Hostel

Ils sont essayer de faire un genre saw, mais cela na pas marcher! Certes il y a de bonnes scenes, voir violente, mais c'est tout! Peu mieux faire!

Comment définir cette raclure! stéréotype du navet d'horreur, j'ose même pas appeler ça un film d'horreur! pseudo-moraliste, cette erreur est une pure machine à fric, sans intérêt, ni talent. la recette est parfaite ils ont bien ciblé le public! on montre des poufs, on parle de sex, de drogue, on mais du "gore", shake, shake, shake... et c'est prêt à être consommer! vive le capitalisme! on dénature le cinéma, à ce stade là, on ne peut plus considérer le ciné comme un art!

Hostel avait contre lui une réputation sulfureuse quelque peu éxagéré si bien que les chances d être déçu ne pouvaient être que plus grandes. En effet, le film est violent, très violent même et gore aussi avec des scènes de tortures assez immondes. Et du cul aussi, mais bon de ce coté là pas vraiment de quoi s affoler on a vu pire. Mais à part cette volonté de faire dans la surenchère dans le dérengeant, le film n a rien pour lui. Le scénario bien que partant d une idée assez bonne est mal écrit et prévisible de bout en bout. Les personnages ne sont pas vraiment attachants (et en plus on peut pas dire que ce soit bien joué...), il n y a pas de suspens, et surtout le film ne possède pas quelque chose de fondamental pour un film d horreur : l ambiance! Bref Eli Roth à force de vouloir à tout pris de faire dans l extrême a oublié de donner une ame et une personnalité dans son film, si bien qu on ne retient rien de son film si ce n est des scènes de torture immondes mais qui n apportent pas grand chose à l histoire. Cabin Fever, le premier film du réalisateur, bien qu ayant des défauts de jeunesse (jeux d acteurs catrastrophique et scénario pas toujours maitrisé) avait au moins pour lui une personnalité et une idée assez bien exploitée. Bref décevant!

N’ayant pas porté le moindre intérêt au matraquage médiatique qui entourait le fameux « Hostel » d’Eli Roth, je me suis lancé dans sa vision sans aucun a priori. Passé une première demi heure dans les rues d’Amsterdam puis dans ce petit coin de Slovaquie qui nous présentait les personnages principaux, assez stéréotypés (2 californiens et & islandais qui voyagent pour couché avec le plus de filles possible) et parfois énervant, voila que l’ambiance du film change radicalement à la disparition de l’Islandais. En effet, une certaine ambiance malsaine commence à se dégager des rues de la ville (les enfants qui rackettent et n’hésitent pas à tuer par exemple) et même les baisodromes ne semblent plus attrayants. Bien que le personnage de Paxton mette pas mal de temps à comprendre que les 2 filles avec qui il couche sont mêlées à l’enlèvement de ces deux amis, on avait compris leur rôle dès le premier soir. C’est à partir de l’enlèvement du personnage principal qu’Eli Roth décide de faire apparaître ce qui constitue le buzz médiatique du film, le gore. Bien que beaucoup moins violent et outrancier qu’on peut le lire dans certains commentaires, certaines scènes font leur petit effet. Souvent camouflées ou suggérées, les scènes sanglantes sont pourtant la. D’ailleurs le face à face entre Paxton et son bourreau allemand est assez excellent. Mais c’est lorsqu’on voit l’arrachage d’œil d’une jeune chinoise que l’on comprend pourquoi les scènes sont souvent camouflées. On n’y croit pas une seconde. Malgré tout cette ambiance poisseuse, macabre et ces petits effets sanglants sauvent le film de l’ennui. Par contre, même si c’est sympathique de le voir là, l’apparition de Takashi Miike est assez racoleuse. Nul doute que la personne fan du cinéaste asiatique qui a vus son nom dans le casting s’est rué sur « Hostel ».

Bon, disons le carrément, le film est beaucoup trop convenu tant au niveau du scénario, qu'au niveau du dénouement. Le début est assez décevant- avec ces 2 gars qui cherchent à tout pris de la débauche, ça fait un peu cliché en fait, voila, en Europe les filles sont plus faciles qu'au USA ?, et plus on va vers l'Est plus elles sont faciles ? c'est un peu nous prendre pour des imbéciles. Il reste l'ambiance glauque et son coté réaliste pour sauver ce film , sans quoi ce film aurait été un véritable nanard.