Mesrine: L'Ennemi Public N°1
Critiques spectateurs
Réalisateur: Jean-François Richet Avec Vincent Cassel, Mathieu Amalric, Ludivine Sagnier, Cécile de France, Samy NaceriInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 04/05/2014 - 02:05
N'est pas Pancho villa qui veut
Disons que le film se concentre surtout entre l'évasion du criminel de la santé et sa mort sous les balles de la police porte Clignancourt.
C'est vrais que le film nous montre beaucoup de hold-up, fusillades,course poursuite... et aussi l’aspect humain de l'homme. Non, non ! il n'y a pas d'ironie dans mon propos ! même les pires des criminels sont aussi des être humains, un être totalement mauvais est rare....j'entend par là les relations avec son père mourant, ou la visite de sa fille adoré au parloir de la prison.. laissait entrevoir que notre homme savait aussi faire preuve de compassion, sans déconner ! rien que pour ça il aurait pu raccrocher !, d'autant qu'il était issue d'un milieu favorisé....instruit et intelligent il aurait pu être réinséré. Ou alors notre homme était un "pervers instinctif" c'est le terme qui'avait utilisé un psychiatre pour qualifier Emile buisson ( qui lui avait une maxime le charpentier tombe du toit, comme le voleur va en prison, il assumait ses actes sans discours révolutionnaires a deux balles lui !) , 30 ans plus tôt , c'est a dire un type qui enfreint la loi pour le plaisir de l'enfreindre tout simplement.Mais aussi la face médiatique du gangster.
Et là j'envie de dire que notre homme se fout de la gueule du monde, lui un révolutionnaire ?, il prétendait combattre quoi ? les banques, la justice l'Etat...
Quoique en définitif le réalisateur montre aussi de quoi était vraiment capable' ce type ! Vous voulez que je commence par quoi ? des fusillades en pleine rue parmi les passants ou une prise d'otage d'un vieillard qui avait le tord d'être fortuné (un dénommé Lelièvre qui vivait au Mans , et inconnu du grand publique) ou torturer et laisser pour mort un journaliste qui l'avait critiqué et qui e appartenait à "Minute", le contenu du journal , certes parfois contestable ne plaisait pas à monsieur Mesrine visiblement, un acte lamentable ! auquel participa le dénommé Bauer...militant d’extrême gauche qui n'a trouvé rien de mieux que de s'acoquiner avec le truand.
Eh bien je vais vous dire une chose !, la loi de l'état n'est pas parfaite, ni juste , pas toujours...mais je préféré la loi de l’État a celle d'un pareil voyou , imaginez ce que ce type peut faire si vous n'êtes pas d'accord avec lui.
Et notre homme était tellement imbue de lui même et persuadé qu'il véhiculait un message révolutionnaire, qui n es'est pas rendu compte qu'il avait fait là son exploit de trop. Pour deux raisons qui ne sont pas expliqués dans le film (mias qui le sont dans le film de génovese) toute la presse de gauche s’est désolidarisé (parce que certains journaux trouvaient encore le moyen de le défendre), et puis ce journaliste se vengera en donnant le nom d'un indic qui a permis de savoir ou se terrait ce gangster !
Après la fin on la connait tous ! On nous montre des flics qui nous donnnet l'impression de traquer le lion là ! sont pas tranquile là la maison poulaga !. Et quand a son "exécution", je me permet tout d'abord d'adresser un reproche au staff du site qui dans son résumé parle "d''assassinat", et là je trouve que vous prenez un parti pris !. Les flics n'on t pas fait de somation déjà , parce qu'ils n'étaient pas obligés !, en plus l’homme a eut un geste suspect....imaginez s'il y avait eut un carnage , avec des passants tués...mais tout le monde aurait hurlé à inefficacité policière ! en parlant de bavure !.De plus la bastos finale dan sla t^te est un pure in
D'autant que la police n'avait pas intérêt à le tuer, mais plutôt à le prendre vivant, car mort l'homme devenait un héro, qui aujourd'hui est reprit en exemple par une bonne partie d'une opinion influençable ! allez donc voir sur "je suis mort .com", c'est incroyable les commentaires.
alors que si il avait croupit en taule pendant 30 ans, peut-être que ce film n'aurait jamais vu le jour ! ,j
publié le 19/07/2010 - 17:35
Du requiem pour un con
publié le 14/08/2009 - 22:58
Une fin inéductable
De nouveaux visages connus au casting, avec mathieu Almaric et son regard dément, Ludivine Sagnier et sa beauté ennivrante, Gérard Lanvin et son vieil accent du sud trop pas crédible ... Jacques Mesrine se fait arrêter, s'échappe lors de spectaculaires évasions (celle dans le tribunal est énorme), kidnappe à nouveau, enchaîne les braquages de banques, et surtout, tente de se façonner une image positive auprès du grand public, en accordant notamment quelques interviews et séances photos à des journalistes savamment choisis, dans lesquels il cherche à justifier sa conduite, ses motivations et son mode de vie ... Un Jacques Mesrine moins hargneux et agressif que dans la première partie, et de plus en plus porté sur de fantasques idées révolutionnaires, avec pour modèles les fameuses Brigades Rouges notamment, et une volonté de plus en plus affirmée de détruire le système en place ...
Cette seconde partie complète ainsi très bien la première, et l'ensemble constitue un portrait très convaincant de Jacques Mesrine, de son parcours et de sa fin tragique. Je retiendrai essenciellement de cette oeuvre un formidable Vincent Cassel et une excellente reconstitution historique !
publié le 21/07/2009 - 22:43
L'ennemi de l'Etat
publié le 15/07/2009 - 15:26
Mort d'un Connard
Est-ce pour autant que cela justifie une quelconque popularité, voire admiration? A moins de ne pas savoir ce qui fait la valeur réelle d'un homme, non! Jacques Mesrine était un individu qui ne méritait aucune forme de sympathie ni de respect au regard de ses actes, et de la mentalité qui lui dictait. Incroyablement hypocrite avec les autres, mais surtout avec lui-même, il se donnait l'illusion d'être plus qu'un simple malfrat par des justifications au raisonnement préhistorique et infantile! J'ai été dans les QHS, c'est terrible, je vais aller sauver mes compagnons! Quel courage, bravo! Mais n'y a-t-il pas là plutôt le désir purement infantile et régressif de défier ce qui est établi juste pour le plaisir et d'être celui qui va attirer tout les regards? Est-ce vraiment noble dans ce cas, même si les QHS étaient une atteinte évidente aux droits de l'homme? N'est-il pas facile de constamment critiquer une répression lorsque l'on fait tout, mais absolument tout, pour qu'il n'y ait aucune autre solution que de la faire exister? Etre un homme, un vrai, n'est-il pas plus d'assumer réellement ses actes et responsabilités, plutôt que de se plaindre constamment d'une société que l'on a rendu soit-même répressive?
Plus le temps passe, plus comme son comparse François Besse lui dit un jour: Il part en toupie. Il a finit, pour justifier ses actions, leurs donner un sens, par se donner la consternante et risible illusion d'être un révolutionnaire, un porte parole des petits de la sociétés. "Je ne m'attaque qu'aux nantis!", comme si cela rendait ses actions nobles et désintéressées... Foutaises! Et les dommages collatéraux? Tous les "petits" qui ont eu à les subir???
Ce qui est méprisable chez cet homme, c'est qu'au delà des faits qui sont dépeints dans ce film avec beaucoup de force, d'intelligence, et toujours sans jugement inopportun, c'est que finalement même s'il proclame haut et fort qu'il assume ses actes, il ne le fait jamais! Plus le temps passe, plus il va se perdre dans des pseudo-justifications politico-sociales pour faire croire (et se faire croire) qu'il est plus qu'un simple criminel. Ses connections vers la fin de sa vie, avec des révolutionnaires fascistes et nihilistes d'extrême gauche, montrent à quel point il était complètement perdu dans sa recherche d'identité, à quel point sa vie si vaine et inutile, devait avoir un sens. Plutôt que de se remettre en question, il valait mieux remettre en question les autres, c'est plus facile et on n'a pas besoin d'être compétent pour le faire. Pathétique! Comme si briser toutes les normes d'une société en libérant tous les "chiens fous" allait renforcer et sécuriser la liberté humaine... Certes, les choses établies doivent constamment être remises en question, mais il est à nouveau très infantile de croire que tout foutre en l'air va créer une cohérence... Et il est particulièrement lâche de vouloir donner un sens noble et social, à des actions purement égoïstes et anti-sociales!!!
Le film est admirable. Vincent Cassel sidérant. Tous les acteurs excellents (une mention spéciale pour Gérard Lanvin) participent à une reconstitution, qui si elle est probablement romancée par instant, est absolument passionnante.
Ce grand criminel et petit homme aura eu la fin qu'il mérite! Beaucoup auront critiqué le fait que la Police ait abusé de "ses droits" en ne faisant aucune sommation avant de tirer sur lui, que sa fin Porte de Clignancourt était un meurtre... Pourtant c'était sûrement mieux, plutôt que la situation dérape au détriment de nouvelles victimes innocentes dont notre "Révolutionnaire" au service de lui-même n'avait que faire... Pour ma part, la seule chose qui m'intéressait à la fin, c'était de savoir si le chien dans la voiture s'en était sorti. Et ça on n'en a jamais parlé dans les journaux. C'était pourtant la seule réelle inquiétude à avoir...
PS. L'affiche quasi-Christique est très belle, mais assez malvenue au regard d'un homme qui n'a jamais eu l'étoffe d'un sauveur...
publié le 12/12/2008 - 13:27
Moi, moi et moi !
publié le 23/11/2008 - 17:46
Sympathique