Martyrs

8.1/10
Martyrs

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Portrait de Tifab Tifab
Copycat Killer - 62 critiques
publié le 06/03/2009 - 00:10
4
 

Amère déception...

Je l'ai enfin vu ce soit disant chef-d'oeuvre de violence, de controversion et de puissance émotionnelle qui a tant défrayé la chronique et choqué le public! Après visionnage de la chose, j'en déduis donc que plusieurs critiques sont soit grassement payés, soit menacés pour raconter n'importe quoi! Seuls quelques critiques (éclairés) spécialisés -dont la quasi totalité du staff de Devildead- ont vivement critiqué le film, à juste titre. Scénario vain, malgré une bonne 1ère partie choc, un mini twist incongru et indigent à mi parcours qu'on a tous vu 100 fois et deviné au bout d' 1/4 d'heure, un rythme mou du genou (l'ennui guette déjà), une mise en scène peu inspirée -limite TV- et surtout inadéquate dans la 2ème partie (un montage lourd et une tentative esthétisante mal appropriés, tels les fondus enchainés à répétition). Pour finir, on a droit à un final au propos philosophico-surnaturel, pompeux et ridicule (et surtout peu crédible!) avec dialogues auteurisants involontairement comiques, qui bien sur tombe à plat si on a vu l'excellent anatomie bien plagié ici...Dans le genre vigilante/tortures/massacres on a vu bien "pire" : hostel, saw, la colline, turistas, ou anatomie. "Le meilleur film de genre français"(?!?) d'après certains illuminés à la sensibilité exacerbée...Certainement pas, loin derrière haute tension qui est LE chef-d'oeuvre du film de genre français ou maléfique, petit bijou envoutant à faible budget d'Eric Valette. Je préfère de loin (n'en déplaise à certains qui vont bondir) le fun et l'humilité d'un frontière(s) bien plus palpitant. Un 4 pour qq séquences osées, de bons maquillages et le courage des comédiennes. Grande déception tout de même.
Portrait de Willow Willow
America's Most Wanted - 591 critiques
publié le 05/03/2009 - 21:30
2
 

Mon avis

Pour faire court, moi qui d'habitude ne juge personne car je ne suis pas parfait, là il y a des limites pour une personne qui aime mater ce film ne doit pas etre très net dans sa tête, car aimer voir le martyre que vit le personnage jusqu'à une scene finale affreuse : c'est vraiment choquant, de voir qu'un homme(Laugier) puisse avoir envie de réaliser et de montrer ce genre de films. J'ai mis 1 pour la performance des actrices, même si c'est un rôle et qu'elle joue, il faut pas etre farouche pour accepter de jouer un tel rôle. Le réalisateur est surement ravi, il a vraiment réalis" le film le plus choc de tous les temp, mais cela en vaut vraiment t-il la peine est surtout le besoin?
Grore
Newbie - 1 critiques
publié le 05/03/2009 - 20:06
10
 

édifiant

Film intelligent autant psychologique que gore, avec une fin grandiose, le genre de fin qui donne envie de remettre le début pour le comprendre encore mieux et ainsi en prendre plein la tronche. PASCAL LAUGIER DEVIENDRA PEUT ÊTRE LE NOUVEAU GRAND RÉALISATEUR FRANÇAIS (j'attends avec impatience de voir ce qu'il va faire sur le remake d' hellraiser) . Quand aux 2 actrices, je leur souhaite une grande carrières car elles le méritent. Achetez le obligatoirement car les 2h 25 de bonus du 2 ème DVD sont aussi puissants que le film.
Portrait de Punisher84 Punisher84
I am Legend - 1390 critiques
publié le 16/11/2008 - 16:03
10
 

J’ai mal !

HAUTE TENSION et A L’INTERIEUR n’était que d’excellents prémisses à la bombe H qu’est MARTYRS. Pourquoi ? Mais pourquoi le cinéma de genre français ne se bouge t-il pas plus les couilles comme l’a fait Pascal Laugier ? A tout point de vus, MARTYRS est un film intelligent qui à tout pour réussir là ou beaucoup d’autres films français se contentent de peu. Un scénario en béton et une histoire que l’on à jamais osée contée. Rien que ça ! Une mise en scène en huit clos cauchemardesque portée par des comédiennes d’exception. Des effets spéciaux dignes des plus grands maquillages hollywoodiens. Le cinéma français à beaucoup d’idées et d ‘imagination. Si seulement les majors se donnaient la peine de se laisser tenter, le film de genre franchouillard supplanterait avec facilité les rouleaux compresseurs yankees. Extrême, la violence de la plupart des séquences de MARTYRS est insupportable. Réaliste, elles le sont encore plus. Le traitement y est aussi pour beaucoup. Je ne craignais le même syndrome que SAINT-ANGE. C’est-à-dire un film visuellement sublime mais totalement creux et sans âme. Le seul creux de MARTYRS est celui creusé pour les cadavres. De la douleur viscérale, voilà ce que j’ai le plus ressenti durant la projection dans la salle. Qui soit disant passant était vide avec moi seul dedans. Ceci prouvant bien que le public n’est pas encore prés à ce genre d’expériences. Ou peut-être ne veut-il pas tout simplement ! Ce qui est certains, et aussi injuste, c’est que des films SAW et compagnie se taillent toujours la part du lion. C’est la vie me direz-vous et c’est pourquoi le chemin est encore long à parcourir. Aucuns films n’étant parfait, j’ai beau chercher un quelconque défaut à MARTYRS et je n’en trouve pas ! Tellement le long-métrage m’est apparu comme le messie de plusieurs décennies d’attentes. Ce qu’a un peu trop fait notre saint Mad Movies adoré. Hé oui… A force de plébisciter un film longtemps à l’avance l’ont fini toujours par avoir un arrière goût de déception. Mais pour une fois leur zèle excessif n’était pas si exagéré que ça car MARTYRS est bel et bien le film d’horreur français le plus réussi de tout les temps. Mais surtout une pierre angulaire cinématographique au niveau mondiale, rien que ça ! Croyez-moi, que vous aimiez ou pas vous vous en souviendrez toute votre vie.
Marc.mlc
I am Legend - 1113 critiques
publié le 14/10/2008 - 20:38
8
 

Pour public averti...

Martyrs n'a pas usurpé sa réputation de film excessivement violent, surtout que la violence est représenté de façon très réaliste. Le meurtre de la famille au début est écœurant en particulier le meurtre des enfants qui sont tués comme du vulgaire gibier. Martyrs présente un esthétisme intéressant, très sombre avec un aspect documentaire contribuant beaucoup à l'atmosphère glauque et malsain du métrage. Vaut mieux pas regarder Martyrs si on est en dépression, c est le meilleur moyen de passer à l'acte!! D ailleurs il faut regarder ce film avec un état d'esprit très particulier. Reste tout de même que j'ai été un peu déçu, si la forme m'a relativement convaincu, le fond beaucoup moins! Mad Movies avait notamment parler d'une histoire d'amour intense, j'avoue que je suis passé à côté. Quand à la fin censé justifié toutes ces tortures, elle m'a laissé dubitatif, en fait je m'attendait vraiment à quelque chose qui me laisse sur le cul, ce qui n'a pas été le cas. Néanmoins Martyrs est un film intéressant et osé sur bien des points, à voir donc mais pour public averti uniquement!!
Portrait de Scarecrow Scarecrow
America's Most Wanted - 302 critiques
publié le 21/09/2008 - 14:02
10
 

Indescriptible...

Voila enfin le film tant attendu... Apres environ 1 ans d'attente je l'ai vu... C'est bien simple le film est indescriptible, quand on sort de la salle on ne sait que penser. Si vous penser voir de la violence pour la violence à la Frontières, c'est pas sa du tout... Le film na pas l'air mais il est très psychologique et va vous taper sur votre moral... Le film commence par une petite intro, après on voit la fuite de la petite fille, ses pleurs sont horribles... Le film est lancer. Les images elles sont assez violentes, notamment la fusillade . Ensuite se qui ma marquer c'est l'étrange femme que Lucie voit... Je pense que j'aurais son visage en tete à jamais! Cette personne degage une telle negation , un effet de choc, un physique tout simplement horrible, qu'il es impossible de l'oublier! Niveau scene , jai etais marquer avec la fille et son "casque", jai eu des frissons sur tout mon corps! Un autre page du film aller commencer... A se moment la on voit vraiment tout le desespoir dans le film, cette pauvre fille mon dieu... On se sent presque mal en nous meme. Se que on peut tirer du film cest que la mort nest rien a coter de se que certaine personne on endurer... Le film es remplit d'image asser violente, tres noir, tres mauvais, loin detre positif. Si vous sortez du film en etant tout joyeux ya un probleme! Javais limpression au fond de moi que quand je sortirais du film j'aller pleurer j'etais pas loin , jai eu denorme larme! Un telle effet de choc ! Pascal Laugier a reussi à faire un film extrement noir et profond, et surtout tres inteligent... Quand jai connu Martyrs cetait par l’intermediaire du numero made movies d’octobre 2007, jai commencer a lire de quoi parler le film, puis tout un coup jai eu un enorme blanc ou choc, jai vu limage de la fille au casque…La je me suis dit le film va etre asser marquant… On a rarement utiliser ou vu un corps d’une jeune femme aussi detruit ! Pour mutiler le corps dune femme il faut avoir des couilles ( pardon du terme). Une femme cela doit inspirer la beauté , la gentillesse , le sourrire… Et non le degout, l’atrocité,… Cest une sacré opposition. Laugier nous montre aussi que tout sentiment ou comprehension peut se faire ressentir rien que par les yeux. Que se soit dans les yeux des personnage , on peut voir la peure , la folie,… Apres meme la vielle femme le dit « regardez ils sont mort les yeux ouvert »…On ne peut s'empecher de penser à venir aider les deux filles, on se met à leur place. Il y a aussi un peu d’epouvante si je peut dire ; lorsque Lucie à cette relation avec « femme morte » lorsque elle es sur le lit et que elle la fixe quand elle es enfant, quel regard !!!! Mais se qui ma donner les frisson c'est lorsque on « la » voit pour la première fois dans la maison, devant un des corps, au sol , « elle » es de dos… Une atmosphère vient de débarquer dans la maison, et se n'est pas prêt de partir…Pas mal de gens doivent dire que l’heroine du film cest Lucie… Oui et non ; une fois le milieu du film passer, cest Anna qui prend se role… Se quelle va subir est tout simplement horrible !!! Regardez son visage après « l’operation » , un regard vide , mort… Le film ma pas mal taper dans l'esprit pendant la nuit ; tellement que se matin à mon réveil , l’idée de me tailler les bras ne maurais pas deplut… On appelle cela un effet de choc je pense. Quand le film commence à toucher à sa fin, on comprend qui es le vrai martyrs : Anna… On peut aussi voir a travers le film un message qui pourrer etre « ques que la mort à coter de la souffrance ou du martyr ? » . Après il fallait voir la réaction des gens une fois le film fini… Tout le monde se fixer dans les yeux, le tout en etant marquer. Ma sœur étais avec moi, pour elle les films d horreur se résume à Saw, mais elle ma dit que dans 10 ans , le film parlera encore de lui. Et comme nous lavons dit elle et moi , quand on sort de se film on sait que penser. Bien ? Mauvais ? Mais croyez moi , la ou vous risquez d’être le plus marquer c’est une fois la fin du film et le générique passer… Vous n’etes plus vous-même… Pour moi Martyrs es le meilleur film d’horreur francais . Et l’un des mes films favoris.Merci à Pascal Laugier , merci sincèrement. Je pense que l’on pourrait presque comparer Martyrs à Orange Mecanique, et même le mettre au même rang de film culte. Martyrs : une merveille de noirceur et de désespoir .
Portrait de Carth Carth
Serial Killer - 710 critiques
publié le 18/09/2008 - 23:50
8
 

Penser outre

Parler de Martyrs c'est évoquer sa genèse, sa post-prod' acharnée (des mois de montage selon les dires) et son aspect sulfureux qui ont déclenché les foudres des commissions de censure. Martyrs est considéré comme un film dangereux. La commission a revu son jugement suite à l'appel -légitime- de Laugier et sa bande, finito l'interdiction aux mineurs mais place au bandeau préventif en bas d'affiche disant clairement qu'une actrice subit des sévices durant toute la peloche, et qu'il faut être particulièrement prévenu et distancié pour affronter le renouveau du film de genre et accessoirement d'auteur. Laugier, génération Starfix, fait parti des auteurs indéniablement compétents (bien plus que son mentor Gans) qui ont compris que le cinéma de genre n'est pas le sous-genre que les familles cathos aiment tant évoquer. Mal réputé en France, il suffit de voir les idioties aberrantes d'un Headline, Valette, ou l'adaptation d'un pur fanboy qui aura fait son Silent Hill (de l'autre côté, Aja est passé de Besson à Craven pour continuer dans le cinéma de genre, chapeau) et qui aura pris son pieds. Le spectateur, Gans s'en contrefout. Laugier fait parti de cette génération cinéphilique prête à se palucher sur du Maniac, Massacre à la tronçonneuse et autre Zombie, on les comprendra aisément. Le cinéma de Laugier est bien moins référentiel avec Martyrs qu'il ne l'était avec Saint-Ange, correctement exécuté mais méchamment scolaire. Optant pour un récit en deux étapes, (trois si l'on compte l'hallucinante chasse à l'homme en début de métrage), le cinéaste crée l'antithèse parfaite d'un Saint-Ange. D'où la versatilité absolue d'un metteur en scène revenu de deux ans de dépression professionnelle, Martyrs éclate les tripes parce que c'est simplement zéro seconde degré. On ne prend même pas Martyrs au premier degré, fut-il nécessaire d'inventer le zéro degré. Narration faite de flash-back courts et aveuglants comme le flash mal réglé d'un Kodak à l'ancienne, le film mêle adroitement fantastique et thriller psycho dans le pur esprit bis du premier survival du coin : Jampanoï (ici, Lucie), navrante relève d'une Marceau de sitcom illumine ici le film parce qu'elle est enfin bien dirigée (depuis son dernier rôle dans La Vallées des fleurs, farce mongole cucul la praloche, on pensait au pire) et parce qu'elle croit davantage en son personnage qu'en celui de Laeticia dans Sous le soleil à titre d'exemple. Pour faire dans l'extrême. Meurtrie à jamais par la sueur et la douleur d'une séquestration gratuite menée par une bande de petits bourgeois façon Allemagne nazie il y a de ça quinze ans, la belle a beau subir des années de soin, rien n'y fait, elle est encore habitée par le fantôme d'une ancienne séquestrée qu'elle laissa prisonnière de ses chaînes. Depuis, la captive sous une apparence de créature difforme la poursuit pour qu'elle retrouve les bourreaux et leur fasse passer un sal quart d'heure. Dans le genre survival typé exploitation vengeance, Martyrs part fort et démonte la gueule en l'espace de 20 minutes climax à elles seules. Ne soyons pas radins, on en trouve bien 3, des climax. De la folie pour les geeks qui ont grandi devant les ersatz des bobines d'exploitation rape and revenge dégueulasses venant d'Allemagne ou du Texas profond, Laugier redonne enfin du corps à un genre rendu potache par trois tâcherons qui se rêvaient cinéastes. Uwe Boll est ce qu'il est, mais il ne fait chier personne avec ses adaptations de jeux vidéo. Il s'y cantonne, reste navrant mais ne cherche pas le propos politique foireux ou l'à-côté social pour donner un esprit d'auteur à une bouillie clippesque (Noé, digne représentant du film poseur et provocateur). Laugier a le sens du cadre, contrairement à bon nombre de ses auteurs -mentors. Superbe grain pellicule, alternance des textures (maison typée bourgeoise de province avec comme sous-sol un vrai centre d'expériences interdites entièrement en métal), enchaînement de séquences visuellement marquantes (la représentation de l'au-delà est à des années lumières d'un Fulci, côtoie vaguement le surestimé Aronofsky mais illumine de son parti pris formel évident qui n'a pas peur du SFX numérique), parfois éprouvantes comme juste insoutenables. La seconde partie, intolérable et empreinte d'une haine sans commune mesure balancée sur une jeune fille qui n'a rien demandé, change du tout au tout rayon formalisme : chaque séquence est un métronome, une minute de barbarie, d'état des lieux et un fondu noir. Bis répétita pendant une éternité empêchant le spectateur de reprendre son souffle, éreinté face à une nana qui ferait passer la Sigourney Weaver d'Alien 3 pour une mannequin. En cela, les maquillages du regretté et redoutable Lestang font des merveilles sur toute la ligne : matériaux, textures, apparences, abondance d'effets gores qui ne tombent pas pour autant dans le grand guignolesque. Le spectateur venu chercher son morceau de barbaque peut repartir tranquille, il aura passé un grand moment de terreur viscérale. Due à quoi? A des vieillards désireux de capturer et de martyriser des jeunes filles pour savoir ce qu'il y a après la mort. Des vieillards qu'on croirait sortis tout droit du Salo ou les 120 journées de Sodome de Pasolini, tous fiers et maniérés devant un évènement sans commune mesure, faisant d'une cérémonie gentiment mortuaire une attraction privée. Autre chose de sympathique, Laugier évite de laisser trop de place aux répliques des bourreaux qui justifient par A+B les sévices qu'ils infligent à celles qui croiseraient leur chemin : on flirte avec le nanar involontaire, heureusement avortée au bon moment. Une fois de plus, l'opposé d'un Saint-Ange bavard et esthétisé. Il évite aussi de se servir d'un contexte social "victime" qu'un Gens aura torché pour justifier son Frontières : ici, la parabole du riche blanc contre la beurette des quartiers n'est pas à l'ordre du jour, Laugier sublime une Morjana Alaoui et ne se sert pas de son statut de fille des quartiers tabassée pour véhiculer tel ou tel message. Du moins on l'espère, ce serait un des rares du système à ne pas tomber dans cette facilité tendance. Finalement, Martyrs est plus complexe qu'il ne laisse croire. Très bien, le film est un enchaînement hallucinant de séquences où le corps déguste toutes les cinq minutes (trip SM déglingo chez Jampanoï, misogynie gerbante sur Alaoui), mais un vrai regard d'auteur subsiste chez Laugier, les quelques plans, très courts, sur la verdure sous fond de sifflements d'oiseaux n'est qu'une sale utopie d'un temps. Sa vision sur les faux-semblants est remarquable (en particulier la famille bourgeoise du début avec comme sujet de conversation l'orientation de leur fils en Fac de droit, pépère), son nihilisme grinçant annihile toute forme de happy-end vaseux malgré des twists toujours pas aussi bien négociés que chez les coréens les plus talentueux, mais on ne lui en voudra pas. Laugier aura réalisé un film courageux, quasi intègre dans sa démarche, personnel à mort et dieu merci, moins fade que l'échec Saint-Ange. Reste qu'il divisera sur son traitement comme chez Park Chan-Wook, sa froideur ne laissera personne indemne. A défaut des films japonais les plus trash qui sollicitent le plan fixe pour intégrer au sein d'un même cadre toutes les émotions visibles et invisibles des acteurs, belles ou affreuses, Laugier coupe souvent, place sa caméra un peu partout, mais garde cette violence purement frontale qui fait et fera parler de Martyrs pendant un bon bout de temps.
Portrait de Goodmad Goodmad
Serial Killer - 873 critiques
publié le 13/09/2008 - 12:31
10
 

Chef d'oeuvre

Bon, si vous cherchez de la boucherie inregardable et insoutenable, passez votre chemin, ce film n'est pas horrible visuellement mais moralement et emotionnellement. Et dire qu'il à faillit être interdit aux moins de 18 ans, je sais pas ce que la censure à fumé. Dès le debut on se demande "mais quel but?quel interé?",l'histoire est au final très philosofique sur un thême qui à toujours été actuel depuis l'apparition de la religion,donc au final le film est intelligent et il fait beaucoup réflechir. En tout, un chef d'oeuvre pur, mais franchement quand j'était des gens qui disent que c'est le pire du genre français ça me fais mourir de rire, A l'interieur est 1000 fois pire. A voir de toute urgence.
Asaku
Newbie - 1 critiques
publié le 08/09/2008 - 14:09
2
 

Mon avis

Voilà, j'ai enfin vu le soit disant électro choc Français! Pas de doutes pour le Français ( comédiens qui jouent mal, mais mal…m'empechant d'y croire au bout de 10 min de métrage, personnages caricaturaux, dialogues affligeants, image Téléfilm digne de TF1,décors et éclairages sans ames…) mais pour l'électro choc, si ce n'est d'avoir été choqué par la nullité du film alors que j'en attendais et ne lisais que du bien (cf Mad Movies), il faudra m'expliquer… Bref, j'aurai aimé faire une analyse filmique et stylistique pour étoffer mon propos (l'enchainement d'une douzaine de fondu au noir vers la 3ieme partie pour signifier les éllipses est révélateur du niveau zéro de recherche en terme de mise en scène et de rythme), mais certains diront que je n'ai qu'a en faire autant (et ils auront raison) plutot que de casser "virtuellement"… Non, juste un sentiment d'incompréhension face aux éloges et aux critiques de ce film… A-t-on vu la meme chose? Le meilleur film de genre Français? Putain mais Maléfique ou Haute tension (sauf, le twist final ridicule) sont à des années lumières de Martyrs (Aja et Valette m'ont déçu par la suite avec La colline..et One missed call). Honnetement, la tendance actuelle a "chef d oeuvriser" tout ce qui est français (A l'interieur: un bon gros Z ,fait surement avec cœur, mais un bon gros Z qd meme) ou fait par un réal confirmé (Diary of the dead: une série B pas stressante pour un sous) me gonfle…En conclusion, seul le titre est bien trouvé, car il est vrai qu'en sortant de la salle, les yeux au ciel, j'ai vécu une experience traumatisante; proche d'un martyr: Une souffrance d'une heure et demie que je ne veux plus avoir à revivre…Merci m Laugier, je sais maintenant ce qu'il y a apres, non pas la mort, mais les mauvais films: les tres mauvais films…
Portrait de Spawn Spawn
Serial Killer - 702 critiques
publié le 07/09/2008 - 22:22
8
 

Sombre et violent

Un bon film d'une violence tant physique que psychologique qui nous glace le sang tellement cette violence est crue et explicite. Le sang ne coule pas a flot et le réalisateur n'a pas besoin de faire dans la surenchère pour nous faire flipper, il nous montre juste ce qu'il faut et c'est bien suffisant. c'est surement ce qui en fait un point fort dans le film. Un autre point positif sont les actrices vraiment bien choisies et trés convaincantes. Celle qui joue le rôle Lucy interprète a merveille la folie qui est en elle et celle qui incarne Anna est tout aussi talentueuse si ce n'est plus. Les personnage sont tellement convaicants que l'on souffre avec eux. L'ambiance malsaine et crade ne nous lache pas du début a la fin on est vraiment plonger dedans sans pouvoir en sortir. en fait je ne mets que 8 car il y a un bémol (et oui il en faut bien un) qui est la motivation des bourreaux. même si elle est plutot original pour un film de se genre je trouve qu'elle n'a pas été assez poussée et exploitée ce qui est dommage car cela aurait vraiment pu donner quelque chose de génial. mais bon ça ne nuit pas non plus énormément au film qui est vraiment très bien.

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