Irreversible

6.5/10
Irreversible

Critiques spectateurs

Réalisateur: Gaspar Noé Avec Vincent Cassel, Albert Dupontel, Monica Belluci

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Portrait de Nandrolone Nandrolone
Serial Killer - 741 critiques
publié le 17/02/2021 - 15:01
10
 

Douleur

Comme une envie pressante, je me suis décidé hier à me refaire "Irreversible", un film qui m'avait laissé sur ma faim. Je me permet de laisser un nouvel avis tant mon regard a changé sur cette œuvre, tant l'impression d'être passé à côté du message la première fois est forte..

Aveuglé, assourdit par les racontars et les cris d'Orfraie qu'avaient provoqué le film à sa sortie, je me rend compte aujourd'hui l'avoir regardé avec un regard biaisé, celui avec lequel on visionne un "vulgaire" film d'horreur en attendant les scènes de violences pour assouvir nos besoins en sensations fortes. Grave erreur.

Avec davantage de plomb dans la cervelle, je le trouve dorénavant, pas loin d'être aussi bon que "Seul Contre Tous". La scène de viol, scène pivot, longue et réaliste, est effectivement insoutenable si on la regarde comme une expérience et non comme un "spectacle", tant la douleur de la victime transperce l'écran.

Le montage de chaque scènes à l'envers, toujours en plan séquence, rend l'ensemble puissant tant cela permet de s'interroger sur le déroulement des choses, sur la puissance de nos choix et de leurs conséquences. La bande son anarchique, qui accompagne surtout les séquences ou la caméra tourne (pour désorienter et évoquer à mon sens une sorte de tourbillon dans la folie) provoque exactement la même chose.

Hâte de le regarder maintenant, avec le nouveau montage.

Exceptionnel.

Portrait de Alol7 Alol7
America's Most Wanted - 505 critiques
publié le 27/07/2017 - 12:26
8
 

Une autre experience de Gaspar

Gaspar Noé m’avait étonné par son Enter the Void par sa manière unique dans la réalisation. Une première sacrée expérience qui a piqué ma curiosité pour ses autres films. Irréversible était donc mon deuxième choix au vue des réactions que cette production a suscité. Hormis l’histoire choc, c’est aussi la réalisation qui est frappante. Ce film est une nouvelle expérience cinématographique.

En effet, après un générique bizarre qui donnera l’impression qu’il y a un problème au niveau du film et qu’on est déjà à la fin. Après une petite attente on comprend tout de suite que le film est fait à l’envers : quelle surprise !! Jamais vu une œuvre comme ça ! Un film qui commence par sa fin et se termine par son début. Une réalisation novatrice oui mais surtout bien faite, même si ça amène un petit défaut : le film perd un peu de son intérêt sur sa fin. Eh oui ! Pas de grosse surprise vers sa fin parce que même la révélation finale était déjà prévisible. Alex avait déjà commencé à avancer cette piste d’une grande nouvelle à son amie lors de la soirée. Aurait-il fallu que le film enlève certaines scènes pour nous laisser jusqu’à la scène finale pour le découvrir ? Mon seul reproche étant donc cette deuxième partie, glissant sur sa fin, un peu moins captivante. Mais sans ça et avec une réalisation classique, on n’aurait pas non plus cette même expérience donc difficile d’en tenir vraiment rigueur.
Revenons maintenant aux éléments centraux de l’histoire. On débute avec la fin de l’histoire (le début du film au fin de compte) dans la boîte nommé « le Rectum » avec des prises de vue plongeante, volante ou fuyante avec une bande son comme un bourdonnement lourd. On reconnait bien tout de suite la patte du réalisateur car on voit la même chose pour Enter The Void (bien sûr, j’ai commencé par son dernier film sinon je l’aurais dit pour l’autre film). Ça donne une sensation incroyable dans ce sous-sol glauque et rouge, autour d’un sexe homosexuel : un long passage très cru. La vengeance ensuite est bien violente et on voit bien les coups qu’il faut voir (certains films d’horreurs qui ne peuvent pas montrer directement n’ont plus qu’à se cacher).
Après avoir vu comment Marcus et Pierre découvrent ce qui s’est passé et le chemin pour en arriver au responsable, il est temps de découvrir la fameuse scène du film : le viol. Accrochez-vous bien car cette scène est longue et porté par un horrible silence pesant et lourd. Le viol est choquant oui mais, pour ma part, ce qui m’a le plus choqué, c’est ce qui se passe après (c’est le plus horrible). Un viol est déjà une soumission extrême où l’on perd une certaine forme de dignité mais l’agression qui suit est juste une horreur pour la victime : à ce moment-là, elle n’est plus rien (pire qu’un objet, elle est traitée comme une m…). Pour le spectateur, c’est un terrible malaise de voir, après déjà un long viol, autant de violence si éprouvante.
Si la suite perd un peu de son intérêt, elle a le mérite de nous faire récupérer lentement et en douceur ce qu’on vient de voir et de montrer des passages plus sympathiques et chaleureux. On découvrira les personnages sous un meilleur jour : Pierre en ex-ami plutôt réservé mais sympathique et sincère ; Marcus plus vif et joyeux ; et Alex, une femme ravissante et agréable. La dernière scène du film avec Marcus et Alex est adorable et à la fois légèrement sensuelle. La surprise finale est censée aggravée le drame qu’il y a eu mais aurait pu être moins prévisible pour être plus efficace ou percutante.
Ceci dit, un dernier mot pour le trio de casting remarquable (Albert Dupontel, Vincent Cassel et Monica Bellucci) vraiment bluffant, puissant et touchant aussi. C’est aussi grâce à eux que ce film fait aussi vrai.

Irréversible est donc une œuvre audacieuse et expérimentale. Choquante, crue mais surtout très inteligente, Gaspar Noé ne fait pas les choses dans le vide. Il aime le sexe et la violence mais les montre de la manière la plus efficace et percutante. Des jours et des mois après, cette œuvre restera gravée (Enter The Void je l’ai vu il y a déjà plus de deux mois au jour de cette critique et j’ai encore les sensations qu’il m’a procuré). Gaspar Noé dépasse le cinéma pour transformer une histoire dramatique en véritable trip sensorielle et émotionnelle : ce mec est un génie. Parce qu’il ne s’agit pas de montrer un viol pour montrer un viol mais il faut prendre le film pour son ensemble car c’est le tout qui fait l’expérience (pas juste une scène). Cette œuvre est irréversible.

Portrait de The horror fan The horror fan
Copycat Killer - 22 critiques
publié le 30/07/2015 - 22:22
7
 

Intéressant mais pas incontournable

Je suis assez déçue car "Irréversible" n'est pas le film,coup de poing,le choc que j'attendais. Alors certes la scène de l'extincteur et celle du viol dans le couloir sont ignobles mais je n'ai pas été choqué,je suis content de l'avoir vu mais ce ne sera pas un indispensable pour moi.

L'histoire est intéressante et nous invite même à nous questionner (un minimum) sur nos choix,nos actes et ce qui en découle. La chronologie est totalement inversée,c'est original et on est pas perdu,bonne astuce.

Les acteurs sont carrément incroyables,surtout Monica Belluci,qui a du vivre le pire tournage de sa vie (pensée émue pour la fameuse scène de son viol). Dupontel est incroyable de réalisme,froid et sérieux (ça change de "Bernie") ainsi que totalement désemparé face à un Cassel enragé et instoppable.

La BO est assez lambda mais elle colle bien à l'ambiance glauque et froide du film. La caméra qui n'arrête pas de bouger au début m'a vite saoulé à la longue.

Pour ce qui est des scènes hard du film,on retiendra la scène de l'extincteur,incroyable de réalisme,à ce point là c'est plus du maquillage mais du moulage. Bon boulot aux gars des effets spéciaux. On retiendra aussi la scène du viol,presque insoutenable pour un spectateur qui n'est pas habitué aux film de Noé (pas comme moi),cette dernière n'a rien à envier à un porno trash. Dans "Irréversible",la violence est cru,montrée telle qu'elle est,sans tabou,afin que tout le monde en prenne plein les yeux. On va ainsi voir les ébats violents (heureusement rapides) d'homosexuels sado-masochistes et des travestis le long des trottoirs,une ambiance dérangeante,sale.

"Irréversible" n'est la pépite que j'attendais bien qu'il soit clairement unique en son genre. Vous pouvez donc le voir,sauf si vous êtes sensibles (et que vous avez la phobie des extincteurs).

Portrait de Fab-4 Fab-4
I am Legend - 1037 critiques
publié le 23/05/2015 - 11:57
8
 

Un film sur le destin

Un film concept. L'auteur nous montre que même si la forme (à la Memento) est réversible, on ne peut au final pas revenir sur le fond de nos actes. Ce qui est dit est dit, ce qui est fait est fait. Le paradoxe c'est que finalement la fin du film est heureuse mais laisse du coup au spectateur un goût plus qu'amer dans la bouche...
Cassel et Dupontel sont bien choisis.Les scènes du Rectum et du viol sont horribles, âmes sensibles s'abstenir. C'est très fort, violent et traumatisant. Mais c'est unique et finalement assez génial.
Un film très marquant, à ne pas mettre entre toutes les mains. A voir !!!

Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 20/08/2014 - 23:13
6
 

La journée de la femme

"Le film le plus abject que j'ai jamais vu. Gerbant !". C'est en ces termes que me répondait illico un ami quand je lui envoyais par sms qu'au bout de 12 ans je m'étais enfin décidé à regarder "Irréversible", et que j'étais en plein dans la "fameuse" scène de viol, particulièrement longue et gratinée.

Je ne serais pas aussi sévère que lui, mais je comprends qu'on puisse être choqué, et trouver même l'ensemble gratuit et provocateur.
Provocateur, le film l'est certainement; mais gratuit, je ne pense pas en fait, il faut le comprendre. Et vu qu'il est inégal et bancal, ça n'aide pas forcément...
Le gros problème c'est qu'une fois que tous les enjeux sont dévoilés et les relations entre les 3 personnages principaux présentés, il ne se passe plus rien du tout d'intéressant. L'idée de prendre l'histoire à rebours peut-être intéressante. Ce n'est pas nouveau, déjà "Memento" utilisait brillamment ce concept particulier en 2000. Mais son scénario était en béton armé de bout en bout. Plus on remontait vers le début de l'histoire, plus on avait de révélations importantes.
Ce n'est pas le cas de "Irréversible", le scénario est très pauvre, misant trop sur le "ressenti". L'essentiel est réellement que vers la fin (donc le début pour nous) puis en remontant dans le temps des éclaircissements sur les personnages et ce qui a amené leur état psychologique, permettent de maintenir l'intérêt... puis, plus rien ! Vincent Cassel est un homme, un vrai, un vrai de vrai qui baise sa moeuf comme un cow-boy, et elle est super amoureuse. Scènes à oilpes et "dialogues du quotidien" bien plombants à l'appui. "Scènes vérités" qui se veulent profondes et intimes, mais dont on n'a rien à carrer car tout est dit depuis les 2/3 du film...

Qu'en est-il des 2 scènes-chocs qui ont fait scandale ? Et bien elles sont effectivement très chocs ! Et si on n'en a pas saisi l'utilité dans le propos du réalisateur, elles peuvent rapidement apparaître comme stupides, gratuites, révoltantes et putassières.

Seulement le viol montré en temps réel, dans toute sa dureté, sa sauvagerie, sa cruauté; tend à mettre le spectateur en empathie totale avec la victime, dans toute sa détresse, toute sa souffrance. L'horreur est pleinement vécue par le spectateur qu'en étant dans la peau de la victime "en temps réel", subissant avec elle le calvaire et l'intimité forcée avec un homme qui a renoncé totalement à son statut d'être humain durant 10 mn, allant toujours plus loin dans sa volonté de faire de l'autre son objet, son jouet, laissant libre cours à toute la violence la plus primaire contenue en lui.

Je n'ai jamais vu un viol a l'écran aussi bien rendu dans toute sa pénibilité... Je comprends que des gens l'ai très mal vécu.
Ensuite le massacre du supposé violeur à l'extincteur, est supérieurement violent, hyper graphique, digne d'un film d'horreur. Là encore on peut trouver ça gratuit, mais ce n'est pas le cas non plus, c'est juste le résultat de la souffrance d'un personnage qui n'a fait que de se contenir jusque là et qui est à bout de forces.

Lorsque le personnage de Dupontel, qui, on le voit par la suite, a toujours cherché à contrôler la colère de Cassel, pète littéralement un câble et prend le relais de sa colère, il ne peut tout simplement plus se retenir. Ce qu'il a contenu vaille que vaille jusqu'à ce moment crucial, prenant sur lui mais aussi tentant de calmer son ami, explose d'un seul coup dans un pur moment de folie libératrice.

Mais les plus observateurs, qui auront bien regardé le visage de celui qui va se faire massacrer, ainsi que celui à qui il parlait avant d'être "puni", comprendrons le réel propos du cinéaste sur les dérives de l'auto-justice...

Un choix risqué de la part du réalisateur, qui ne s'attarde pas dessus, et n'y revient jamais puisque le film fonctionne à l'envers, laissant l'éventuel téléspectateur étourdi n'ayant pas fait le lien réel entre les deux scènes, comprendre la scène de travers, alors qu'elle contient l'essence du film.
Risqué, le réalisateur dira d'ailleurs, que bon nombre de personnes en sortant de la salle, n'avaient pas remarqué ce détail pourtant particulièrement important...
Le film est également filmé de manière très psychédélique, surtout au début, avec une caméra délirante qui chavire dans tous les sens. Quelques belles saillies visuelles qui se veulent en accord avec l'état psychologiques des personnages, mais deviennent vite fatigantes à force de vouloir retranscrire la folie du moment.

On peut pas dire que le film soit bâclé, au contraire il est fait avec beaucoup de soin, mais il tourne vite en rond à cause d'un scénario trop vite à bout de révélations, et d'un mise en scène censée combler les vides par des artifices répétitifs et contestables.
Mais on sent la patte, la personnalité du metteur en scène, très brillant par moments.
Seulement ça commence fort, pour s'amoindrir au fur et à mesure, plus rien ne venant vraiment remplir une histoire finalement très mince et ne prenant réellement vie que sur un laps de temps trop réduit.
Et tout comme le film devient serein en approchant de la fin, revenant sur les débuts heureux des personnages, la caméra se calme, se pose... et le spectateur se désintéresse et baille d'ennui. Tout étant dit depuis longtemps déjà !

Dans "Memento", la connaissance du début de l'histoire permettait de plus en plus de reconsidérer ce qu'on croyait savoir, le scénario savait ménager ses effets et ses révélations à rebours. C'est ce qui faisait sa force. Et c'est cette rigueur manquante à "Irréversible", qui fait que le film est finalement raté malgré ses fulgurances.

Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 09/03/2014 - 03:32
6
 

Inapproprié pour la journée de la femme

Inapproprié pour la journée de la femme oui ! ou peut-être l’inverse c'est une question de point de vue, mais c'est vrai que la journée de hier est dédié aux femmes et aux violences qu'elles subissent..es hommes !,les médias ne nous cessent t de nous le rappeler et nos chers et tendre Egalement.

Alors mon avis sur ce film ?, assez mitigé ! Le début est ....oppressant avec cette descente dans cette "discothèque " échangiste pour homo. La musique, les décors les Coït suggéré entre homme contribue a entretenir le malaise. Avec cette incroyable scène de violence a coup d'extincteur.

Après le film remonte le temps , car il est monté à l'envers. Et petit à petit on découvre une équipée sauvage qui ne peut que se terminer par un drame ! IL fait vraiment très peu là Vincent Cassel ! des mecs comme ça qui bascule dans la folie, pour des raisons encore moins justifié que la sienne ça existe...un regard, un commentaire...par exemple et ça fait peur, car malheur à vous si vous les croiser . La scène du taxi...le travesti...les dialogues chargés de haine , ça fait peur , et son copain encore plus con pour le suivre dans cette folie !San parler des authentiques voyous qui l’encourage dans cette voie avec des discours faciles, qui n’engagent qu'eux.

le film remontant encore le temps, avec cette séquence qui fit couler beaucoup d'encre. Monica Bellucci se faisant violer dans un couloir souterrain (avec un type au fond qui prend ses claques et ses claques, n(intervenant pas), sans parler de la raclée qu’elle ramasse ! Dur , très dur comme séquence , car le réalisateur joue la carte du réalisme! et croyez moi ce genre de chose arrive tout les jours ..en France a des centaine des de femmes, personne de peut savoir exactement combien..

Et puis... plus rien. La sauterie avec son copain et sa copine, Marcus visiblement défoncé , qui devient vite lourd...la belle et superficielle Monica qui prend le large...là on se dit que si ce con n es'était pas comporté comme ça , ce ne se serait pas probablement pas produit....et ce pauvre type qui ne s’inquiète pm^me pas de savoir si sa dulcinée va survivre ou pas à un raclée pareille

Le problème c'est qui'a ce moment là il y a encore 40 minute de film... pour dire pas grand chose. Des conversations longues et ennuyeuses... Et puis une révélation qui n'en est pas une ...

Reconnaissons tout de même qu'il y a de l'idée dans la réalisation . Déjà le film dans l'ordre anti chronologique ...Et là je tire mon chapeau à l'équipe de tournage, ou de montage ?, je ne sais pas ! car il faut pouvoir faire comprendre au spectateur la différence entre un plan antérieur a celui que l'on vient de voir à un plan qui est al continuité de l'autre , vous voyez ce que je veux dire !Après certes les mouvement de caméra pas toujours facile à suivre, certes ils contribuent a entretenir une ambiance malsaine au possible, mais par moment c'est exagéré.

Finalement je me demande si le film n’aurait pas du être plutôt un court métrage, au lieu de s'éparpiller ?. D'autant que..finalement on nous dit quoi ?Que nos actions nous engage durablement, oui ! car cette vendetta personnel va les conduire en taule pour très longtemps...et SPOLIER le violeur de cette fille ne sera pas inquiété.

On est là dans un film assez caractéristique de Gaspard Noé, qui ne sait finalement monter que le désespoir , ou la folie !. les émotions qui submergent l'homme et le contribue a commettre ...l'irréversible.

Portrait de Nandrolone Nandrolone
Serial Killer - 741 critiques
publié le 29/07/2012 - 01:58
10
 

Mon avis

Je me suis intérréssé aux films de Gaspar Noé grace à Irréversible qu'un collégue de boulot m'avait recommandé d'acheter ... il m'en a dit tellement de "mal" que je m'attendais à être choqué, ça + le nombre incalculable de critiques qui le qualifie d'insoutenable ... ce DVD j'étais obligé de l'acheter !

Pour ça j'ai été un peu déçu, on a vu pire que la scéne de l'extincteur et la scéne de viole bien que trés longue et assez violente n'est pas choquante au point de sortir d'une salle de cinema !

ceçi dit, le fait de filmer le film à l'envers est original, les acteurs joue bien et sont très naturel, l'ambiance est poisseuse mais l'ensemble ne casse pas trois pattes à un canard .

Portrait de Goodmad Goodmad
Serial Killer - 873 critiques
publié le 31/01/2010 - 21:08

Réponse à Foisxav

Ne dit pas qu'il n'y avait que les français pour faire un film aussi glauque, les américains et (surtout) les asiatiques ont en fait des 1000 fois pire. Et si Gaspar Noé à fait ce film à l'envers c'est qu'il y a une bonne raison, si tu ne l'as pas remarqué c'est que t'était pas dans le film autant que le croyais. Je ne te force pas de revisionné le film surtout si il t'as choqué, je fais juste que te préfenir.
Foisxav
Graine de psychopathe - 185 critiques
publié le 30/01/2010 - 20:12

Film contemporain français

Pour une soixantaine de film ma plus basse note fut un 6, là je mets un 0. Seuls des français pouvaient faire un film pareil, les américains ou les asiatiques ne sont pas assez glauques pour pondre une telle merde. Que dire? Mis à part la scène de viol sur Monica qui m'a bien amusée ainsi que la scène jubilatoire avec l'extincteur, ce film est à gerber, pourquoi ? et bien même si personne n'en a parlé, ne l'a pas remarqué (senti) ou compris, l'ambiance dans ce film qui se passe dans une boite de pédés, est d'une noirceur infinie. Moi qui suis très sensible aux ambiances, c'est ça et rien d'autre qui m'a choqué. Sinon aucuns points positifs, si ce n'est le fait génialissime que c'est filmé à l'envers, super ! Quel talent monsieur Gaspard Noé!!! Donc un film contemporain, voir un peu trop contemporain, qui comme tout film contemporain est une merde de bon ton auquel on reconnait un côté génial, culturel pour ne pas dire trouduculturel, et qui pour moi traduit l'esprit du cinéma et de la culture française.
Portrait de Satyr Satyr
America's Most Wanted - 494 critiques
publié le 27/01/2010 - 22:49
6
 

Insoutenable

Je suis très partagé sur ce film, car d'un coté c'est un ovni dans le monde du cinéma, et d'un autre coté, il y a une certaine réflexion, mais est ce que choquer pour donner à comprendre qu'il faut profiter de chaque instant de la vie méritait un traitement aussi radical en nous délivrant cette bombe, qui laisse vraiment la sensation de malaise renforcé par cette musique abrutissante enfin si on peut parler de musique , plutot ce son qui nous abruti totalement les oreilles pour subir cette monstruosité, la caméra sans cesse en action qui donne le tournis pour nous retourner encore plus le bide et nous paralyser davantage, pour prendre conscience que la vie ne tient parfois qu'à un fil, difficile de juger ce film , encore faut il dire que le couple cassel/bellucci est convaincant ainsi que albert dupontel. le tout monté à l'envers pour qu'on sache de quoi il en retourne exactement ça me laisse plus que songeur car la réflexion est bonne , mais la manière de le montrer est éprouvante.vu comment le film a été visé à sa sortie et qui a fait couler beaucoup d'encre , et je me souviens d'une critique qui disait" un hupercut en pleine gueule", c'est réellement le cas, on ne sort pas indemme d'un tel film. on en sort anéanti................................................................................

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