Mise à Prix
Critiques spectateurs
Réalisateur: Joe Carnahan Avec Ben Affleck, Ray Liotta, Ryan Reynolds, Andy GarciaInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 14/10/2013 - 21:47
Un film outrancier a l'extreme
publié le 18/10/2012 - 14:40
La claque !
Le FBI cherche à coincer le boss de la Pègre Primo Sparazza, et compte pour cela sur le témoignage de l'un de ses plus fidèles lieutenants, Buddy Israël, un showman de Las Vegas qui a viré du côté obscur de la Force... Buddy Israël est donc "détenu" provisoirement dans la suite luxueuse d'un grand hôtel situé sur les rives du lac Tahoe, dans le Nevada. Surveillé et protégé par un important service de sécurité et par des agents du FBI, la "taupe" ne se doute pas qu'un contrat d'un million de dollars a été levé sur sa tête, rameutant l'élite des tueurs à gages dans les couloirs de l'hôtel, pour un rendez-vous explosif et sanglant...
Autant le dire de suite, Smokin' Aces est une incontestable réussite, et surtout une excellente surprise au vu de l'attente mesurée que suscitait la sortie de ce film. Déjà, le film de Joe Carnahan se distingue par un casting en or massif qui ferait pâlir d'envie bon nombre de blockbusters estivaux : Jeremy Piven dans la peau de ce malheureux Buddy Israël, Ryan Reynolds et Ray Liotta dans le rôle de deux agents du FBI chargés de protéger la "taupe", Andy Garcia en directeur adjoint du FBI, Chris Pine en tueur psychopathe redneck néo-nazi, Alicia Keys en tueuse professionnelle, sans oublier les apparitions plus ou moins brèves d'acteurs comme Ben Affleck, Jason Bateman ou encore Matthew Fox... Rien que ça !
Le film vaut avant tout pour sa large galerie de personnages charismatiques et hauts en couleurs - des pions dont chacun à un rôle précis à jouer sur l’échiquier que constitue l'intrigue du film. Une cible, une meute de tueurs impitoyables aux méthodes différentes, des agents du FBI manipulés, des exécutions à gogo... Ça dépote grave, et le film assure le divertissement grâce à un rythme soutenu et à de l'action parfaitement maîtrisée. La présence des nombreux personnages à l'écran est équilibrée et le film, par le biais notamment d'un excellent score signé Clint Mansell, distille même quelques moments d'émotions qui ajoutent un peu de profondeur bienvenue à l'ensemble.
Une très bonne surprise donc, avec tous les ingrédients réunis pour faire de ce film d'action un cocktail explosif. Le divertissement pop-corn par excellence ! Personnellement, j'ai adoré le final !
publié le 07/12/2008 - 14:37
Smokin' ass
publié le 01/01/2007 - 00:00
Une putain de désintox !
publié le 01/01/2007 - 00:00
Belle surprise
publié le 01/01/2007 - 00:00
Jouissif !!!
publié le 01/01/2007 - 00:00
Excellent
publié le 01/01/2007 - 00:00
Vraiment pas terrible
Carnahan nous immerge dès le départ dans une classique histoire de ponte en péril, que deux agents du FBI sont chargés de retrouver avant qu'une brochette de tueurs à gages issus de différents milieux ne se disputent pour l'abattre, la mafia de Las Vegas ayant mis sa tête à prix. Narration laborieuse, épate visuelle lourdingue, cool-attitude ringarde et tension dramatique inexistante, ce Smokin' Aces se présente bien vite comme quelque mauvaise caricature des films de Ritchie et Tarantino tout juste bonne à flatter une certaine catégorie de cinéphiles pseudo-branchouilles. Si encore le spectacle se contentait d'être pêchu et jubilatoire, on n'aurait sans doute pas craché dans la soupe, mais Carnahan ne semble pas même fichu d'instaurer un véritable rythme à son œuvre; il en résulte des longueurs dommageables, qui provoquent une désagréable sensation de lassitude — la banalité du scénario ne remédiant en rien à cela —, entre deux séquences d'action ratées. Ratées, car faciles, fanfaronnes et souvent illisibles à l'image de ces scènes de fusillade se déroulant à l'intérieur d'un hôtel. Le cinéaste se complait effectivement dans une esthétique « vidéo-clip » de mauvais goût en multipliant les mouvements de caméra vacillants sous un montage haché à la tronçonneuse. Non seulement un tel procédé stylistique a trop fait ses preuves au cours de ces dix dernières années pour ne pas paraître obsolète aujourd'hui, mais il ruine de surcroît la densité des dites scènes d'action, les réduisant à une vague mélasse brouillonne MTV-like.
L'interprétation de Smokin' Aces déçoit tout autant. Jeremy Piven surjoue de manière insupportable dans son rôle de truand à bout de nerfs terré dans son bunker du riche et convoité par une pléiade de chasseurs de primes; Ben Affleck et ses légendaires yeux de veau endormi nous démontre qu'il excelle encore et toujours dans l'insignifiance; Andy Garcia commence sérieusement à agacer dans ses compositions de « cravatard » antipathique tout droit hérité de son personnage d'Ocean's Eleven; la présence d'Alicia Keys nous prouve une fois de plus qu'il y a bon nombre de comédiens qui auraient dû rester chanteurs et vice versa. Seuls Ray Liotta et dans une moindre mesure Ryan Reynolds parviennent à rehausser un tantinet le niveau de ce piètre jeu d'acteurs global. Bon point en revanche pour le score assez groovy de Clint Mansell, sympathique à défaut de se révéler inoubliable, de même que pour le coup de théâtre final, qui vient plus ou moins relever un script jusque-là guère hautement palpitant. Ces petits avantages évitent à Smokin' Aces de sombrer dans le fiasco pur et simple, faute de le rendre réellement digne d'intérêt.
Thriller poseur, mou du genou et plutôt mal réalisé, Smokin' Aces ne s'avance en aucun cas comme la bombe classe, explosive et ultra-violente prédite par beaucoup. Joe Carnahan filme son intrigue policière avec la plus grande trivialité tout en gâtant le potentiel spectaculaire de l'œuvre par un stylisme abrutissant. Même les quelques velléités humoristiques parsemées çà et là dans le scénario — le coup de l'enfant hyperactif en manque de ritalin — échouent, car en déphase avec le ton grave de l'ensemble. Ne parlons pas de cette brochette d'acteurs soit mauvais, soit mal dirigés pour la plupart, constituant l'une des nombreuses faiblesses de ce ratage cinématographique d'autant plus douloureux qu'il était voué à casser la baraque.