Farm house

En vedette Kelly Hu dont je n'attends rien (sinon qu'elle soit remplacée par Lucy Liu tant qu'à faire) et Steven Weber ; de lui il faut s'attendre à tout selon sa motivation. Et là, la constatation qui s'impose c'est que comme couple de sadiques dégénérés, ils s'en sortent bien - en fait ils ont même carrément l'air de prendre un certain plaisir à leur rôle (?!) - Face à eux un autre couple. La femme a l'air sympathique, sans plus mais alors le mari... mon dieu ce boulet qu'elle se traîne la pauvre. Pour situer... euh comment dire ? Un peu de débilité profonde + une bonne dose de lâcheté + un charisme de niveau zéro... secouer le tout : le mari !

Ensuite vu que c'est un film ayant pour fond la torture, il y a environ une chance sur quatre que ce soit réussi. Et ici, ça l'est... le coup de la râpe à fromage, bon sang, c'est pas le sabot d'Annie Wilkes mais c'est pas loin, aïe, aïe, aïe. Reste la petite déconvenue sur la fin. Pas mauvaise, loin de là, elle nous amène une véritable conclusion au film avec un élément plutôt inattendu dans les dernières secondes mais pour le reste, la surprise n'est pas au rendez-vous parce que bon, les prénoms des propriétaires du vignoble, les photos sur les murs... on comprend assez vite où Bessudo nous emmène. C'est dommage car le film aurait gagné à ne pas laisser traîner des indices aussi gros derrière lui. Mais dans l'ensemble, un bon film, maîtrisé et pas mal plaisant (enfin "plaisant"... si on oublie cette foutue râpe. Ouch !)