Dolan's Cadillac
Critiques Spectateurs de Dolan's Cadillac
Robinson, instituteur, ne vit que pour venger sa femme, Elizabeth, victime d’un attentat organisé par Dolan, un puissant caïd de la pègre. Dolan est constamment protégé et se déplace dans une Cadillac blindée.
Pendant sept ans, Robinson va minutieusement préparer sa vengeance. Pour Dolan, le compte à rebours a commencé…
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publié le 01/05/2025 - 14:47
Une vengeance diaboliquement menée
Adapté d'après une nouvelle de Stephen King, on voit pourtant un récit qui se détache complètement du côté surnaturel, assez rare dans l'oeuvre de l'auteur, pour s'orienter vers un thriller dense où le protagoniste, Robinson, et son antagoniste, Dolan, vont tout les deux montrer le pire de l'homme dans cette histoire de vengeance rudement menée.
C'est un aspect présent dans l'ensemble de l'oeuvre de Stephen King, montrer les pires facettes de l'humanité et ici pas besoin de démon ou créature surnaturelle, juste un face à face entre un gangster psychotique et le mari d'une de ses victimes pour créer la bonne alchimie.
Si la première partie du film est plutôt conventionnelle, le héros qui perd sa femme, voit sa vie brisée par un criminel influent et cherche vengeance, la deuxième par contre voit la concrétisation du piège de Robinson qui séquestre son ennemi mais va en plus jouer le rôle de bourreau, malmenant psychologiquement Dolan qui devient une victime. On ne peut ainsi ne pas un moment avoir une forme d'empathie pour ce criminel devant son calvaire qui est bien étiré pour provoquer un malaise chez le public, basculant nos codes moraux.
Si le film souffre d'un manque de tension dans sa première partie, la deuxième demeure plus expressive à ce niveau-là, surtout avec la performance de Christian Slater qui rend bien la panique et le désespoir de son personnage.
Donc un film plutôt intéressant, qui montre à quel point la vengeance peut nous transformer. Son défaut principal reste un niveau de qualité inégal entre la première et la seconde moitié du film, rendant la première un peu pauvre sur son rythme et son manque de tension flagrant.
publié le 10/02/2013 - 15:08
Une cadillac blindée
Une série B sur le théme archi rebattu de la vengeance du héros solitaire, mais cette fois-ci le héros n'est pas un tas de muscles, ni un psychopathe (du moins au début) rendu fou par la mort de sa promise. Juste un homme ordinaire au prise au plus puissant et pourri (en général les deux qualificatifs vont ensembles) méchant du coin. C'est violent sans plus et n'allez pas chercher de fantastique ou d'horreur dans ce film malgré que l'histoire soit signée Stephen king, bien que notre héros voit sa femme lui parler post-mortem mais c'est de la démence passagére. Le résultat n'est pas exceptionnel, assez prévisible mais qui vaut surtout pour sa derniére demi-heure qui pourra surprendre quelque peu. L'interprétation est correcte mais dominée par un Christian Slater décidement excellent en méchant dans un rôle assez proche qu'il avait dans "Very bad things" en moins déjanté néanmoins. Pas mal donc mais pas indispensable.
publié le 01/12/2012 - 02:09
Mon avis
publié le 28/05/2012 - 21:02
La cadillac s'enlisse ...
publié le 02/01/2011 - 22:59
Ni putes, ni soumises
publié le 23/02/2010 - 18:33
Pour Christian Slater!
Les personnages se veulent fouillés, mais ne sont finalement que survolés, la faute à un scénario qui peine à sortir des caricatures outrancières et des shémas balisés.
La présente d'acteurs de qualité parvient néanmoins à nous donner de l'intérêt pour eux, et Christian Slater, comme à son habitude est tout simplement hallucinant (et halluciné!) en enfoiré pervers et fier de l'être.
Quant à la fin, même si sans surprise et tirée en longueur, elle a le mérite d'être bien barge et politiquement TRES incorrecte pour notre plus grand plaisir...
publié le 19/02/2010 - 13:56
Quand t'es dans le désert
En ce qui concerne Dolan's Cadilliac, celle-ci est à ranger au coté des réussites, car aller mettre en image une histoire qui se déroule en partie dans les pensées d'un homme cherchant à se venger, la partie était bien loin d'être gagnée.
Bon on pourra peut être tirer la tronche sur ce fameux piège construit à la va vite et qui pourtant dans la nouvelle était quand même le centre nerveux de l'histoire car ce fameux piège était très mathématique, minutieux, et très long à mettre en place dans la version littéraire, tandis qu'en image il se crée de manière assez rapide.
Okay dans un film le temps c'est de l'argent et il faut aller assez vite, et le hic en film c'est que automatiquement on donne gain de cause au mari meurtri car nous n'avons pas le temps de nous consacrer tant que ça au calvaire de sa victime, contrairement à la nouvelle ou l'on peut prendre conscience que le châtiment du mari est vraiment beaucoup plus haut que le crime contre lequel il crie vengeance.
Car finalement Dolan est-il à blâmer, mettez vous deux secondes à sa place et est-ce que vous laisseriez une personne se permettre de vous envoyez à l'ombre sans réagir ?
publié le 14/02/2010 - 20:09
Sympa!
publié le 03/02/2010 - 11:50
Très sympa
Concernant l'histoire, le nouvelle de King est bien adaptée, mais on sent à certains endroits qu'il y a du remplissage (notamment la fin, tirée en longueur). Mais bon, en même temps, pour faire un film d'1h30 avec une nouvelle, c'est normal de broder un peu, donc on ne lui en tiendra pas rigueur, tant le métrage est attachant. Je passerais juste un coup de gueule à propos de la jaquette du dvd, qui spoile les 3/4 du film!