Pontypool

7.7/10
Pontypool

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Portrait de Punisher84 Punisher84
I am Legend - 1390 critiques
publié le 10/05/2010 - 11:31
8
 

6/9 Canadien

Il y a certains aspects qui ne trompent pas sur la marchandise. Si un film met du temps à venir dans nos contrées, ce n’est jamais bon signe. Mais comme dans quasiment tout sur terre, il y a des exceptions. Et Pontypool en fait partie. Le film date de 2008 ! Et il est canadien. Rassurez-vous, pas d’accents comiques à l’horizon, juste des anglophones qui essaient de parler français (hilarant !). Personnellement, j’ai pu découvrir ce curieux film d’horreur au Festival International du Film Fantastique de Bruxelles 2010. Curieux car ne ressemblant à aucun autre. Dans son histoire d’abord de par « le mode de contamination » des infectés. Ce n’est donc pas un film de zombies mais l’histoire d’une petite station radio essayant de survivre à une invasion. Un scénario bancal qui sert de tremplin aux peu de personnages qu’il y a à l’écran. Pas beaucoup mais tous fort ben écrits. Une ancienne star de la radio avec un flegme d’enfer, la jeune et jolie G.I. qui débute, la patronne le cul entre deux chaises,… etc Autant d’individus intéressants à croquer pour le cinéphile avertis. D’autant plus que les comédiens sont excellents. Avec une mention honorable et particulière au trop méconnu Stephen McHattie. Son interprétation de Grant Mazzy est remarquable et vaut à elle seule le détour. Ce Pontypool est un huit clos horrifique à suspense. Le réalisateur Bruce McDonald prend son temps pour installer ce dernier. Contrairement aux idées reçues, la cause n’est pas due au petit budget du film, 1500,000 $. Mais bien à l’envie de Bruce McDonald de donner autre chose de plus intelligent que ce que tous les films de ce type ont donnés jusqu’à présent. Souvent, il vaut mieux avoir un maigre budget et un control presque total que le contraire. La preuve ici même ou il en ressort une bande non-superficielle, astucieuse et non dénuée d’humour. Le tout formant un ensemble cohérent qui se suit sans déplaisir ni temps morts. Pour autant, Pontypool n’est pas définitif et n’est que la première partie (réussie) d’une saga de films qui ira certainement plus loin que le simple « survival » psycho-horrifique. En attendant un éventuel Pontypool Changes, je vous conseille vivement de visionner l’un des films d’horreurs les plus atypiques de ces dernières années.

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