Le Justicier Braque les Dealers

Quatrième et avant dernier volet de la franchise Death wish, Le justicier braque les dealers retourne cette fois-ci à Los Angeles. Michael Winner cède la place à Jack Lee Thompson derrière la caméra pour ce nouvel opus. Après la mort de sa belle-fille, suite à une overdose, Paul Kersey décide de se venger des responsables. Après s'être attaqué à la racaille des bas-fonds de New York et de Los Angeles, Paul Kersey décide de s'en prendre au baron de la drogue. Chaque Death wish marque une évolution de la criminalité de son époque. Le premier concernait la recrudescence de la délinquance et la violence gratuite. Ensuite, il s'agissait du problème des gangs. Avec ce nouveau film, il s'agit de la drogue. Elle envahit nos rues et se banalise à une vitesse inquiétante. A tel point que n'importe qui en consomme en différentes occasions. Paul va remettre de l'ordre dans tout cela. Il élimine un par un les hauts responsables de ce trafic grâce aux renseignements glanés par un mystérieux vieil homme. Il tombe tous comme des mouches dans une vendetta impitoyable. Certes, le film n'a plus grand chose à voir avec le côté réaliste du premier volet, mais l'action est bel et bien au rendez-vous. En conclusion, l'histoire se révèle intéressante. Toutefois, il ne faut pas s'y tromper. Il ne s'agit que d'un prétexte pour retrouver notre justicier préféré. La recette fonctionne encore.

Kersey affronte des barons de la drogue dans un film encore bien fait. La violence basique est remplacée par un autre fléau : la drogue. On conserve toujours le même plaisir en voyant Bronson se frotter à la racaille de Los Angeles, dans un rôle construit sur mesure pour lui. Encore beaucoup de castagne et de morts au programme d'un film qui fleure bon les années 80 !