Heat
Critiques spectateurs
Réalisateur: Michael Mann Avec Al Pacino, Robert De Niro, Val Kilmer, Kevin Gage, Jerry TrimbleInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 26/11/2016 - 12:02
Un grand et long film d'action et d'inaction
Bon bah flop... Je doit être un extra-terrestre. Je m'attendais à un bête de film prenant et intense avec de l'action à gogo et une écriture de fou. Et bien je me suis sacrément fait ch... devant de "Heat"...
Qu'est ce que c'est long et mou ! Et que de scènes inutiles ! Même la BO, pourtant belle, m'endormait. Un film dans un climat crépusculaire dit-on, en effet, mais ça ne m'a vraiment pas fait rentrer dedans. Je n'ai pas accroché plus que ça à l'histoire non plus.
Alors OK les personnages sont puissants, joués par de grands acteurs. OK la scène de braquage et celle de la fusillade (rare vraies scènes d'action au final...) sont exceptionnelles. OK c'est plutôt beau... On sent un vrai travail, c'est du Michael Mann, c'est propre. Mais, non, pas pour moi, j'accroche pas vraiment à l'ensemble. Je suis déçu, je me suis ennuyé.
J'adore "Ali" ou "Le Dernier des Mohicans" qui sont des sujets forts et superbement réalisés aussi, bien que très longs également.
Mais pour ce "Heat", d'une le fond du sujet ne m'a pas branché plus que ça, de deux la forme m'a laissé sur ma faim. Il aurait duré 1h30 de moins, peut-être...
A découvrir.
publié le 15/12/2011 - 15:54
Face à face de légende
Heat est sorti dans les salles américaines le 15 décembre 1995, et à l'heure où j'écris ces lignes, nous sommes le 15 décembre 2011... Seize ans... Ce film aurait pu sortir il y a dix ans, cinq ans, voir même l'année prochaine : qui aurait vu la différence ? Evidemment, les pointilleux ne manqueront pas de nous rappeler moult détails révélateurs d'une époque, le milieu des années 90, où les deux figures mythiques italo-américaines du cinéma était au sommet de leur art... Mais quand même ! La mise en scène de Michael Mann, alors touché par la grâce, respire la classe à l'état pur : autant par le charisme et l'interprétation d'un casting cinq étoiles, que par un visuel qui fait aujourd'hui encore figure de référence pour bon nombre de réalisateurs.
Los Angeles by night... La tentaculaire cité des anges n'a jamais été mis autant en valeur que dans ce film. Les innombrables lumières scintillant dans la nuit, les plans aériens avec les hélicoptères du L.A.P.D, la maison de Robert De Niro avec sa vue plongeante sur l'océan Pacifique... Chaque mouvement de caméra, chaque plan d'un visage ou d'une scène d'action est millimétré, et l'hallucinante fusillade en plein Downtown suite au braquage de la banque restera comme un modèle du genre, à mon avis jamais égalée jusqu'à aujourd'hui. Les scènes d'action, bien que finalement peu nombreuses, sont sèches et brutales, d'une violence profondément réaliste. Mais Heat n'était pas destiné à être un film d'action. C'est avant tout le récit tragique de deux destins parallèles, qui vont finir inévitablement par se rencontrer, et s'affronter...
Un flic coriace et excentrique d'un côté, un baroudeur solitaire et implacable de l'autre... La rencontre tant attendue de deux monstres du cinéma américain, forcément comparés de par leurs origines, leur parcours et leur style communs. Le face à face ne déçoit pas, chaque personnage ayant ses forces et ses faiblesses, sa part de mystère et une détermination sans faille. Personnellement, j'aurai toujours une légère préférence pour Robert De Niro, à l'image de son personnage dans le film, qui ne cesse de me fasciner de par l'humanité qu'il s'en dégage. Froid et extrêmement minutieux aux premiers abords, mais tel un grand frère de substitution pour son complice Chris (Val Kilmer), tendre avec l'amour d'un soir, rêvant d'une autre vie au bout du monde...
Je n'oublie pas les seconds couteaux, et donc celui de Val Kilmer, dans ce qui est sûrement l'un de ses meilleurs rôles au cinéma, mais également l'égal à lui-même Tom Sizemore, l'ordure Kevin Gage, William Fichtner, John Voight, la belle Ashley Judd, la "gueule" Danny Trejo, Wes Studi, Natalie Portman... La facture a du être salée pour les producteurs ! Un casting à l'image du film : du très haut de gamme ! Une richesse de personnages rarement égalée, au service d'un scénario écrit pour eux. Ils sont la base de l'intrigue, et l'action vient après, d'autant plus marquante.
1995 : une année riche pour Robert De Niro, puisque sortait à quelques semaines d'intervalles le cultissime Casino de Martin Scorcese. L'acteur était alors au panthéon de sa carrière d'acteur. Quant à Michael Mann, il frôlait ici la perfection, et ne parviendra probablement jamais à égaler une oeuvre qui a marqué son époque. Un chef-d'oeuvre.
publié le 08/04/2009 - 04:05
Mon avis
publié le 14/03/2008 - 07:20
Réponse à lebreihz
publié le 13/03/2008 - 15:46
Réponse à punisher84
publié le 13/03/2008 - 06:43
Réponse à lebreihz
publié le 12/03/2008 - 22:12
Policier d'auteur
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
publié le 01/01/2007 - 00:00
Le nec plus ultra du polar
publié le 01/01/2007 - 00:00
Un duel de légende!
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