Sleep Dealer

Ce qui est curieux, c'est que les films de science-fiction d'anticipation, c'est qu'ils décrivent des sociètés futuristes qui ne sont jamais vu sous un angle favorable. Ainsi ce genre de film peuvent décrire des systèmes dictatoriaux pire que ce que nous avons pu connaître, ou à l'inverse l'anarchie la plus complète, ou encore des systèmes pratiquant l'oegenisme à un stad extreme.En tout cas il s'agit toujours d'une socièté humaine assez peu probable, enfin qui nous paraît peu probable à l'époque ou l'on visionne le film je dirais plus exactement. Et dans ce film-ci, tout semble...très probable. Ainsi on découvre un monde ou les multi-nationals contrôlent tout, y compris le rationnement en eau potable, et là figurez-vous que c'est déja le cas dans certains pays, comme dans les territoires occupés, en cis-jordanie hélas. Et on nous décrit un monde ou la mondialisation est extreme.Des travailleurs Mexicains peuvent ainsi travailler depuis leur pays aux état-unis à distance par le biais d'une interface neurale. Et à vrai dire c'est déja partiellement le cas, puisque lorsque vous appellez une hot-line, vous tombez à coup sure sur un centre d'appel situé en Afrique du Nord.Dans un tel système nos chers financiers capitalistes qui dirigent le monde n'hésiteraient pas 2 secondes à le mettre en place. Ainsi délocaliser une usine à l'autre bout de la planète n'aurait plus de sens, ni même la fameuse directive Bolkestein. En plus le film décrit un monde ou sous le couvert d'une démocratie se cache en fait un état répressif, qui n'hésite pas à recourir à la violence la plus extreme pour réduire au silence l'individu gênant en le qualifiant de terroriste, serait-ce une allusion à le seconde guerre du golf ?. C'est vrai que le film se veut quelque chose de dénonciateur, mais sans forcément désigner de coupables. On nous décrit des individus qui vivent dans des conditions misérables, on voit beaucoup de bidonvilles, des pauvres, mais voilà ça n'empêche pas que tout le monde ait accès à la-machine-qui-dit-vrai, j'ai nommé la télevision et ses émissions de hautes débilités que sont les émissions de télé réalité,qui est omniprésente, un peu comme dans le film "idiocraty". Et là figurez-vous que c'est encore vrai car allez faire un tour au Maroc, et vous verrez que la mondre masure à son antenne satelite. Par contre c'est vrai que une fois que le film à dit tout ça, il ne dit plus grand chose. Et on s'interroge quel est l'intéret de la relation entre le gars et la fille. Et le film tourne un peu en rond. C'est évident ce n'est pas un film hollywodien, il ne faut pas s'attendre à ce que le héro fasse tout pêter pour renverser le système. Et au final, on quelque chose qui ma fois m'a laissé un peu sur ma faim.

Superbe film SF engagé contre les dérivs de notre système dans lequel l’humain, le plus démuni, n’occupe plus qu’une place de seconde zone. L’eau est rationnée et appartient à de grandes multinationales et où les USA ont trouvés le moyen de contrer l’immigration massive des Mexicains en les faisant travailler pour eux mais hors de leur territoire. Ainsi, les travailleurs gères des robots à distance, afin de construire maisons, immeubles, etc… , doublé d’une histoire d’amour entre une écrivaine et le héros. Très bon scénario, acteurs bien encrés dans leurs rôles respectifs, doté d’une bande son magnifique, ce film est un petit joyau à découvrir. Seuls les effets-spéciaux risqueront d’en rebuter certains, tant ils paraissent sortir d’un téléfilm bas de gamme, dû au fait qu’il s’agit quand même d’un petit budget, mais au final c’est ce qui fait son charme. Génial