Morse

9.0/10
Morse

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Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 17/05/2009 - 22:17
8
 

Morsure

Vous en avez marre des film de vampires qui sont tous des clones du précedents ? Vous ne pouvez plus supporter des ambiances pseudo-gothiques ? Vous avez en horreur les sauts périlleux, les coups d'épées. Et enfin, vous voulez voir un film qui parle de quelque chose ? Dans ce cas je vous conseille ce film, qui est complètement à l'opposé de ce qui se fait. En fait le film est centré sur 2 personnages, ce gars, et cette fille. Et tout dans ce film est extremement sobre et dépouillés, on retrouve bien là la mentalité Scandinave. Alors de quoi ça parle ?. Eh bien !, de plein de choses, et peut-être pardessus tout d'une région du monde que l'on connaît peu. Donc je dirais un grand bravo au réalisteur qui a su prendre des risques en nous livrant cette oeuvre complètement à l'opposé des critères du genre. Et pour une fois, ça fait du bien.
Portrait de Punisher84 Punisher84
I am Legend - 1390 critiques
publié le 21/04/2009 - 17:46
10
 

Mordre Toujours !

Au lieu de « refaire » à tout va, les américains et consorts devraient regarder du coté du grand nord. Lui qui est quasiment l’antithèse du cinéma « djeuns » et clinquant que l’Oncle Sam nous sert quasiment à chaque films. Des trucs comme THE LOST BOYS 2 ? Ou est l’originalité là-dedans ? MORSE ça c’est du cinéma fantastico-gore intelligent ! Il met ses personnages en premier plan et le coté « vampirique » de l’histoire n’est que secondaire. Il s’agit avant tout de la relation très spéciale qu’entretient Oskar avec sa nouvelle voisine. Androgynie, sexualité chez les jeunes, vie sociale, la vie scolaire, la solitude,… Sont autant de thèmes importants brassés avec savoir et sagesse par Tomas Alfredson. Et il fallait bien des jeunes comédiens tels que Kåre Hedebrant et Lina Leandersson pour nous faire ressentir les émotions de manière aussi forte. J’espère sincèrement qu’ils feront une grande carrière et qu’ils continueront à jouer dans des films intelligents et de qualités. Les stars, ce sont eux et pas les effets spéciaux (peu nombreux, de qualités et très gores). Mais j’ai quand même ma petite préférence en ce qui concerne le grand spectacle : la séquence de la piscine. Violente, lyrique, maîtrisée et sans paillettes. Le rythme du film est assez lent. Mais auriez-vous imaginé un seul instant une histoire pareille raconté à 100 à l’heure par le réalisateur des clips de Britney Spears ? C’est pour mieux apprécier le plus longtemps possible la triste histoire d’un amour impossible qui peu à peu va justement devenir possible. Par les temps qui court et quand je vois ce genre de productions je tiens à dire que les râleurs n’ont qu’à fermer leur gueules.
Portrait de Frank zito Frank zito
Graine de psychopathe - 103 critiques
publié le 19/03/2009 - 18:27
10
 

Morse

Dans la banlieue enneigée de Stockholm, un étrange couple, Eli et son père, emménage avec la volonté de se faire le plus discret possible. Pourtant, la jeune fille, visiblement différente, va rencontrer Oskar un soir qu’il déverse seul sa rancœur d’enfant maltraité dans la cour de leur immeuble. A la réalisation, Tomas Alferdson nous la joue classique. Planté dans une superbe reconstitution des années 80, avec pour décor une vraie banlieue, avec ses appartements sécurité sociale, son bar de proximité et son école communale, le tout éclairé avec élégance, il arrive à nous projeter vingt ans en arrière dans une histoire de vampire qui ne souhaite pas révolutionner le genre. Non, l’intérêt du métrage se trouve dans la caractérisation des deux jeunes interprètes principaux, archétypes des enjeux de la puberté sur l’enfance, tout en retenue et non-dit, alors que le film garde une trame brutale dans la forme. Les deux personnages (entouré d’une ribambelle de second couteaux qui désamorcent la dureté du propos en interprétant à la lisière de l’excès) aimantent l’œil de la caméra comme ça n’arrive que très rarement dans le cinéma. Le contraste visuel entre la blondeur immaculée d’Oskar et la noire et épaisse chevelure d’Eli, leurs visages si expressifs que les mots n’ont pas d’importance, et l’évidente alchimie entre les deux font basculer Morse dans un état quasi poétique. Loin d’être un handicap, cette grâce s’imbrique parfaitement au redoutable film de genre qu’il veut être, au scénario intelligemment mené, empreint de la radicalité et de la beauté des sentiments adolescents. Les effets spéciaux, superbes et un peu datés, contribuent largement à donner un cachet à un ensemble aussi confortable qu’élégant. Un film qui réussit le grand écart d’être classique et original à la fois, et qui, s’il accompagne Oskar et Eli, son duo iconique, dans une torpeur des grands froid, nous traverse à la vitesse d’une balle. Une tuerie…

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