Motel

…. voilà ce qu’il faut faire pour vous réconcilier, quitter l’autoroute, aller vous perdre dans un des trous les plus reculés des USA, de préférence là ou vous trouverez les Autochtones les plus tarés possible, arranger-vous pour tomber en panne, au beau milieu d’un coin ou le « cellulaire » ne passe pas, d’ailleurs, c’est incroyable dans les films comment les voitures tombent en panne facilement !, faites un dérapage, et hop !, ça y’est, ça démarre plus !et aussi comment les téléphones portables ne fonctionnent jamais !.Plaisanteries à part, ce film vaut largement le coup d’œil, pas du tout de gore, mais une bonne dose d’adrénaline, et on se demande comment nos deux futures réconciliés vont faire pour se tirer de ce guêpier, de plus, le maboule en chef ressemble étrangement à un autre maboule, celui du film « le crocodile de la mort (le croco en moins) par son coté voyeur. Un bon .film dans l’ensemble, avec de bonnes idées, avec un certain classicisme dans le scénario

Faisons fi tout de suite des articles incendiaires de certains critiques pour qui le cinéma de genre restera toujours un cinéma pour dégénérés. Motel ne mérite pas ces attaques en règle. Certes le film ne révolutionne rien, pire il est d’un classicisme « gentillet » exaspérant mais reste, et c’est là son mérite, efficace. Commençons d’abord par le générique qui est tout simplement et esthétiquement superbe. La musique est géniale, elle aussi, et à l’instar d’un Saw elle vous reste dans la tête quelques temps encore. Mais bon ce n’est pas avec le générique et la musique qu’on va faire un bon film. Le scénario ? Aïe ! C’est là que ça pêche par classicisme justement. Un couple en crise (1) tombe en panne (2) sur une route « raccourci » déserte (3) et à plusieurs kilomètres des premières habitations (4). On continue ? Allez ! Evidement il n’y a pas de réseau (5) et leur sauveur s’annonce être le futur bourreau (6). Heureusement il y a un Motel dans le coin tenu par des amateurs et des réalisateurs de snuff movies (décidément ils n’ont pas de chance nos tourtereaux hein ?). Après ? Après commence alors une accumulation de scènes flippantes à souhait et là le réalisateur Nimrod Antal a vraiment du talent pour nous faire sursauter et surtout nous retourner les tripes. Certes oui c’est suffisant quand on va voir un film d’horreur mais c’est un peu insuffisant en comparaison avec les autres œuvres originales et innovatrices qui cartonnent depuis quelques années maintenant. Autre point négatif c’est le cinéma « propret » voire « gentillet » des scènes chocs. On suggère beaucoup, et c’est un choix, mais quand la sublimissime Kate Beckinsale se fait tabasser « discrètement » derrière une tenture et apparaît ensuite avec un gros bleu et c’est tout… on suppose que le réalisateur avait la pression sur les épaules de la production pour ne pas entacher sa beauté du film. Son partenaire, Luke Wilson, s’en sort plus ou moins avec les honneurs mais son image parfaite à la Bill Pulman ne cadre pas trop avec le personnage souhaité. Enfin, on regrettera cette ambiguïté des personnages de crapules qu’un Eli Roth nous offre délicieusement dans ses œuvres et qui ici aurait été judicieuse selon moi. Sans divulguer la fin celle-ci est s’apparente à un vrai miracle compte tenu des circonstances de la scène finale. Mais bon je ne me suis pas ennuyé et j’ai parfois un peu sursauté c’est déjà pas si mal et c’est ce qui vaut, à mon sens ce 6/10…

Bon survival, mais c'est du déjà vu.

... une daube de plus ... après hôtel (hostel traduit), on a droit au Motel (brrrrrr !!! ça fait froid dans le dos !) ... si le film de Ross brillait (enfin faut pas pousser, gamin!) par ses scènes fortes, ici on a droit à l'évident retour du snuff débile et grandiloquent avec une paire (non pas Beckinsale) d'acteurs passables ... sans plus ... assez faible mais pas vraiment dérengeant, jute du déjà-vu et surtout un manque réel d'imagination (l'horreur ce n'est pas seulement de gros effets de meurtres en live, Dieu merci!!!!!!!) ...