Diary of the Dead - Chronique des Morts Vivants

Nous n'avons pas besoin d'une attaque de zombies affamée de chaire humaine pour nous apercevoir que bien des cinéastes amateurs qui se retrouvent dans une catastrophe soi, humaine ou naturel préfère filmer que d'intervenir physiquement pour ainsi aider les autres, ouvrer votre télé et voilà la preuve! Pour preuve je me rapelle de ce journaliste et son caméraman qui ont préférer filmer plutot que aider lorsqu'un noir avait été agresser par un chauffeur de taxi en plein centre-ville devant des millier de témoins sans que personne n'intervienne. Donc a mon avis. le bon vouloir de filmer et de ce sentir non concernant en prenant une certaine distance entre la caméra et la réalité me semble très crédible. Toujours etre à la recherche de la vérité et de ne vouloir être que simple témoin indirecte de l'évènement pour ainsi laisser la souffrance de côté. Ce film peut -etre comparer a un documentaire sur les lion où le caméraman n'intervient jamais pour sauver la pauvre gazèle laisser au griffe des lionnes. Un film qui parfois nous parrait extremement frustrant vis a vis l'inaction des caméramen actifs dans le scénario. Mais malheureusement l'etre humain est aussi comme ca à ses heures.

Aberrant! Ce film est d'une médiocrité affligeante. C'est tout simplement du fout...de gueule, rien que par son concept de reportage vérité qui ne peut fonctionner ici contrairement à rec. On filme imperturbablement même lorsque les autres sont attaqués au lieu de les aider (astuce judicieusement contournée dans rec), la palme revenant au moment ou le real annonce aux autres qu'il ne peut les aider car il doit rester charger la batterie! Du 10éme degré (in)volontaire? Ajoutons des "comédiens" mauvais, un ennui profond, des punchlines douteuses en plein moment de crise ou d'attaque, des dialogues ridicules, des incohérences énormes (la réal, depuis qd on devient zombie rien qu'en mourrant sans avoir été contaminé? J'ai raté 1 épisode?) et une réalisation pseudo documentaire non assumée : on justifie la présence de la musique, des effets sonores chocs et autres effets de style (comme les ralentis, sic!) via un prétexte bidon...Je mets 1 à cette purge pour les (rares) effets spéciaux. Romero est tombé bien bas et se moque carrément de son public.

3 ans après Land of the Dead, George Romero revient avec ce Diary of the dead. Un concept assez original dans son approche de la mise en scène, puisqu'il opte pour filmer avec les caméras amateurs des protagonistes (comme par exemple Blair Witch ou le plus récent Rec). Ce choix est à mon sens une bonne idée, quand le reste suit. A l'instar de Rec, l'immersion en est grandement amélioré. On s'identifie mieux au personnages. A saluer certaines mises à mort qui tentent de se renouveler. Par exemple, le bocal d'acide ou bien encore la faux. On retrouve également une critique de notre société contemporaine et plus particulièrement l'impact du pouvoir des images et des médias sur notre véritable nature. En conclusion, un très grand film, dans la droite lignée des précédents volets.

Romero is back et ça se sens. Je pense que certains n'ont pas aimé ce Romero pour une raison assez simple: c'est le moins gore de la serie de morts-vivant de Romero (si on ne compte pas La Nuit des morts-vivants), mais moi ça ne m'a pas géné car le réalisme et l'action font tout .J'ai bien aimé le personnage de Samuel (le muet), c'est un personnage qu'on a pas l'habitude de voir dans ce genre de film, surtout ceux de Romero. Les point les plus poignants sont les meilleurs, comme le passage avec les millitaires voleurs et la dernière phrase "est ce qu'on merite de survivre?...". A voir très vite.

Par où commencer quand on voit un film aussi inégal de bout en bout ? A la base déjà on a un cinéaste qui n’a jamais vraiment su se renouveler (des zombies, ça va un temps mais faudrait peut être passer à autre chose !!!) Ensuite afin de donner une nouvelle jeunesse à sa série de films, Mr Romero se permet de surfer sur la vague populaire des Blair Witch et autre Cloverfiled, ce qui, objectivement parlant démontre un grand manque d’originalité de sa part. De plus, on n’arrive jamais à s’approprier ce métrage car les dialogues sont plats et ennuyeux (combien de Shit, fuck et autres motherfucker ai-je entendu là-dedans ? Je n’ai même pas compté), les acteurs sont aussi brillants que transparents et les situations sont d’un prévisible à pleurer ! A se demander si c’est un amateur qui a réalisé cela ! Ha ben non, c’est vrai, le gars est tellement paresseux qu’il a préféré laisser porter les caméras par ses acteurs : il devait sûrement avoir une tendinite à l’épaule ! En même temps, vu l’abatage de ses comédiens, il fallait leur donner de quoi justifier leur minable cachet ! Comme je l’ai dit : le scénario est prévisible ! On suit le voyage des jeunes du début à la fin et afin de combler les fissures béantes du scénariste, on les fait s’arrêter en des points stratégiques. Tout d’abord on les fait se retrouver nez à nez (épatés) avec des afro-américains (une touche de couleur pour montrer qu’on est aux USA), dans un hôpital (avec 4 personnes dans le bâtiment … ha, on me dit que c’est un faux hôpital, je me disais aussi), et une superbe baraque habitée par un seul Gus (ben voyons, les gens sont censés piller tout et n’importe quoi mais là, y a personne). A cela ajoutez l’idée très irréaliste que lorsque l’un de leur camarade se fait attaquer par un MV, les caméramen filment la scène sans bouger (ben tiens, mon ami se fait arracher la gorge mais je vais pas l’aider … à mourir de rire). Bref vous l’aurez compris, rien de nouveau à l’horizon à part l’utilité de nous montrer les nouvelles technologies comme internet (trop sous-exploitée), les maquillages et les mises à mort des zombies qui sont sympathiques (qui jusqu’à preuve du contraire, n’ont jamais fait un film digne de ce nom). En guise de conclusion je comprends pourquoi le film n’est pas sorti en grande pompe au cinéma (déjà en Belgique ils ont compris que ça allait être un flop donc ils s’en passent) et qu’il sera tout au plus préférable de le voir en DVD tellement ça serait une perte de temps et d’argent d’aller s’enfermer dans une salle pour voir ça.