2012

Ultra cliché...prétentieux...moralisateur....naïf... les mauvais adjectifs ne manque pas concernant le dernier film de Roland. C'est vrais, le film est imparfait, c'est vrais, la morale est aussi Mielleuse qu'imposante. Mais.... Le film est un tres bon spectacle. Le mot DIVERTISSEMENT prend tout son sens lors de la projection. La fin du monde n'est pas franchement réaliste (tout comme la glaciation du Jours d'apres, tout se passe en quelque jours) mais les effets spéciaux sont réellement impressionnants. Les personnages sont rigolo (mention a notre natural born killer), et j'avoue que j'aime bien John Cusack. Les second rôle sont pour la plupart completement plats et sans saveurs. Le président ne joue pas les héro mais reste un modèle en ce qui concerne son sacrifice! (dans le jours d'apres il crevait rapidement dans son héllico!) Du gros donc. Bien grassouillet comme on aime de temps en temps.

Bon que dire de ce film déception ? Bon les effets spéciaux sont excellents, les messages qui font passé sont proche de la réalité, mais le reste est très mauvais ! Ce film enchaine des cassades a l’américaine ou les héros ne font pas égratignés, l’humour est bof… Donc une grosse production assez creuse comme beaucoup d’ailleurs. On un film très moyen.

Après le très discutable 10 000, Roland Emmerich revient au film catastrophe avec ce 2012. Une date lourde de symbole puisqu’elle est sensé signifier l’aube d’une nouvelle ère, avec ou sans les hommes. Ce ne sera pas la fin du monde, comme les petits égocentriques que nous sommes pourraient le penser. La Terre a connu et subi bien des cataclysmes ainsi que des extinctions massives des espèces de nombreuses fois au cours de son histoire (certains scientifiques pensent que nous serions en train de vivre la 6e extinction massive), et ce n’est pas notre présence qui arrêtera ces bouleversements. Le 21 décembre 2012 pourrait sonner le glas de l’humanité. Nombre de théories farfelues sont avancées et se révèlent davantage amusante que sérieuse. Par exemple, les crânes de cristal sont une source de savoir et à la réunion des 13 crânes de cristal une révélation importante serait donnée et nous serions sauvés par les gentils extraterrestres peuplant notre univers. Je ne parle même pas des spirituels croyant en une 5e dimension permettant de vivre sur Mars et Vénus. En revanche, d’autres théories se veulent plus inquiétantes, car possible. Le calendrier maya, le I-ching, les sumériens et même la Bible dans une moindre mesure, rapporte un événement cataclysmique pour cette année fatidique. Ils expliquent avec leur connaissances limitées de notre époque leurs visions d’une catastrophe sans précédent. Affabulations, paranoïa ? Peut-être, mais ces positions pourraient rejoindre la science. Hausse de l’activité solaire, collision avec un Astéroïde. Les hypothèses ne manquent pas. Deux ont retenu mon attention et non des moindre. L’une avancée par Einstein, lui-même, la Terre changerait d’axe de rotation. La seconde est l’inversion des pôles magnétiques. Dans le film, toute ces théories seraient liées. Mais rassurez-vous point d’extraterrestres à l’horizon. Le film aura nécessité un budget colossal de 260 millions de dollars. Lorsque l’on voit les effets spéciaux, on comprend où a été investi l’argent. Le jour d’après était une sorte d’entrée. 2012 est le plat de résistance. On retrouve tous les ingrédients d’un film catastrophe. Roland Emmerich a fait dans la démesure. 2H40 d’un spectacle hallucinant qui vous décolle la rétine et provoque des crampes de mâchoires. Le réalisateur a placé la barre très haut en terme de sensationnel. Car, 2012 n’a pas véritablement un scénario fantastique. La survie à tout prix et la recherche d’un refuge préservant de la catastrophe. En revanche, je craignais une pro-américanisation du sujet. Même si les Etats-Unis occupent une place prépondérante dans la survie de l’humanité, ils ne sont pas les seuls. Ils ne sont pas également les plus courageux. Un bon point pour un film incroyable. Le seul défaut majeur du film est sa fin hollywoodienne. Pour conclure, 2012 est une performance exceptionnelle en terme de spectacle. Il ne reste plus que 3 années avant cette date. Alors vérité ou baliverne ?

260 millions de dollars ! Avec autant de budget, le film est à coup sure un gros divertissement qui ce laisse suivre aisément. D'autant que Roland Emmerich est un spécialiste en la matière : Le Jour d'après, Godzilla et consors. Même sur une durée inhabituelle pour ce genre de « big » film, 158 minutes, je ne peux nier que je me suis bien amusé et que je n'ai pas trouvé le temps long. Car j'étais en droit de penser que j'allais devoir me farcir durant plus de deux heures des effets spéciaux qui auraient fait guise de comédiens principales. C'est bien le cas mais pas autant que je le pensais. C'est pourquoi le film en lui-même est une petite surprise. Car au lieu de toujours mettre en avant les effets spéciaux au lieu de faire avancer l'histoire, le réalisateur fait avancer ses personnages dans leur quête de survie. Et pour certains de rédemption. Entendons-nous bien, il ne s'agit pas non plus d'un drame psychologique intense. Mais le fait est que 2012 est moins idiot que certains autres de ses ainés. Pour n'en citer qu'un, le très mauvais 10.000 et ses anachronismes à la pelle. Le toujours convaincant John Cusack en père divorcé et courageux. Beaucoup de passages héroïques ! La trop rare Amanda Peet et l'insoupçonné Chiwetel Ejiofor, convaincant en scientifique à l'esprit clair que personne ne veut écouter. Par contre, les seconds rôles sont beaucoup trop communs et trop effacés pour que l'on s'y attache. Mis à part l'adieu du père musicien à son fils, les autres séquences du même type versent trop dans la guimauve grossière. Certes, un certains malaise pourra être ressenti mais sans plus. Heureusement que le revenant Woody Harrelson est là pour nous amuser. Son rôle étant mon personnage favori et qui plus est le plus convaincant. Je ne peux pas en dire autant du scénario qui est en majeur partie un prétexte aux déferlements des effets visuels. Très réussis ce qui est la moindre des choses, non ? Et puis le drame arrive ! Le metteur en scène s'engouffre dans ce que je craignais le plus. C'est-à-dire l'overdose de bons sentiments à l'hollywoodiennes ! Un déferlement de guimauve pathétique aux yeux de ce qu'aurait dût faire le réalisateur. Au lieu de ne pas en faire trop en tapant plus du coté du réalisme, non. Il préfère continuer sur le chemin de l'invraisemblance pour permettre aux jolis coeurs en premiers plans de s'en sortir comme des héros américains qui ont sauvés le monde. Déjà vu ça vous ? Le coup du câble dans l'engrenage de l'arche est plus gros que l'arche elle-même. Personnellement, j'ai trouvé ridicule qu'un gosse de même pas dix ans, étant paniquer en ayant vu des milliers de personnes mourir, puisse se transformer en homme poisson sans la moindre difficulté. Bien qu'habituelles, toutes ces failles indissociables au genre auraient pût être consolable si le message que délivre le film n'était pas venu mettre son grain de sel. C'est simple et sans appel... Ce qu'essai de faire passer 2012 est tout simplement l'un des messages les plus pourris qu'un film ait voulu faire passe ! Il faut avoir l'esprit ouvert, sincère et bien ancré dans la réalité pour comprendre. Et ce n'est pas inapproprié vu que 2012 est un film sur la fin du monde. La fin est là ! Prions tous. La terre va être engloutie ? Pas de problème, les petits chinois vont nous construire des arches. Buvons à notre victoire ! Quelle victoire ? Mais quelle victoire ? Après tant de magouilles politiques et d'assassinats pour noyer l'affaire et après tant de mépris pour le genre humains en ayant fait monter les plus riches et laissé mourir les plus pauvres (la scène des portes qui ne s'ouvres pas), comment peut-on oser faire croire aux spectateurs que c'est ça être sauvé ? La réjouissance finale des généraux, étonnement tous d'accords, n'est qu'ineptie pure et simple. Oui, le film est un long-métrage « pop-corn » mais comme dans tous films du premier degré (on en rigole pas avec la fin du monde), il y a des limites dans le mauvais goût. Malgré une dernière bobine que je préfère oublier, je me suis bien amusé et c'est tant mieux. Mais n'étant pas du genre à me laisser emporter par les émotions, je ne peux que conseiller de voir le film uniquement si vous n'avez pas envie de réfléchir. La majorité veut des paillettes et les producteurs ont toujours compris. Moi, je veux juste un bon film.