libérateur des pulsions contenus de l'adolescent qui se rebelle alors contre la figure d'autorité, sa mère, et ses bourreaux.

Si Hoax devient un monstre, il n'en demeure pas moins qu'il garde une part d'humanité qui transparaît dans sa confrontation de fin avec son cousin Spike. J'aporecie le fait que Hoax ne soit pas complètement diabolisé et qu'on rappelle qu'il est à la base une victime.

Niveaux effets spéciaux c'est pas toujours super crédibles mais ça reste correcte dans l'ensemble grâce à un récit qui permet de survoler ces défauts.

La ou ça pêche vraiment c'est que, mise à part l'interprète de Hoax, les acteurs n'offrent pas un jeu dès plus convaincants. Ça reste globalement assez nanardesque de ce point de vue là.

Ce film a pour lui un récit riche qui creuse la thèmatique du harcèlement scolaire mais qui se retrouve avec une mise en scène pas toujours bien mené, des acteurs pas fameux pour la plupart, et des effets spéciaux pas toujours crédibles. Malgré tout, je garde une bonne expérience de ce film qui évoque les maux de l'adolescence de manière intéressante par cette approche faustienne.

Portrait de AqME AqME
America's Most Wanted - 604 critiques
publié le 21/07/2011 - 13:47
4
 

De la hot line de l'enfer

Comme je l'ai déjà dit dans une critique précédente (Heartstopper pour être plus précis), Robert Englund, notre Freddy Krueger adoré, possède un capital sympathie très fort. Après avoir joué les monstres griffus, on l'a vu dans divers films d'horreur plus ou moins réussis et bien souvent au budget minimaliste. Mais chose que les gens savent moins, c'est qu'il a aussi été réalisateur et qu'en 1989 sort la ligne du diable, film d'horreur dont il signe la réalisation. Du coup, vu son passé de boogeyman de légende et sa présence sur les films d'horreur, on était en droit d'attendre un film effrayant, glauque et plein de bonnes idées. Mais est-ce bien cela qui nous attend? Avons-nous un film digne d'un Freddy? Monsieur Englund est-il aussi bon réalisateur qu'acteur?

Le scénario est assez mince, mais on le sait tous, ce n'est pas forcément cela qui fait la force d'un film d'horreur (bien qu'un scénario sordide et solide, c'est souvent bon signe aussi). Ici, on suit un jeune homme qui malgré son aspect de voyou et de petite frappe nous semble bien sympathique. En face de chez lui, vivent sa tante, femme irascible et qui prône un Dieu tout puissant (la quelconque ressemblance avec la mère de Carrie s'arrête là) et son cousin Hoax, qui semble un peu retardé, qui écoute sa mère au doigt et à l’œil et qui se fait martyrisé dans les toilettes de l'école par une bande de loubards. Jusqu'au jour où il découvre une carte pour découvrir son "horrorscope" et il compose le 976-evil. Il va alors posséder des pouvoirs diaboliques et va s'en servir pour se venger. Petit pitch sympathique, qui promet quelques moments savoureux, mais malheureusement les choses vont se passer autrement.

Les acteurs déjà sont relativement moyens. Par exemple, Hoax, le méchant de l'histoire, tout du moins sur la fin, cabotine à mort et même si au début il ressemble bel et bien à un débile, il commence à complètement se lâcher pendant sa transformation et il est vraiment en roue libre. Cela se voit et ne rend pas le personnage très crédible, ce qui est assez dommage. Par contre, le vrai héros joue assez bien même s'il ressemble à Herbert Léonard jeune. Mais le pire reste la tante qui est d'un ridicule pathologique et qui n'est pas du tout crédible, d'ailleurs, on languit qu'elle meurt vite celle-là! Ce qui a de plus gênant aussi, ce sont les interactions entre les personnages qui parfois frôlent le ridicule. En effet, deux personnages qui ne se connaissent pas finissent par sortir ensemble et à s'appeler par leurs prénoms, voilà une attitude bien familière.

Le problème vient aussi d'un rythme assez haché qui, malgré la nostalgie de la fin des années 80 et de sa charme si particulier, notamment dans les dialogues, ou dans les décors ou encore dans les tenues vestimentaires, oscille entre le sympathique et les dialogues débiles ou les situations qui se répètent comme les parties de poker qui sont assez insignifiantes. On se rattrapera peut être avec le gore, mais non, à part deux cœurs palpitants et une griffure au visage, l'hémoglobine ne coulera pas à flots et certains effets spéciaux sont relativement kitsch. Je pense notamment à la scène où deux personnages sont suspendus à un tuyau et en dessous d'eux s'ouvre une brèche en flammes et qu'il s'agit d'un drap sur lequel on a projeté une image. Le design du monstre de fin est assez intéressant, mais on ressent là aussi un certain amateurisme et c'est assez grossier. Seul le passage où les griffes poussent est relativement bien fichu.

L'ambiance qui en découle est assez limitée. On reste dans du conventionnel et même si Englund s'évertue à chercher des plans sophistiqués comme un homme marchant avec de la lumière derrière lui ou encore des explosions spectaculaires (pour l'époque), on reste dans une ambiance plate sans aucun sursaut et sans aucune surprise. Les sonneries de téléphone ne sont pas stressantes et on s'ennuie ferme. On ne ressent aucune pression, aucune crainte et c'est bien dommage pour un film qui aurait pu susciter quelque chose de glauque avec le diable prenant possession des âmes en peine.

Au final, la ligne du diable (ou 976-evil) est un film qui n'aura pas marqué les esprits et il faudra un certain temps à Englund pour revenir derrière la caméra (près de 20 ans). Il en demeure un film au capital nostalgie important mais qui ne comporte pas suffisamment de scènes marquantes ou choquantes, il manque aussi une ambiance lourde et pesante et surtout, la présence d'un humour un peu lourdingue ne sert pas du tout le ton du film. A noter quand même un passage avec des mygales bien sympathique et des personnages possédant une bonne dualité (le héros qui est un voyou au début, le méchant que l'on prend en peine au début du film). Un film pour les nostalgiques donc.

Portrait de Punisher84 Punisher84
I am Legend - 1390 critiques
publié le 30/08/2009 - 12:06
4
 

Freddy on the phone

Comme beaucoup de mes confrères, j’aime Robert Englund. Non pas seulement pour son rôle légendaire de Freddy Krueger mais surtout pour sa bonne volonté indéniable de nous livrer des prestations toujours aussi mémorable à chaque film. Cette sincérité presque légendaire était-elle présente en 1988 ? Oui même si 976-EVIL est un semi-échec. Surprise ! Ce semi-ratage n’est pour une fois pas à imposer au scénario. L’histoire signé Brian « Freddy 4 » Helgeland est digne d’intérêt et accrocheuse. Au moins au début car la mise en scène en dents de scie du réalisateur ne fait qu’alourdir le tout. Beaucoup trop d’inégalités dans la majorité des séquences du film. En effet, si l’on frémit d’impatience devant une introduction efficace et des effets spéciaux réussis (sauf la fin) signés Kevin « Chucky » Yagher, les autres moments censés nous mettre en alerte sont d’une grande platitude. Et cela ne sert à rien d’espérer quelconque réconfort de la part du casting. Mis à part un Patrick O’Bryan ressemblant à Peter Berg, le reste est à l’avenant. Et il faut voir le cabotinage de certains pour le croire ! De toute façon que pouvaient-ils faire d’autre que de se fourvoyer dans les incohérences ? Le proviseur de l’école et le policier en charge de l’enquête (comment et pourquoi, ça on ne saura jamais !) qui deviennent rapidement amis. Ou pire encore une victime suspendu dans le vide que nous n’avons même pas le temps de voir remonter sur le plancher. Problème de montage ? On s’en fout, problème tout court. Voilà bien un film sincère mais dont les nombreux défauts nous empêche de l’apprécier pour ce qu’il aurait put être. C’est-à-dire une première réalisation attachante pour laquelle on garde une petite place bien au chaud dans le fond de vidéothèque personnelle.
Portrait de Re-animagore88 Re-animagore88
Graine de psychopathe - 147 critiques
publié le 09/05/2009 - 00:53
6
 

La griffe du réalisateur

Assurément, l'intro du film m'a véritablement coupée le souffle avec ce début explosif et innovateur. Englund nous en met plein la vu avec des jeux d'ombres et des cadres très recherchés. Malheureusement l'étape suivante du scénario tourne en rond et le film à de la difficulté à s'imposer. On ne retrouvera plus la touche particulière qui nous avait frappée dès le début. Les plans vertigineux ce font rare et on à l'impression qu'Englund veut terminer le film au plus vite et foutre le camp chez lui. Cependant, la grande finale est digne d'intérêt et sauve maigrement le métrage. Mention spéciale pour l'actrice personnifiant la tante de notre héro, qui joue extrêmement mal. Inévitablement on sent à travers la pellicule que quelque chose n'allait pas pendant le tournage, ce qui explique peut-être pourquoi notre Freddy international n'a pas voulu retoucher à la réalisation depuis (il a retenter l'expérience 20 ans plus tard). À voir, afin de connaître une autre facette de l'artiste Robert Englund.
Portrait de Rockab Rockab
Graine de psychopathe - 211 critiques
publié le 18/01/2009 - 19:57
6
 

Sos amitié bonjour...

J'aime beaucoup Robert Englund, mais je crois que je le préfère quand il endosse sa casquette d'acteur...Bah ce "976 evil", il est pas si mauvais que ça...mais l'histoire est quand même un peu tordue (ça c'est pas grave me direz vous...) , et surtout, elle souffre de longueurs atroces...par moment ,on s'emmerde sec, et c'est pas peu dire...on voit pas bien ou l'ami Robert veut nous mener avec cette histoire de possession téléphonique...reste quelques effets gores rares mais sympa, des effets spéciaux un peu cheap mais pas trop moches, et des acteurs qui ont des bonnes gueules, à défaut d'etre convaincant...Une curiosité pour ceux qui aime l'inégalable Robert Englund, en quelque sorte...mais si vous cherchez du chef d'oeuvre, vous risquez d'y laisser des plumes...à montrer à ceux et celle qui ont la fâcheuse habitude de rester pendus au téléphone!
Portrait de Spawn Spawn
Serial Killer - 702 critiques
publié le 16/09/2008 - 22:09
6
 

976 débile

Un petit film d'horreur qui n'est pas si mauvais que ça mais qui souffre de beaucoup de défauts comme des longueurs qui n'ont pas lieu d'être, des acteurs peu crédibles et vraiment mauvais pour certains et surtous pleins de scénes totalement débiles et inutiles(que je ne revelerai pas pour ceux qui ne l'ont pas vu). mais sinon mis a part ça il se laisse bien regarder sans problème et il faut avouer que par moment on se prend vraiment au jeu. a voir par curiosité pour la première réalisation de Robert Englund
Dark Musician
Graine de psychopathe - 139 critiques
publié le 14/05/2008 - 00:17
6
 

Evil Ed dans 976-EVIL

Une première réalisation d'horreur plutôt sympa de Robert Englund. Mais le film n'est pas extra tant que ça, malgré l'effort. Stephen Geoffreys, l'inimitable vampire dadais de «Fright Night», rejoue ici dans le même pattern du geek grimaçant mais cette fois-ci en démon.
Dr West
I am Legend - 1430 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
8
 

Mon Avis

Première réalisation de Robert Englund, ce film est assez sympa avec effets speciaux kitchs mais qui fonctionnent, on se laisse allez à cette histoire de numéro de téléphone qui tue!!!
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