Prison on Fire

Critiques Spectateurs de Prison on Fire

9.0
Prison on Fire
Condamné à trois ans de prison après avoir tué accidentellement un voleur, Yiu (Tony Leung) découvre le monde de la prison et se lie d'amitié avec Ching (Chow Yun Fat), un détenu extravagant mais attachant.

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Portrait de Hihanhi Hihanhi
Copycat Killer - 20 critiques
publié le 03/07/2009 - 00:29
10
 

Puissant!

Bon et bien après avoir passer beaucoup de temps à essayer de choper ce film...j'ai finalement réussi à le voir et le moins que je puisse dire c'est que je n'ai pas été déçu. Sir Gore a déja dit toutes les choses que je comptais écrire sur ce Prison on fire.... Par contre, je trouve Chow Yun Fat aussi bon que Tony Leung Ka Fai. Les 2 bad guys du film sont vraiment détestables et sont parfaits dans leur rôle. On espère vraiment voir nos 2 héros se sortir de cette merde. La tension est souvent palpable et les scènes de violence sont vraiment crues, pas de chorégraphie façon Shaw Brothers, ici c'est de la baston pure et dure, de la baston de mecs qui perdent le contrôle d'eux-mêmes (et on comprend pourquoi). Comme l'a dit Sir Gore, la mise en scène est très sobre, et ça marche complètement, on est dans le film du début à la fin (je m'attendais aussi à une fin tragique, mais non, c'est un happy-end...enfin c'est pas grave, sinon j'aurais chialé tellement nos 2 héros sont attachants gnhihihi). C'est le meilleur film que j'ai vu sur l'univers carcéral et je ne vois rien à lui reprocher d'où mon 10. Ringo Lam a vraiment fait du très bon boulot (et les acteurs n'y sont pas pour rien).
Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 28/03/2008 - 19:16
8
 

On a connu des taules plus tranquilles

Un drame sombre et difficile sur l'environnement carcéral, réalisé de main de maître par un Ringo Lam ressorti mûri de son City on Fire. Acteurs au top, tension omniprésente, mise en scène sobre et rigoureuse ne se risquant qu'à quelques travellings/ralentis bien placés: pas de doute, c'est du beau boulot, ça ne s'embarrasse guère de fioritures et ça tient résolument en haleine. Chow Yun-Fat crève l'écran dans une composition où il bascule du tendre crâneur au fou furieux bestial qui n'a rien à perdre avant de recouvrer sa légendaire cool-attitude lors des dernières scènes. Mais la révélation du film reste Tony Leung Ka-Fai, simplement époustouflant dans un rôle d'abord tout en retenue et en servitude pour mieux exploser lorsque l'occasion se présente (la scène où son personnage pète les plombs et commet une tentative de suicide est à ce titre particulièrement impressionnante). D'une certaine manière, Prison on Fire repose sur les frêles épaules de ce comédien aussi remarquable que trop souvent mésestimé et éclipsé par son homonyme Chiu-Wai. Les ordures de l'histoire n'en passent pas moins inaperçues, avec un Roy Cheung franchement détestable dans la peau d'un maton pervers et un William Ho Ka-Kui – dont le rôle de beau-papa psychopathe fera le sel du grand-guignolesque Daughter of Darkness – inquiétant à souhait en chef de triade hargneux et rancunier. La mention « Cat 3 » de l'œuvre n'est en aucun cas fortuite: la brutalité du climax final, du niveau des séquences les plus dures de Bullet in the Head, atteint des sommets inhabituels dans le cinéma HK en terme de crudité et d'insistance. De la grosse bastonnade ultra-violente, sanguinaire, « over the top » comme diraient certains, tout juste amenuisée par une conclusion assez optimiste qui surprend de la part de Ringo Lam. Un film carré, âpre et pourtant on ne peut plus humain, au scénario accrocheur et aux interprètes sensationnels. Vraiment bien.

Devinez le film par sa tagline :

Les esprits du mal sont sur le point d'être libérés.
Score actuel : 0
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