Mesrine: L'Ennemi Public N°1

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Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 04/05/2014 - 02:05
8
 

N'est pas Pancho villa qui veut

Ah ça j'aurais attendu des années pour voir le deuxième volet de ce "mesrine". Pour constater que finalement constater que le film suit une trame similaire au film de Genovese.

Disons que le film se concentre surtout entre l'évasion du criminel de la santé et sa mort sous les balles de la police porte Clignancourt.

C'est vrais que le film nous montre beaucoup de hold-up, fusillades,course poursuite... et aussi l’aspect humain de l'homme. Non, non ! il n'y a pas d'ironie dans mon propos ! même les pires des criminels sont aussi des être humains, un être totalement mauvais est rare....j'entend par là les relations avec son père mourant, ou la visite de sa fille adoré au parloir de la prison.. laissait entrevoir que notre homme savait aussi faire preuve de compassion, sans déconner ! rien que pour ça il aurait pu raccrocher !, d'autant qu'il était issue d'un milieu favorisé....instruit et intelligent il aurait pu être réinséré. Ou alors notre homme était un "pervers instinctif" c'est le terme qui'avait utilisé un psychiatre pour qualifier Emile buisson ( qui lui avait une maxime le charpentier tombe du toit, comme le voleur va en prison, il assumait ses actes sans discours révolutionnaires a deux balles lui !) , 30 ans plus tôt , c'est a dire un type qui enfreint la loi pour le plaisir de l'enfreindre tout simplement.Mais aussi la face médiatique du gangster.

Et là j'envie de dire que notre homme se fout de la gueule du monde, lui un révolutionnaire ?, il prétendait combattre quoi ? les banques, la justice l'Etat...

Quoique en définitif le réalisateur montre aussi de quoi était vraiment capable' ce type ! Vous voulez que je commence par quoi ? des fusillades en pleine rue parmi les passants ou une prise d'otage d'un vieillard qui avait le tord d'être fortuné (un dénommé Lelièvre qui vivait au Mans , et inconnu du grand publique) ou torturer et laisser pour mort un journaliste qui l'avait critiqué et qui e appartenait à "Minute", le contenu du journal , certes parfois contestable ne plaisait pas à monsieur Mesrine visiblement, un acte lamentable ! auquel participa le dénommé Bauer...militant d’extrême gauche qui n'a trouvé rien de mieux que de s'acoquiner avec le truand.

Eh bien je vais vous dire une chose !, la loi de l'état n'est pas parfaite, ni juste , pas toujours...mais je préféré la loi de l’État a celle d'un pareil voyou , imaginez ce que ce type peut faire si vous n'êtes pas d'accord avec lui.

Et notre homme était tellement imbue de lui même et persuadé qu'il véhiculait un message révolutionnaire, qui n es'est pas rendu compte qu'il avait fait là son exploit de trop. Pour deux raisons qui ne sont pas expliqués dans le film (mias qui le sont dans le film de génovese) toute la presse de gauche s’est désolidarisé (parce que certains journaux trouvaient encore le moyen de le défendre), et puis ce journaliste se vengera en donnant le nom d'un indic qui a permis de savoir ou se terrait ce gangster !

Après la fin on la connait tous ! On nous montre des flics qui nous donnnet l'impression de traquer le lion là ! sont pas tranquile là la maison poulaga !. Et quand a son "exécution", je me permet tout d'abord d'adresser un reproche au staff du site qui dans son résumé parle "d''assassinat", et là je trouve que vous prenez un parti pris !. Les flics n'on t pas fait de somation déjà , parce qu'ils n'étaient pas obligés !, en plus l’homme a eut un geste suspect....imaginez s'il y avait eut un carnage , avec des passants tués...mais tout le monde aurait hurlé à inefficacité policière ! en parlant de bavure !.De plus la bastos finale dan sla t^te est un pure in

D'autant que la police n'avait pas intérêt à le tuer, mais plutôt à le prendre vivant, car mort l'homme devenait un héro, qui aujourd'hui est reprit en exemple par une bonne partie d'une opinion influençable ! allez donc voir sur "je suis mort .com", c'est incroyable les commentaires.

alors que si il avait croupit en taule pendant 30 ans, peut-être que ce film n'aurait jamais vu le jour ! ,j

Portrait de AqME AqME
America's Most Wanted - 604 critiques
publié le 19/07/2010 - 17:35
8
 

Du requiem pour un con

Je serai peut être un peu dur avec ce film, mais il est vrai que ma douce et moi, on s'est tout de même un peu fait chier devant. Déjà, j'ai du mal avec les biopic sur des personnages antipathiques et dont on fait quelque part l'apologie, alors qu'ils ont fait des choses vraiment mauvaises et parfois bien pires. Je pense notamment à Carlos ou encore à ce film. Mais ma curiosité est telle, que je me suis mis en devoir de la regarder. Le premier opus était assez sympa, avec une bonne dose d'action. Par contre, le deuxième était un poil trop long pour ma part. En fait, on ne voit qu'une succession de scènes identiques. Mesrine et son acolyte braquent une banque. Ils se font arrêter au cours d'une fusillade, et vont en prison. Ils s'évadent de prison et rebraque des banques, pour retourner en prison. J'ai trouvé cela un peu trop redondant. Néanmoins, ce film s'attarde un peu plus sur l'aspect psychologique de Mesrine et on découvre vraiment quel fumier c'était au cours d'une interview. On y voit également le pétage de plomb de ce dernier. Les acteurs sont plutôt bons, Vincent Cassel en tête, qui incarne parfaitement ce salopard. Ensuite, les personnages secondaires sont très intéressants, notamment Lanvin, et la belle Ludivine Sagnier. Le film laisse présager tout de même un relent de fatalisme dans le dénouement avec une police relativement corrompue et un meurtre très violent pour quelqu'un qui certes le méritait, mais peut être pas de façon si brutale. Au final, le deuxième Mesrine reste en dessous du premier, avec une certaine redondance dans les scènes.
Portrait de Nirvana Nirvana
Graine de psychopathe - 161 critiques
publié le 14/08/2009 - 22:58
8
 

Une fin inéductable

Après une première partie intéressante, mais qui s'attardait davantage sur les scènes d'action, au détriment d'une réelle approche sur la personnalité de Jacques Mesrine, ce second opus rééquilibre la balance, et offre au spectateur un portrait enfin parlant du gangster le plus célèbre de l'ère contemporaine.

De nouveaux visages connus au casting, avec mathieu Almaric et son regard dément, Ludivine Sagnier et sa beauté ennivrante, Gérard Lanvin et son vieil accent du sud trop pas crédible ... Jacques Mesrine se fait arrêter, s'échappe lors de spectaculaires évasions (celle dans le tribunal est énorme), kidnappe à nouveau, enchaîne les braquages de banques, et surtout, tente de se façonner une image positive auprès du grand public, en accordant notamment quelques interviews et séances photos à des journalistes savamment choisis, dans lesquels il cherche à justifier sa conduite, ses motivations et son mode de vie ... Un Jacques Mesrine moins hargneux et agressif que dans la première partie, et de plus en plus porté sur de fantasques idées révolutionnaires, avec pour modèles les fameuses Brigades Rouges notamment, et une volonté de plus en plus affirmée de détruire le système en place ...

Cette seconde partie complète ainsi très bien la première, et l'ensemble constitue un portrait très convaincant de Jacques Mesrine, de son parcours et de sa fin tragique. Je retiendrai essenciellement de cette oeuvre un formidable Vincent Cassel et une excellente reconstitution historique !

Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 21/07/2009 - 22:43
10
 

L'ennemi de l'Etat

Seconde et dernière partie du Biopic consacré à Mesrine, L'ennemi public N°1 marque le retour de Jacques dans nos contrées françaises. Multipliant les évasion spectaculaires et se jouant des forces de l'ordre, il n'aura de cesse de défier la loi. Cette suite nous permet de découvrir une autre facette du personnage. Outre son culot et sa défiance envers la police, on aperçoit un personnage narcissique aimant le feu des projecteurs. Il se prend davantage pour un sympathique révolutionnaire bon vivant, que pour un véritable gangster. Il tentera d'ébranler le système. En vain. Au final, ce Biopic se révèle extrêmement complet et prenant mené par un Vincent Cassel éblouissant. Un film violent empreint d'un message sur les malaises de la société (qui se révèle encore d'actualité).
Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 15/07/2009 - 15:26
10
 

Mort d'un Connard

Personnage hautement charismatique, Jacques Mesrine aura marqué son époque. Pas de la manière la plus louable possible, mais il fut incontestablement, un des personnages clefs de l'actualité des 70's. Sa popularité peut déconcerter, quand on voit après de nombreux documentaires, à quel point il était certes charismatique, amusant, fanfaron, et à quel point c'était également un sacré Connard, mais elle peut finalement facilement s'expliquer: Il défiait les lois, il en riait, et s'en sortait toujours... ou presque... C'est ce qui fascinait le tout venant souvent étouffé dans une vie anonyme et insignifiante, rabaissé par le quotidien, qui voyait en Jacques Mesrine, toute la liberté qu'il n'aurait jamais...

Est-ce pour autant que cela justifie une quelconque popularité, voire admiration? A moins de ne pas savoir ce qui fait la valeur réelle d'un homme, non! Jacques Mesrine était un individu qui ne méritait aucune forme de sympathie ni de respect au regard de ses actes, et de la mentalité qui lui dictait. Incroyablement hypocrite avec les autres, mais surtout avec lui-même, il se donnait l'illusion d'être plus qu'un simple malfrat par des justifications au raisonnement préhistorique et infantile! J'ai été dans les QHS, c'est terrible, je vais aller sauver mes compagnons! Quel courage, bravo! Mais n'y a-t-il pas là plutôt le désir purement infantile et régressif de défier ce qui est établi juste pour le plaisir et d'être celui qui va attirer tout les regards? Est-ce vraiment noble dans ce cas, même si les QHS étaient une atteinte évidente aux droits de l'homme? N'est-il pas facile de constamment critiquer une répression lorsque l'on fait tout, mais absolument tout, pour qu'il n'y ait aucune autre solution que de la faire exister? Etre un homme, un vrai, n'est-il pas plus d'assumer réellement ses actes et responsabilités, plutôt que de se plaindre constamment d'une société que l'on a rendu soit-même répressive?

Plus le temps passe, plus comme son comparse François Besse lui dit un jour: Il part en toupie. Il a finit, pour justifier ses actions, leurs donner un sens, par se donner la consternante et risible illusion d'être un révolutionnaire, un porte parole des petits de la sociétés. "Je ne m'attaque qu'aux nantis!", comme si cela rendait ses actions nobles et désintéressées... Foutaises! Et les dommages collatéraux? Tous les "petits" qui ont eu à les subir???

Ce qui est méprisable chez cet homme, c'est qu'au delà des faits qui sont dépeints dans ce film avec beaucoup de force, d'intelligence, et toujours sans jugement inopportun, c'est que finalement même s'il proclame haut et fort qu'il assume ses actes, il ne le fait jamais! Plus le temps passe, plus il va se perdre dans des pseudo-justifications politico-sociales pour faire croire (et se faire croire) qu'il est plus qu'un simple criminel. Ses connections vers la fin de sa vie, avec des révolutionnaires fascistes et nihilistes d'extrême gauche, montrent à quel point il était complètement perdu dans sa recherche d'identité, à quel point sa vie si vaine et inutile, devait avoir un sens. Plutôt que de se remettre en question, il valait mieux remettre en question les autres, c'est plus facile et on n'a pas besoin d'être compétent pour le faire. Pathétique! Comme si briser toutes les normes d'une société en libérant tous les "chiens fous" allait renforcer et sécuriser la liberté humaine... Certes, les choses établies doivent constamment être remises en question, mais il est à nouveau très infantile de croire que tout foutre en l'air va créer une cohérence... Et il est particulièrement lâche de vouloir donner un sens noble et social, à des actions purement égoïstes et anti-sociales!!!

Le film est admirable. Vincent Cassel sidérant. Tous les acteurs excellents (une mention spéciale pour Gérard Lanvin) participent à une reconstitution, qui si elle est probablement romancée par instant, est absolument passionnante.

Ce grand criminel et petit homme aura eu la fin qu'il mérite! Beaucoup auront critiqué le fait que la Police ait abusé de "ses droits" en ne faisant aucune sommation avant de tirer sur lui, que sa fin Porte de Clignancourt était un meurtre... Pourtant c'était sûrement mieux, plutôt que la situation dérape au détriment de nouvelles victimes innocentes dont notre "Révolutionnaire" au service de lui-même n'avait que faire... Pour ma part, la seule chose qui m'intéressait à la fin, c'était de savoir si le chien dans la voiture s'en était sorti. Et ça on n'en a jamais parlé dans les journaux. C'était pourtant la seule réelle inquiétude à avoir...

PS. L'affiche quasi-Christique est très belle, mais assez malvenue au regard d'un homme qui n'a jamais eu l'étoffe d'un sauveur...

Portrait de Punisher84 Punisher84
I am Legend - 1390 critiques
publié le 12/12/2008 - 13:27
8
 

Moi, moi et moi !

Etant un biopic bien troussé, L’INSTINCT DE MORT brillait de partout, de part l’interprétation sans faille d’un comédien d’exception en la personne du toujours génial Vincent Cassel. L’ENNEMI PUBLIC NUMERO 1 enfonce le clou encore plus loin. En effet, la vie de Jacques Mesrine est ici racontée de manière plus proche du personnage. Certains aspects non vus dans la première partie sont ici soulevés. Notamment, un échange émouvant entre Mesrine et son père cloué sur un lit d’hôpital. Le réalisateur a pris le risque de montrer le coté humain du personnage, avec tous les déboires que cela comporte. En ce qui me concerne, je ne crois pas à 100 % les dires de la majorité des gens faisant passer Mesrine pour le diable en personne, car nous avons tous un coté humain. Malgré un côté « j’ai vu mieux même si…», le réalisateur a fait de l’excellent travail. Il ne s’est pas égaré dans le labyrinthe de la vérité historique. Lui, ainsi que les scénaristes, ont su insuffler un souffle épique urbain assez fort pour rester marquant. Le message adressé au public au début du film ne peut pas être plus clair. Encore une fois, tout cela n’aurait pas eu la même saveur si la distribution n’avait pas été au rendez-vous. C’est surtout grâce à elle que le long-métrage emporte l’adhésion. Car mis à part Vincent Cassel (véritable pierre angulaire de tout le film), le reste des comédiens est au diapason. Surtout le petit rôle de Samuel Le Bihan qui fait son effet. Quand à la mise en scène elle est plus nerveuse mais moins violente. Heureusement que les producteurs n’ont pas eu la connerie de vouloir en faire trop ! Par exemple, je m’attendais à une séquence d’assassinat du tonnerre de Dieu avec des balles sifflant dans tout Paris. Pas du tout ! La mis à mort cinématographique de Mesrine est à l’opposé de ce que nous attendions. Courte, elle n’en est pas moins brillante de sobriété. Emouvant et rentre dedans, voilà comment est-ce. Même si je n’ai pas véritablement bien compris la fin le film reste bien placé dans mon estime. Pas comme le meilleur film de l’année ou comme le meilleur film français mais comme une avancée fulgurante dans le cinéma de genre mais surtout comme un exemple à suivre pour le cinéma français. Et comme le dis si bien le magazine Mad Movies le cinéma français passe son temps à filmer des crottes de chiens sur les trottoirs. Il est temps de film pour de bon : MESRINE ouvre la marche !
Portrait de Spawn Spawn
Serial Killer - 702 critiques
publié le 23/11/2008 - 17:46
8
 

Sympathique

Une deuxième partie égale au premier épisode. L'histoire suit bien son cours, le jeu d'acteur est toujours aussi impeccable, surtout de la part de Vincent Cassel qui continue a être vraiment bien dans la peau de Mesrine et qui est totalement convaincant. Franchement cet acteur est vraiment l'un de mes favoris a chaque personnage qu'il interprète aussi différent soit-ils, Vincent Cassel colle parfaitement a ses rôles. le reste du casting est aussi bon. une suite agréable.
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