La Malédiction des Sables

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Portrait de Crowdead Crowdead
Graine de psychopathe - 231 critiques
publié le 02/07/2012 - 22:21
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La momie du clochard

SYfy, Asylum, même combat, de mauvais films bien ringards qui ne valent le coup que si on apprécie les nanars. Mais surtout, il faut que le réal se rende compte qu'il fait une daube, et qu'il ne se prenne pas au sérieux. sinon, c'est la débandade. Ici, c'est un peu des deux. Les perso essaient de tenir la route mais se vautre lamentablement (le vilain ex-mari, le nouveau petit copain parfait, les étudiantes limite attardées mentales, etc... ça en devient tellement du déjà vu qu'on ne s'attache a aucun personnage. ce qui rend toute action vaine. Mais il n'y a pas que les acteurs de seconde zone qui se vautre. Il y a cette histoire avec une amulette qui protege du vilain, au sortilege de ce Seth version zombie qui a pas mal de gueule, il faut bien l'avouer... on nage en plein kitsch ringard et sans charme. Et je ne parle pas de la scene finale, aussi impressionante que de regarder un radiateur chauffer une pièce. tant qu'on parle du coté époustouflant, parlons des effets spéciaux. Les images de synthèses sont laids, avec notamment la vague de sable direction pompé a "la momie" version images de synthèses affreuses. Par contre, comme dit juste au dessus, le monstre principal a une bonne gueule et est plutôt réussi. un film sans grande prétention, sans talent et sans grand interet. allez, juste pour le vilain, ça peut valoir le coup de regarder 2 minutes de film... si celui-ci apparaissait plus souvent.
Portrait de DorianGray DorianGray
I am Legend - 1998 critiques
publié le 31/10/2010 - 08:23
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Sands of n'importe quoi !

Les créations SYfy évoluent aussi bien en podium que les ensembles de Karl Lagerfeld ... ils sont d'un risible consommé ! Celui-ci ne dérogera pas à la règle ! Strictement sensé, nous aurions pu croire être en état de visualiser queqlue chose de meilleur. En effet, le pitch de départ semblait promettre d'autres actions et d'autres scènes. Jugez un peu : des archéologues fouillent sur le lieu de tournage du célèbre film de Cecil B De Mille, Les 10 Commandements. Ils se rendent rapidement compte que le réalisateur d'autrefois a mélangé vrais et faux décors, incluant dans son film un monstre issu de la mythologie éyptienne : Im'larâ ! Manque de pot, si ce résumé de scénar peut être amusant, la réalité de terrain est toute autre ! Reprenons les dires, voulez-vous. Une bande de crabes soit-disant archéologues (qui se feront bousiller presque tous à trente minutes du début du film) se pressent dans un désert de pacotille à la recherche des vieux décors en carton du navet de Cecil B 2000 ... un vétéran du Golfe (tout jeune et bien concon) et son grand-père débile (George Kennedy et sa tête de vieux rat gonflé) les recherchent aussi mais surtout parce que papy y a enterré une caisse en mousse dure avec des objets trouvés au hasard dont une vrai fausse amulette de merde qui fait des éclairs quand on la touche ... manque de pot pour eux tous, Cecil machinchouette avait intégré des vrais éléments en plâtre du 20ème dans son décor de merde ... et là sort un démon infâme venu des temps immémoriaux (enfin, si, mémoriaux quand même puisqu'on vous explique tout dès le début) : Im'larâ, le bras droit de Seth ... A quand la couille gauche d'Osiris et la lèvre droit d'Isis ? Revenons à nos moutons ! Le scénario ne casse rien, s'enfonce dans le vague, dans le n'importe quoi à tout moment (v'la les enfoirés de francs maçons médiévaux concepteurs des pyramides antiques maintenant !!!!! quelle couille ce truc !!!), les scènes se suivent sans aucun intérêt, sans tension et surtout, sans aucune intelligence (la seule actrice de ce film - enfin la seule qui survit aux trente premières minutes - parvient à se faire enlever toutes les dix minutes au point que l'on se demande si elle ne crie pas 'enlevez-moi, ouhouo !!!'), les acteurs têtes à claques (Victor Webster et Adam Baldwin, pardon quoi !) ne font rien de bon, s'éternisent dans des dialogues débiles à l'humour guignol, le célèbre démon ressemble parfois à un vieux manequin affreux qu'on sortirait pour Halloween en espérant effrayer des gamins de ans, les actions sont fâdes, appuyées, tout est lourd, sans dimension, sans envergure ... en quelque sorte et pour conclure : un décor vide derrière le décor en carton !

Devinez le film par sa tagline :

Fear never sleeps.
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